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mercredi 7 novembre 2012

[MÀJ] [AMIGA] Entendez la parole divine ! Gagnez un exemplaire de la "Bible Amiga"



Je n'ai toujours pas pris le temps de rédiger un petit billet sur la "Bible Amiga" écrite par Éric Cubizolle (dont vous pouvez retrouver une interview sur l'excellent, que dis-je, l'incontournable Obligement !) et aidé par de multiples petites mains dont Jegougou et Jeffrey (qui officient à mes côtés sur AmigaImpact, merci à eux d'ailleurs). Malgré les quelques petites coquilles ayant réussi l'exploit de passer au travers des filets de la relecture et quelques petites erreurs factuelles dans l'Histoire de l'Amiga, cet ouvrage édité par Pix'n Love Éditions est un beau pavé que vous vous devez d'avoir dans votre bibliothèque, voire sur votre table de chevet !

Histoire de "relancer" un petit peu ce blog (et surtout de ne pas le laisser pourrir par la racine...), j'ai décidé de faire gagner un exemplaire de cette bible, via le moyen le plus simple : chaque commentaire ici argumentant "pourquoi vous voudriez bien avoir cette bible" aura droit à une chance de gagner, et c'est tout. Vous n'aurez pas de chance supplémentaire de gagner en faisant un retweet avec besoin de "follower" mon compte Twitter, comme on en voit dans de nombreux concours de blog et dont l'intérêt me paraît minime et "pollue" plus ma timeline qu'autre chose, mais si vous voulez faire un petit tweet ou un petit post sur un quelconque forum pour dire qu'il y a un concours ici, alors je vous en remercie chaudement ^^


Vous savez ce qu'il vous reste à faire ! Tous les commentaires postés avant le 11 novembre 2012 23 h 59 minutes et 59 secondes seront pris en compte pour le tirage au sort. Le dépouillement est prévu pour le lendemain soir avec un envoi du livre dans le courant de la semaine (j'ai déjà ledit exemplaire, ça devrait donc être rapide).


Mise à jour du lundi 12 novembre 2012, 22h42 : Grâce à un petit random sur le site "Random.org" et grâce au "stop" donné par ma femme de manière neutre et totalement inintéressée, je vous annonce que c'est le 3ème commentaire effectué chronologiquement sur ce billet qui empoche la mise et repart donc avec sa "Bible Amiga", version simple. Il s'agit donc de Kefrens Lowe qui a posté son commentaire à 10h37 le 7 novembre après Olivier TIgréat et Chris_Highlander, et avant Hivernaal et Thierry Belin ! 

 Merci à tous d'avoir participé et bonne future lecture à Kefrens !

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/me avait organisé, avec l'aide de Pix'n Love, un concours similaire sur AmigaImpact, avec des participations vraiment sympathiques, où 3 exemplaires de la Bible Amiga avaient été mis en jeu !

Billet posté le 7 novembre 2012

jeudi 14 juin 2012

[LIVRE] En selle avec Michel


Après avoir terminé le livre sur Gunpei Yokoi, et avant de m'atteler à "La Bible Amiga", je me suis jeté dans la biographie de Michel Ancel parue, une fois n'est pas coutume, aux Éditions Pix'n Love et justement intitulée "Michel Ancel : Biographie d'un créateur de jeux vidéo français". Commandée il y a quelques semaines/mois, j'essaye petit à petit de faire diminuer ma pile de livres/jeux/films mais je crois que la tache sera plus difficile qu'escomptée, mais je compte tenir bon !

Daniel Ichbiah et Sébastien Mirc, des habitués des publications chez Pix'n Love (le premier est notamment l'auteur de "La saga des jeux vidéo" et le second touche à quasiment tout ce qui paraît chez Pix puisqu'il en est le co-fondateur) sont à l'écriture sur ce livre qui s'apparente plus, je vais être direct, à un publi-reportage qu'à une vrai biographie. Je pense que l'on peut mettre cette fâcheuse tendance sur le fait que le sieur Ancel est encore vivant et que cela freine sans doute le biographe éclairé. Contrairement à celle de Gunpei, je l'ai trouvé très consensuelle, très gentille et justifiant un peu trop tout ce qu'a pu faire Michel Ancel, même les actes "limites" commis durant son enfance et qui "l'ont forgé"... un peu facile.

À côté de ça, on y apprend tout de même des choses très intéressantes, notamment tout ce qui est le lancement d'UbiSoft et sa mise en marche à grands coups d'idées farfelues : réunir les jeunes recrues dans un château en Bretagne pour leur donner une autre vie que celles des barres HLM ou des villes dans lesquelles ils vivaient avant d'être engagés par UbiSoft, mais aussi pour les avoir aussi 24/7 sous la main et fédérer l'esprit de groupe. C'est aussi l'occasion de comprendre le développement des jeux faits dans un appartement (et non dans un garage comme le veut la légende urbaine ^^) et les liens qui peuvent se tisser entre un développeur et un graphiste, les deux seuls personnes sur le développement d'un jeu à la fin des années 80 et au début des années 90. Ce livre revient aussi sur les divers moments de la vie de Michel, ses femmes, ses enfants et ses "je t'aime moi non plus" avec UbiSoft qu'il va quitter deux fois, voire trois, mais chez qui il retournera à chaque fois. Autres passages intéressants, les rencontres entre Michel et ses divers collaborateurs sans qui les jeux "made in Ancel" ne seraient ce qu'ils sont. Ce sont ses collaborateurs qui, sous la houlette du chef d'orchestre Ancel bien évidemment, vont donner ses personnages et ses décors féériques à "Rayman", qui vont donner le scénario de "Beyond Good & Evil" (aka BGE), etc. On retiendra également la rencontre avec Christophe Heral qui apportera beaucoup aux environs musicaux des jeux de monsieur Ancel à partir du projet pharaonique, voire titanesque, que sera BGE.

Rempli d'interviews en tout genre, qui font un peu trop l'apologie du biographé, de nombreuses photos et captures d'écran, détaillant le parcours d'un français qui aura marqué le monde du jeu vidéo et attirant même l'attention d'un certain Peter Jackson et d'un autre Stephen Spielberg, ce livre n'en est pas moins intéressant à lire mais me semble trop "Ancel approved" et trop consensuel. J'ai aimé en apprendre sur les développements des jeux et sur l'ambiance qu'il pouvait y avoir (même si l'ambiance lors du développement de Rayman 3 n'est que peu abordé, nous disant seulement que ce n'était pas la joie tous les jours). Je conseille tout de même ce livre à ceux qui veulent en apprendre plus sur le parcours de Michel Ancel, sur cette époque où l'on pouvait développer des jeux avec une poignée de personnes, sur la naissance d'UbiSoft ou bien encore sur les liens entre Ancel et Jackson. Après, je ne vous cache pas que vous serez sans doute quelques fois un peu irrité de lire des passages que l'on dirait tout droit tirés d'une éloge posthume, sentant de temps à autre la guimauve et l'auto-satisfaction...


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/me n'a pas plus accroché que ça à cette bio...

Billet posté le 14 juin 2012

lundi 30 avril 2012

[LIVRE] Allez Gunpei, prends un Yoco, ça ira mieux !


Acheté depuis des mois, je ne m'étais pas encore lancé dans la lecture de l'ouvrage "Gunpei Yokoi : Vie & Philosophie du Dieu des jouets Nintendo" paru aux Éditions Pix'n Love. Pris de remords devant l'amoncellement de livres et jeux à finir (voire à commencer...), je me suis donc décidé à lire ce livre dédié à Gunpei Yokoi, l'homme derrière tant d'inventions ayant bouleversées la société Nintendo en particulier et le jeu vidéo en général.

L'ouvrage était initialement et uniquement sorti au Japon durant l'année 1997, peu de temps avant la mort de Gunpei Yokoi. Intitulé "Yokoi Gunpei Gemukan", il avait été écrit par Takefumi Makino qui avait obtenu du grand homme de nombreuses heures d'interviews et les avait compilées dans ce livre. Après une sortie en catimini, le livre devient vite introuvable et Florent Gorges réussira toutefois à se procurer un exemplaire en 2003 pour une somme relativement élevée. Il essayera de rentrer en contact avec l'auteur original pour lui proposer une version actualisée et traduite de son ouvrage, sans succès. Et puis le miracle s'est produit, Takefumi Makino a pris contact avec Florent Gorges, ils se sont rencontrés, ont échangé et voilà comment cette biographie est désormais disponible au prix modique de 18 EUR (à comparer avec les 200 EUR que Florent Gorges a déboursé pour acquérir la première version de l'ouvrage !).

Comme toujours chez Pix'n Love, l'ouvrage est classieux avec sa couverture brillante. Fort de 196 pages, il est richement agrémenté en photos et autres plans, ce qui contraste avec le livre MGS paru chez Console Syndrome Éditions mais il aurait été difficile de parler de jouets et d'innovations, comme celles qui ont été proposées par Gunpei Yokoi, sans avoir un visuel de celles-ci. Le découpage chronologique du livre est somme toute logique et permet de voir l'évolution dans la manière de concevoir du "génie", mais aussi l'importance acquise au fil des années par l'homme au sein de son entreprise. On commence donc par connaître la jeunesse et la genèse de l'homme, qui explique en grande partie comment il est devenu l'une des personnalités pivots de Nintendo en quelques années seulement.

Engagé comme ingénieur pour entretenir les machines de chez Nintendo (les machines qui confectionnaient les cartes à jouer et les Hanafuda), il va se faire pincer par le président de l'entreprise, Hiroshi Yamauchi, en train de concevoir un objet farfelu, une espèce de pince permettant de saisir des objets à quelques dizaines de centimètres de distance. Mais le président, loin d'enguirlander son employé, va lui proposer de transformer cet objet en jouet dans le but de le vendre. Ainsi venait de naître l'Ultra Hand, la première invention de Gunpei Yokoi pour Nintendo. S'en suivront ensuite l'Ultra Machine (un jouet lanceur de balles de ping-pong ressemblant aux lanceurs de balles de base-ball), le Love Tester (qui mesure le courant électrique "circulant" entre deux personnes afin d'établir leur degré d'affinité), la Lefty RX (une voiture radioguidée qui ne tourne qu'à gauche mais tellement peu chère qu'elle séduira les amateurs de modélisme à une époque où ces voitures coûtaient un bras) et tant d'autres jouets ou assimilés. Puis viendra le temps des pistolets opto-électroniques, que Gunpei Yokoi va décliner sous de multiples formes, du simple jouet d'enfant (un pistolet et un cowboy à viser, ou bien un jeu de tir au canard appelé... Duck Hunt !) au simulateur de ball-trap grandeur nature qui ne pouvait être "joué" qu'en intérieur, en passant par des bornes d'arcade reprenant de véritables vidéos. Ces pistolets seront d'ailleurs les prémices du Zapper que l'on retrouvera quelques années plus tard sur la NES avec le jeu... Duck Hunt, justement.

Puis viendra l'avènement des Game & Watch que Cocole et Dark Messiah connaissent bien, les bougres ^^ La chance a d'ailleurs beaucoup joué dans l'arrivée sur le marché de ces jouets électroniques, puisqu'il aura fallu que Gunpei Yokoi joue, le temps d'une journée et à contre-coeur, le chauffeur du Président et que ce dernier rencontre le président de Sharp pour que Hiroshi Yamauchi donne le feu vert à Gunpei Yokoi pour créer ces jeux, qu'il devra alors décliner en trois exemplaires différents, et ce à chaque nouvelle sortie ! Ce qui aboutira à la création de 59 Game & Watch différents, écoulés à plus de 40 millions d'exemplaires dans le monde. Les Game & Watch préfiguraient également le futur de Nintendo puisque c'est encore Gunpei Yokoi qui va inventer la croix multi-directionnelle, le fameux D-Pad, qui sera intégré au départ sur le Game & Watch Donkey Kong puis peu de temps après sur la manette de la Famicom/NES ! Puis, encore plus tard, il rejoindra le cahier des charges de la GameBoy, qui a failli coûter cher à Gunpei Yokoi, dans tous les sens du terme, car peu de temps avant sa sortie celle-ci n'apportait pas un angle de vision satisfaisant... Après l'échec de la Virtual Boy, il se penchera alors sur la nouvelle version de la GameBoy, aka la GameBoy Pocket.

Puis Gunpei Yokoi démissionne de chez Nintendo pour fonder Koto Laboratory, son entreprise qui travaillera sur des jeux Nintendo, mais aussi en collaboration avec Bandai pour le développement de leur console portable, la WonderSwan, que Gunpei Yokoi ne verra jamais de son vivant puisqu'il mourra peu de temps avant, des suites d'un accident de la route (il sera fauché en pleine nuit par une voiture après avoir accidenté sa propre voiture...). Mais l'héritage de Gunpei Yokoi, et sa philosophie orientée sur l'utilisation des technologies désuètes (ce qui explique le choix de l'écran LCD des G&W, du noir et blanc pour la GameBoy, etc.) reste encore au coeur de la philosophie de Nintendo (il n'y a qu'à voir la sortie de la DS ou encore de la Wii, et sans doute de la Wii U !).

Ce livre est un plaisir, que dis-je, un régal à lire ! On s'y plonge et on en ressort de temps à autre parce qu'on a faim ou parce qu'une envie pressante se fait ressentir, mais c'est tout ^^
Takefumi Makino avait eu la chance d'interviewer Gunpei Yokoi, ce qui donne au livre un côté "biographie officiel" remplie d'anecdotes intéressantes et savoureuses. Si vous hésitez à l'acheter, n'hésitez plus ! Et si le possédez déjà, lisez le ! Petit bémol pour nuancer le tout, il y a des redondances entre le texte et la retransmission des interviews qui racontent souvent la même chose, mais bon, mieux vaut deux fois que pas du tout ! ^^


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/me l'a lu quasiment d'une traite !

Billet posté le 29 avril 2012

vendredi 20 avril 2012

[LIVRE] Ma rencontre avec DUNE



Dune, le livre, le chef d'oeuvre.

Je vais d'abord vous raconter ma découverte de Dune qui est très liée à l'Amiga, comme souvent avec moi ^^ Ce fût d'abord la découverte d'un jeu, puis d'un roman, d'un film et enfin d'une série, mais c'est également la découverte d'une manière de penser les hommes et le monde.

Pour moi, Frank Herbert n'est pas qu'un maître de la science-fiction (d'ailleurs, pour moi, Lucas ne lui arrive même pas à la hauteur du petit doigt de pied ^^), mais il est également un maître en écriture et en "culture générale" en générale... Ma rencontre avec cette oeuvre a été originale et intéressante... Tout a commencé le jour où mon nouveau voisin, je venais tout juste de déménager, m'a prêté quelques jeux Amiga (un tiroir de commode rempli de disquettes... un tiroir sur cinq). Ne sachant que faire et ne sachant même pas copier des disquettes, je n'ai alors fait qu'essayer tous ses jeux... et c'est là que je suis tombé sur trois disquettes sur lesquelles étaient griffonnées "Dune" à la main. C'était un jeu d'aventure que j'ai alors essayé du bout des doigts, si je peux dire, sans m'y attarder plus que ça, devant essayer toutes les autres disquettes... et me laissant alors peu de temps pour chaque jeu. Après cet essai qui m'avait pourtant plu, je n'y ai pas rejoué pendant plus de deux ans. Fin 1995, un ami, Rémi pour ne pas le citer, s'est acheté un PC tout beau tout neuf, un 486 DX 4/100 ce qui était une machine de guerre pour l'époque. Il m'a demandé ce qu'il y avait comme jeux intéressants sur ordi, lui qui n'avait connu que les consoles, à l'inverse de moi. Je lui ai alors sorti les grands classiques comme "FlashBack", "Another World" ou encore "Croisière pour un Cadavre". Quelques temps plus tard, il m'a demandé ce que je pensais de "Dune". Je lui ai répondu que le peu que j'avais vu m'avait semblé excellent. Il se l'est procuré. Après avoir passé quelques après-midi avec lui à jouer à "Dune", ce jeu me semblait indispensable ! J'ai tanné mon voisin pour savoir s'il avait encore les disquettes de "Dune", et là, ô joie et ô bonheur, le jeu était encore en sa possession. Je lui ai arraché les disquettes des mains et j'ai foncé jouer sur mon A500... Après l'avoir fini, le bonheur s'est installé doucement en moi, me laissant une vague mais persistante impression de joie.

Il va me falloir attendre deux autres années pour découvrir par hasard, au détour d'un passage dans le rayon SF de la médiathèque de mon lycée, un livre du nom de "Dune" et écrit par un certain Frank Herbert. Je l'ai emprunté sans savoir s'il y avait un lien avec le jeu, même si la quatrième de couverture le laissait fortement présager. Quel ne fût pas ma surprise de retrouver l'univers du jeu dans un livre... C'était complexe, beau et j'ai voyagé dans un monde enivrant et terrible à la fois. Après avoir dévoré le premier tome, je me suis rendu compte que la suite n'était pas à la médiathèque, malédiction... Je me suis fait plaisir, et j'ai acheté le tome 2. Puis voyant qu'il existait une suite à la suite, je l'ai aussi acheté... Finalement, j'ai acheté toute la collection du "Cycle de Dune" que j'ai lu en six mois environ (soit 7 tomes de 500-600 pages chacun...). Et depuis, tous les cinq ans environ, je me relis l'intégrale de "Dune". Et grâce à cette oeuvre, j'ai aussi découvert l'auteur pour lequel je me suis passionné. J'ai donc aussi acheté et lu la majorité de ses autres livres et recueils de nouvelles. Et si je ne devais en conseiller qu'un parmi tous ses autres titres, ce serait le "Cycle des Saboteurs", comprenant "L'étoile et le fouet" et "Dosadi". Mais le "Cycle du Programme Conscience" est très bon aussi, et c'est sans compter sur des one-shoots comme "Le dragon sous la mer" ou encore "La mort blanche".

C'est tout à fait par hasard encore une fois que j'ai découvert le film éponyme de David Lynch. Alors que je regardais la télévision un soir d'hiver, durant cette belle année 1997, je suis tombé nez à nez avec une publicité sur un film en kiosque avec fascicule: "Dune". Je me suis précipité chez mon marchand de journaux le plus proche (moins de 100 mètres à l'époque) et j'ai acheté la cassette vidéo (oui, cassette, l'ancêtre du DVD !) désirée. Après un premier visionnage, j'ai trouvé que la vision de Lynch était intéressante mais un peu désuète par rapport à l'ampleur du livre. Toutefois en lisant le fascicule, j'ai découvert que le film initial de Lynch devait durer près de quatre heures à la base. Après une quête de quatre années pour obtenir, en vain, des informations sur cette version longue, coupée par le producteur Dino De Laurentiis (je n'ai pas beaucoup cherché non plus ^^), j'ai découvert dans un magazine de cinéma ("Mad Movies" pour ne pas le citer) un reportage sur la série télévisée qui était en cours de finalisation. J'étais d'ailleurs aux anges en apprenant que M6 avait acheté les droits et devait sortir un DVD avec 1h30 de scènes coupées, soit quasiment un épisode supplémentaires par rapport aux trois épisodes originaux qui duraient en tout 4h30. Mais, ce qui m'excita encore plus se trouvait à côté de ce reportage, dans un petit encart réservé aux DVDs imports zone 2 et intitulé "Dune: TV Edition", qui est en fait la version de David Lynch avec une heure de scène coupée. Ne trouvant cette version que sur le site, peu connu à l'époque, CDiscount, j'ai tenté ma chance et j'ai passé commande, avec paiement par chèque (eh oui, pas de CB à l'époque) ! Et j'ai reçu mon DVD, uniquement disponible en VO, sans sous-titres et avec une image pas terrible... ce qui ne m'a pas empêché d'apprécier ce "remontage", bien au contraire. Cette version est tout de suite plus fidèle au roman en rajoutant des intrigues et une vraie présentation de Dune sans la voix d'Irulan. Mais David Lynch a refusé d'être créditer de ce montage qu'il n'a donc pas accepté, c'est pour cela que l'on retrouve son pseudonyme dans les crédits, à savoir Alan Smithee. Pour la série TV, j'allais de déconvenues en déconvenues. M6 n'avait finalement pas acheté les droits de diffusion , c'était Canal +. Or je ne possédait pas Canal+... Après avoir motivé un pote pour qu'il demande à son père de les enregistrer, nous avons visionné la série ensemble, en étouffant des rires à chaque "toile tendue" qui passait dans les scènes du désert. Malgré cela, la série est excellente et j'ai donc attendu la sortie du DVD avec impatience. Passant au Forum de Besançon par hasard, encore et toujours, j'ai vu un coffret intitulé "Frank Herbert's Dune". J'ai craqué sur le champ sans chercher à comprendre. Arrivé chez moi, quelle ne fût pas ma désillusion en voyant qu'il n'y avait point de scène coupée mais la démo du jeu PC, argh... Après avoir revu deux fois cette série, je me suis décidé à regarder les quelques bonus planqués deci delà, et j'ai appris qu'une suite était prévu: "Le Messie de Dune", "Les enfants de Dune" et "L'Empereur-Dieu de Dune" allaient être réunis afin de faire une autre série en trois épisodes... Et cette mini-série est toute aussi excellente que la première !

J'ai aussi acheté la version ultime américaine, parce que je ne pensais pas  qu'elle allait sortir en France... Cette version apporte une image sublimée de la version "officielle" mais sans sous-titres, ni français ni même anglais. Mais celle-ci étant tellement belle, je ne regrette pas mon achat, même si j'ai également profité de la ressortie en DVD de cette version dite "Ultimate" en France, que j'ai trouvé en occasion dans mon magasin préféré alors que j'étais en route pour l'acheter neuve ! Elle apporte elle aussi une version restaurée, aussi sublime que la version américaine, du film ainsi que la version TV, qui elle possède toujours une image plus que moyenne mais avec les sous-titres français ! Si vous devez acheter une version, c'est donc cette dernière que je vous conseille. Je ne me suis pas encore penché sur le cas de la version blu-ray mais il semble que l'image soit ici aussi très belle mais pas de version "longue" en vue...

Maintenant, si vous êtes fan de Dune comme moi, que vous avez tout vu, tout lu, tout joué (Dune II, Dune 2000,  Dune's Emperor, etc.), vous pouvez toujours vous jetez sur les ouvrages écrits par le fils de Frank, à savoir Brian Herbert, écrits en collaboration avec Kevin J. Anderson. Bon, se jeter est peut-être un peu "exagéré" comme expression, mais je dois avouer que j'avais bien aimé la première trilogie qui est en fait une préquelle à Dune : le "Cycle des maisons" ("La maison des Atréïdes", "La maison Harkonnen" et "La maison Corrino"). Mais je n'ai pas accroché du tout à la préquelle de la préquelle... Du coup, je n'ai pas du tout regardé pour les suites à Dune des mêmes auteurs, à vous de voir donc.



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/me vous fera un petit test de "Dune" sur Amiga prochainement, promis ^^ 

Billet posté le 20 avril 2012 

mercredi 22 février 2012

[LIVRE] Stop ou encore ? Start!




Avant de ne plus pondre un seul billet pour ce blog pour cause de “Vita aigüe”, voici un nouveau billet consacré à un autre ouvrage dédié aux jeux vidéo ! Après le livre MGS de Console Syndrome Éditions, je me suis lancé dans la lecture du livre “Start! La grande histoire des jeux vidéo” d'Erwan Cario, l'homme derrière le micro de l'un des meilleurs podcasts consacrés aux jeux vidéo, à savoir “Silence, on joue” dans lequel on retrouve également Clément Apap, Patrick Hellio, Monsieur Phal et de temps à autre Joël Métreau. Le sieur Cario, en plus de ce podcast, bosse chez Libération et écrit des articles/critiques de jeux (ça tombe bien vous allez me dire) et de films. Le monsieur a donc le bagout nécessaire, la connaissance et un peu le style également pour écrire un ouvrage dédié à l'Histoire, avec un h majuscule, du jeu vidéo.

Nous sommes avec ce livre paru aux Éditions La Martinière aux antipodes du livre de Console Syndrome Éditions, avec des pages chargées en photos et autres captures d'écran ou bien affiches. Le texte est même généralement “noyé” sous ce flot d'images qui se trouve de toute part (même si les quelques scans agrémentant ce billet ne donnent pas cette impression). Mais n'ayez crainte, le texte reste parfaitement visible et lisible ^.^

Le livre est découpé en période plutôt bien pensée, chaque période reprenant effectivement l'Histoire du jeu vidéo par “pans entiers” plus ou moins thématiques, même chronologico-thématique. Pour ma part et pour ne rien vous cacher, j'ai été particulièrement friand de la période pré-playstation qui représente pas moins de cinq chapitres du livre, à savoir “Avant 1972 ; la préhistoire du jeu vidéo”, “1972-1983 ; l'âge de Pong”, “1976-1983 ; l'âge des cartouches”, “1983-1990 ; l'âge de Nintendo”, “1990-1995 ; l'âge des genres”. Cette partie représente 110 des 206 pages disponibles, ce qui est pas mal mais on sent que son auteur est sans doute plus à l'aise avec la période plus récente, et certes plus riche également, puis “1995-1999 ; l'âge Playstation”, “1999-2005 ; l'âge connecté” et “De 2005 à aujourd'hui ; l'âge du mouvement” représente tout de même 50% du livre. Soit, l'actualité est plus riche mais elle est aussi plus récente et plus dans nos mémoires, mais c'est le parti pris qui permet quand même de retracer l'évolution du jeu vidéo de ses origines à aujourd'hui.

Intéressant à lire, facile à lire, le livre n'est cependant pas exempt de bourdes (comme le film Mario qui serait sorti en 1984) et n'est pas non plus exhaustif. En effet, il y manque par exemple la Neo Geo, alors qu'elle est considérée comme la Rolls des consoles pour un grand nombre de joueurs. Mais le plus gênant pour moi, ce sont les trois pages qui traitent de l'Atari et de l'Amiga, sans même aborder l'Amstrad (de mémoire...). Ces trois pages sont plus que légères et ce n'est pas Patrick Hellio qui dirait le contraire ! ^.^

La partie sur l'Histoire pré-Playstation est intéressante même si elle est relativement survolée, retraçant un pan du vidéo-ludisme que très peu de gamers a connu dans son intégralité surtout si on y ajoute la période pré-Pong. Celle-ci est d'ailleurs très documentée, détaillée et garnie de moult photographies et documents d'archive. On y apprend un tas de choses et on découvre les prémices de ce qui va devenir un média de poids aujourd'hui, ce qui étonne/étonnerait sans doute ses premiers créateurs. Certaines affirmations d'Erwan Cario feront sans doute grimacer les puristes et connaisseurs (le prix du Game Boy est un peu sur-évalué par exemple), et certains passages trop rapides nous laissent quelque fois sur notre faim. Quant à la partie Playstation et post-Playstation, elle est aussi intéressante à lire mais est aussi plus connue et donc moins riche en anecdotes croustillantes. Et puis, je ne comprends toujours pas comment Erwan Cario peut continuer de dire de GTA IV qu'il est “Le plus grand jeu du monde”... Bon, les goûts et les couleurs, tout ça, mais quand même. Autant, je veux bien avouer qu'il a apporté des ingrédients indispensables aux genres avec une narration et un environnement narratif maîtrisés, autant je reste sceptique devant cette affirmation. Après, nous avons tous notre “plus grand jeu du monde”, mais de là à l'écrire noir sur blanc dans ce qui se veut “La grande histoire du jeu vidéo”, ça me dérange un peu. Rien de dramatique non plus, mais quand même.
J'ai pour ma part bien aimé la dernière partie de chaque chapitre intitulée “Et vous, à quoi jouiez-vous ?” qui montre les “jeux marquants” de chaque période.

Après, est-ce que ce livre est à conseiller à tout le monde, je ne le pense pas même s'il ravira la majorité. Pointu sans trop en faire, il permet d'aborder l'Histoire des jeux vidéo de manière simple et relativement exhaustive et plaira ainsi aux nouveaux joueurs, aux anciens joueurs ne s'étant pas ou peu intéressés au média en lui-même et il pourra même plaire aux non joueurs qui y découvriront une histoire, l'histoire du jeu vidéo, et il pourrait éventuellement leur donner l'envie de s'y mettre. Par contre, je ne vois pas quel serait l'intérêt pour un érudit en jeu vidéo d'acheter ce livre. J'ai pour ma part appris peu de choses (un minimum quand même), alors je n'ose imaginer ce qu'il en serait des accrocs aux trivia et autres anecdotes et histoires en tout genre, surtout vu les quelques concessions/omissions faites.


J'ai pour ma part bien aimé le style, efficace et clair, la maquette, mixant un grand nombre d'images/photos avec du texte tout en restant parfaitement clair, le choix des photos et plus généralement le livre. Je le recommande à la majorité des personnes intéressées par l'Histoire des jeux vidéo aimant les beaux livres avec une belle maquette. Le livre est rempli de belles images et fait honneur à notre média préféré. Par contre, si vous êtes un petit peu pointilleux et fin connaisseur du média, l'achat est loin d'être un indispensable même s'il faut reconnaître que l'ouvrage est beau et pourra, même pour ces derniers, faire parti de leur bibliothèque sans rougir.


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/me est content de son achat, il commence, avec les Pix'n Love, le livre MGS et ce dernier, à avoir une belle collection.



Billet posté le 22 février 2012

vendredi 3 février 2012

[LIVRE] MGS, une oeuvre "cute" de Hideo Kojima ?




On continue avec un nouveau billet sur le tout nouveau livre de "Console Syndrome Éditions" et vendu par les "Éditions Pix'n Love" ! À ce rythme là, à la fin du mois, j'aurai fait plus de billets en un mois que durant toute la vie de ce blog... ! Pari tenu ! Ou pas... ^.^

Pix'n Love, après avoir fait un teasing savamment distillé via Twitter, Facebook et son blog, a enfin dévoilé l'existence du livre "Metal Gear Solid, une oeuvre culte de Hideo Kojima" la semaine dernière. Étant un fan inconditionnel de la série depuis le premier épisode "Solid" sorti sur PS1, j'ai commandé mon ouvrage le jour même ! Écrit par Nicolas Courcier, Mehdi El Kanafi et Damien Mecheri pour Console Syndrome Éditions (à qui l'on doit des ouvrages sur la saga "Assassin's Creed" et "Zelda"), ce livre a la particularité, comme le livre sur Zelda d'ailleurs, de n'avoir AUCUNE image et ou dessin. Il va donc falloir lire... et 200 pages en plus ! Heureusement, dès que l'on est plongé dans le livre, on a du mal d'en ressortir, preuve s'il en est qu'il est intéressant. Et si vous n'êtes pas convaincu, sachez que j'ai engouffré près de la moitié du livre en une soirée et que je l'ai terminé en trois soirées.

Passons maintenant au livre en lui-même. L'ouvrage est beau, avec une couverture cartonnée et vernis sur laquelle apparaissent les noms des personnages des jeux (cela se voit peu sur les photos qui émaillent ce billet, car noir mat sur noir brillant, ça ne passe pas bien au flash ^.^). Le papier est lui aussi d'un bon grammage et la police de caractère utilisée est d'une taille raisonnable pour une lecture sereine. Bref, un beau livre qu'on n'a pas honte de mettre dans sa bibliothèque. Seul petit bémol, il manque le petit fil qui sert de marque-page, très pratique et courant dans les livres ayant cette qualité visuelle extérieure, et puis c'est fort pratique quand même ^.^

Le contenant étant plus que satisfaisant, qu'en est-il du contenu ? Afin d'éviter le sempiternel livre chronologique, les auteurs ont opté pour des thèmes qui sont eux-mêmes ensuite traités de manière chronologique, en se basant soit sur les dates de sortie des jeux soit sur les dates des faits décrits dans les jeux. On commence donc par des présentations de Konami puis de Kojima (dans laquelle j'ai appris qu'il avait travaillé sur des jeux de drague !), concises mais suffisamment détaillées. Ensuite, une vingtaine de pages sont dédiées à la genèse des jeux principaux de la série (exit donc "Metal Gear Acid" ou "Arcade" ou "Digital Graphic Novel" que l'on retrouvera plus tard). Ainsi, on apprend que Kojima a bien essayé de passer la main à maintes reprises mais qu'il est toujours revenu à la direction des divers MGS par amour pour sa franchise, mais aussi parce qu'aucune personne chez Konami, puis chez Kojima Productions, n'a eu le courage de prendre la place du maître. On y apprend aussi des petites pépites, comme le pourquoi du comment Kojima s'est lancé dans une suite à "Metal Gear" alors qu'il n'était pas particulièrement intéressé au départ. Agrémenté de notes, ces vingt pages sont intéressantes pour comprendre ce qui a poussé Kojima et ses équipes à faire toutes ces suites !

Puis vient la partie qui m'intéressait le plus, celle sur l'histoire racontée dans les jeux. Cette rétrospective tient sur près d'une centaine de pages et retrace l'histoire des Philosophes et des Patriotes, de la Mission Vertueuse et de la mission Snake Eater, des Militaires Sans Frontières, de Outer Heaven, de Zanzibarland, de Shadow Moses, du tanker et du Big Shell, et explique les événements Sons of the Patriots (qui devient Guns of the Patriots et toute l'épopée de Old Snake). Bref, un beau panorama de toute l'histoire des jeux, avec une fois encore des notes et détails supplémentaires qui sont toutefois ici moins croustillants et plus connus, en tout cas de moi ^.^. Relire tout l'historique des Metal Gear et Metal Gear Solid est un vrai plaisir qui remet en perspective des événements par rapport à d'autres qu'on avait forcément oublié entre deux parties et deux jeux différents. Bien évidemment, il faut ici relater les différents combats qui se déroulent tout au long de la saga, ce qui n'est pas chose évidente à l'écrit. Les auteurs s'en sortent plutôt bien même si cela reste quelque fois un peu "lourd" à lire (Big boss terrasse X, Big boss découpe le Metal Gear truc, Snake annihile Y, etc.). Cette partie est également celle qui a le plus de soucis "technique" puisqu'elle n'est pas exempte d'oubli de mots, de fautes de grammaire et de tournures malencontreuses et répétées. Cependant le plus important est ici bien retranscrit, à savoir le fil conducteur de toute l'histoire qui permet enfin d'avoir une vision d'ensemble sur près d'une dizaine de jeux, tous inter-dépendants les uns des autres.

Le chapitre V est dédié aux mécaniques de jeu et aux différents systèmes mis en place au cours des vingt-cinq années écoulées entre la première et la dernière mouture du jeu de Kojima. Courant sur une petite trentaine de pages, ce retour sur les jeux en eux-mêmes est une fois encore intéressant à lire même s'il reprend une partie des choses déjà lues dans les précédents chapitres. Il permet toutefois de voir l'évolution dans la saga. Le chapitre VI revient très brièvement, pour ne pas dire en coup de vent, sur les épisodes "parallèles" de la série... Dommage, j'aurais aimé un petit point sur le scénario de ceux-ci, même s'ils ne font pas partis de l'histoire canonique. Enfin un peu moins factuel, le chapitre VII s'intéresse au décryptage des jeux en abordant divers thèmes plus intéressants les uns que les autres. Mon attention se sera particulièrement porté sur les parties intitulées "Briser le quatrième mur" et "Immersion contre crédibilité", ainsi que celles dédiées aux "Thématiques développées par chaque opus". Même si encore une fois les idées qui y sont traitées ne sont pas toutes nouvelles, elles sont toutes intéressantes à lire. Le tout dernier chapitre est quant à lui consacré à la musique dans MGS, à son évolution en terme de compositeur, mais aussi en terme de musicalité. Je suis de l'avis des auteurs concernant les bandes originales dont la meilleure pour moi reste, et de loin, celle de MGS3 avec quand même un gros coup de coeur pour l'opening theme de MGS2 ! Ah, Harry Gregson-Williams et ce trailer de malade de l'E3 2000 ! ^.^



Ma première impression était très bonne et elle s'est confortée au fil des pages lues. Je dois avouer que j'ai été un petit peu déçu par le côté rédactionnel au sens premier du terme : le style, la qualité d'écriture et le manque plus ou moins flagrant de relecture/correction (principalement pour le chapitre IV dédié à l'histoire contée dans les jeux). Malgré cela le contenu est intéressant, fouillé et la partie réflexion est bien déroulée, même si elle n'est pas très innovante. Si vous êtes fan du serpent et de l'oeuvre qui lui est dédié, alors ce livre est fait pour vous à moins que vous ne connaissiez la saga sur le bout des doigts. Car même si le contenu est riche, il est loin d'être exclusif et méconnu mais il s'agit d'une bonne compilation à la parure classieuse. Si vous souhaitez découvrir la saga, ce livre est aussi fait pour vous, même si je conseillerais peut-être d'attendre une hypothétique deuxième édition revue et corrigée (au moins pour la partie "histoire").


Site internet : http://www.consolesyndrome.com

Pour passer commande : Le livre chez Pix'n Love Éditions


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/me a trouvé ce livre très bon... mais ouille le chapitre IV...



Billet posté le 3 février 2012

dimanche 4 avril 2010

[LIVRE] Les autres gens, une autre vision de la BD en ligne



Vous connaissez tous les blogs BDs, ces blogs qui, au lieu d'avoir des billets textuels, ont des minis BDs (aussi appelés strips) de quelques cases (en général 4). Certains font aussi des dessins humoristiques en 1 case (comme M. Vidberg et son "Actu en patates"), d'autres varient selon leur humeur (comme le "YodaBlog" qui pastiche merveilleusement bien l'univers de Star Wars) et enfin certains utilisent même abusivement du Flash pour afficher leurs dessins alors que ce ne sont que des images JPEG (comme le tout même très bon "BouletCorp"). Bref, vous connaissez ces blogs, mais ne connaissez sans doute pas, ou alors je comprends pourquoi vous lisez ce blog ^.^, "Les autres gens", un nouveau genre/principe de BDs en ligne, rien que ça.

Difficile de résumer l'idée en quelques mots, qui est pourtant une idée toute simple. Vous prenez donc un scénariste fan de séries télé, Thomas Cadène dans le cas présent, vous le mélangez avec différents dessinateurs, vous laissez mijoter à feu doux et vous saupoudrez le tout d'une sortie quotidienne, et vous avez une petite idée de ce que "Les autres gens" peut être. Le principe rappelle un peu l'idée des télénovelas diffusées en Amérique Latine, c'est d'ailleurs pour ça que le terme "bédénovela" est souvent employé pour décrire cette initiative. Pour faire plus clair, Thomas Cadène écrit le scénario de chaque "journée" (qui fera au final entre 30 et 40 cases), et un dessinateur s'occupe de mettre en dessin son scénario. Mais le dessinateur n'est jamais le même d'un jour sur l'autre, ce qui permet d'avoir une histoire très fournie chaque jour puisque le dessinateur a presque un mois pour rendre son oeuvre. Cela permet également d'avoir une patte/charte graphique différente tous les jours. Le nombre de dessinateurs participants à cette nouvelle forme de diffusion est assez conséquent, jugé par vous-même : Alexandre Franc, Aseyn, Bandini, Bastien Vivès, Camille Jourdy, Chloé Cruchaudet, Clotka, Erwann Surcouf, Manu XYZ, Manuele Fior, Margot Scesa, Marion Montaigne, Nicolas Némiri, Niko Henrichon, Olivier Martin, Philippe Scoffoni, Sébastien Vassant, Singeon, Tanxxx, The Black Frog, Thomas Allart, Thomas Cadene, Vincent Sorel ! Soit 23 dessinateurs (en sachant qu'il y a une mise à jour du site cinq fois par semaine, chaque dessinateur a un petit mois pour faire sa "journée").

L'idée et l'envie de Thomas Cadène est de faire durer cette bédénovela dans le temps, et c'est pour cela que le site est payant. En effet, il ne pense pas qu'il soit possible de faire venir des dessinateurs, de leur imposer une deadline et un scénario, sans les rémunérer. D'ailleurs, Thomas Cadène s'en explique dans le 8ème podcast d'Ecrans.fr : « Là, en terme de travail, on se situe entre le blog et la bande dessinée traditionnelle. Les 23 épisodes du mois de mars ont nécessité près de deux mois de travail cumulé, deux mois si un seul auteur s'en était occupé. Il fallait que ce soit rémunérateur pour que le projet ait un sens. »
C'est pourquoi l'accès à cette BD est payant. 2,79 EUR par mois (avec des tarifs "dégressifs" si l'on prend un abonnement de 6 mois ou d'un an). « 2,79 euros pour l'équivalent d'une centaine de pages de BD par mois. Aucun blog ne peut rivaliser, et n'importe quel amateur de BD sait que pour 2,79 euros, on n'a rien. » Mais n'ayez craint, vous pouvez découvrir le premier mois (celui de Mars) gratuitement pour vous faire votre propre idée sur "Les autres gens", il ne vous faudra que vous inscrire sur le site.

Maîtrisant parfaitement la narration (du moins pour le moment et de ce que j'en ai lu, oui, j'avoue, je ne connaissais pas Thomas Cadène avant d'avoir écouté le podcast d'Ecrans.fr et d'avoir lu "Les autres gens"), chaque épisode se termine par un cliffhanger plus ou moins insoutenable qui vous donne forcément l'envie d'en découvrir plus. Du coup, début Avril, je me suis trouvé comme deux ronds de flan quand j'ai vu que je ne pouvais plus lire ma dose de BD journalière... Je me suis donc abonné pour un mois ! Et je ne le regrette pas, pour le moment en tout cas ^.^
Bien sûr certains argueront, et à juste titre sans doute, que payer pour lire une BD en ligne, c'est quand même un peu abusé, mais il faut aussi remettre le tout en perspective, voir la masse de boulot abattue et délivrée, sans oublier le fait que pour ce prix là, on a un rapport quantité/prix assez impressionnant par rapport à une BD traditionnel. Bref, l'idée fera sans doute son bonhomme de chemin (je l'espère en tout cas) et je ne peux que souhaiter une longue continuation à Thomas Cadène et ses acolytes sur "Les autres gens".

PS : Les dessins illustrant ce billet sont issus de la BD "Les autres gens". Vous pouvez voir les différents styles correspondant à quatre dessinateurs différents (4 parmi 23 !). Ici, de haut en bas : Alexandre Franc, Bandini, Vincent Sorel et Clotka.


Site internet : http://www.lesautresgens.com

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/me n'a même pas donné le pitch de cette BD... Mathilde gagne, malgré elle, à EuroMillions alors qu'elle est étudiante en droit. Sa vie, et celle de ses amis, sera alors bouleversée, bien différente de celles des "autres gens" ^.^

Billet posté le 4 Avril 2010

lundi 29 mars 2010

[LIVRE] Quand les robots envahissent la planète !



Pour faire plaisir à Yakana qui m'a joliment traité de "Vendu!" pour avoir fait mon partenariat avec TopAchat (sans doute jaloux de ne pas s'être vu proposé la même chose ou alors il a peur que mes tests ne soient plus objectifs et que je prenne peur de mes dires par risque de sanctions ^.^), je continue avec un "partenariat" avec le magazine Planète Robots dont le rédacteur en chef n'est autre que Frédéric 'Screetch' Boisdron que vous ne connaissez peut-être pas si vous n'êtes pas amigaïste (tout du moins amigaïste qui suit un peu l'actualité de notre petit monde).

Pourquoi un partenariat avec ce magazine ? Tout simplement parce que j'ai écrit un article pour ce numéro 3. Vous pourrez donc y retrouver trois petites pages écrites par moi-même. Bon, ce ne sont que trois pages, mais c'est la première fois de ma vie que je suis publié en kiosque sous mon vrai nom et avec un véritable article (la dernière fois, c'était dans feu Gaming avec un test flash de "Manhunt" publié dans une petite colonne à la fin du magazine et sous mon pseudo, ah, que de souvenirs... voir "photo" ci-contre ^.^). Cet article est dédié à MorphOS et à l'Efika 5200B (une toute petite carte-mère qui fait fonctionner ce système d'exploitation amiga) et à la possibilité d'utiliser ceux-ci pour créer un robot. D'ailleurs, si vous avez un Mac Mini G4, je vous invite à tester le "liveCD" de MorphOS, puisque ce dernier est désormais compatible avec les Mac Mini G4 et devrait prochainement être compatible PowerMac et même PowerBook !!

Bien évidemment, vous vous dites que vous n'allez pas acheter un magazine pour cette raison, mais sachez que vous pourrez aussi y lire des articles écrits par Cyril "Crevette" Drevet qui marie ici sa passion pour les voitures et pour l'informatique/robotique. Vous y retrouverez aussi des tests, des news, des tutoriels, etc. Bref, un vrai magazine, pas trop cher (5,90 EUR pour un bimestriel, c'est plus qu'honnête) avec très peu de publicité (moins de 10 pages) et, comble du raffinement, il sort presque à chaque fois en même temps qu'IG Magazine, si ça c'est pas un signe ! ^.^

Bref, j'arrête de tergiverser et je vous donne le lien vers le sommaire de ce magazine qui devrait vite devenir un incontournable pour vous : Sommaire du n°3 de Planète Robots sur RobotImpact.com


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Vous pourrez même retrouver ce bon vieux Bruno Bonnell (souvenez-vous des jeux Infogrames et du "Bruno Bonnell présente" ^.^) dans le numéro 2 !


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/me est phénoménal ! Ben oui, il est dans le journal ^.^



Billet posté le 29 Mars 2010

jeudi 5 mars 2009

[LIVRE] Gameblog sur papier ?




Si vous êtes comme moi des inconditionnels des podcasts de Gameblog.fr (et si vous ne l'êtes pas je vous le conseille, tout comme je vous conseille la lecture de ce site tenu par les anciens de Joypad et Playstation Magazine, qui avaient ensuite créés le mythique Gaming), vous avez du entendre JulienC parler d'un certain nouveau magazine qui allait sortir en kiosque prochainement.

Ce nouveau magazine, édité par Ankama Presse, s'appellera "IG" soit "InGame". Le prix n'a pour l'instant pas encore été communiqué mais on sait d'ores et déjà qu'il pèsera "sa livre" (oui, 500 grammes, le tout © Trazom ^.^) et que ce sera un bimestriel composé de 244 pages sans aucune publicité !

En furetant sur le net à la recherche d'informations, je suis tombé sur cet article chez Manga-News et sur cet autre article sur le site de l'Association Française du Jeu Vidéo. On y apprend qu'IG ne se cantonnera pas à une seule plateforme mais parlera aussi bien des consoles de salon que des consoles/téléphones portables ou des ordinateurs, que ce soit le PC ou le Mac et s'intéressera même au jeu "internet" (les jeux disponibles via les nabigateurs internet, amha).

Évidemment, IG ne passera pas au crible l'actualité puisqu'un bimestriel ne pourrait pas rivaliser avec les actualités qui tombent sur internet tous les jours (voire toutes les minutes...). Il se composera en fait de tests, de dossiers (qui seront culturels, historiques ou bien encore économiques), de portraits, d'interviews et de rétrospective. Son approche se définit comme ouverte, dans le sens où il ne s'adressera pas aux enfants ou ados kikoolol (contrairement à certains magazines dont je tairais le nom) sans non plus s'adresser aux joueurs les plus extrêmes. IG se veut donc ouvert et accessible à tous, pari audacieux qui pourrait payer mais qui pourrait aussi décevoir... Seul le premier numéro et les suivants, si suivant il y a, pourront répondre à cette question. Mais bon, soyons relativement rassuré quand même puisque la rédaction de Gameblog, dont les preuves ne sont plus à faire, sera en partie derrière ce magazine !

IG veut aussi faire la part belle à l'histoire du jeu vidéo, on devrait donc retrouver dans ce premier numéro des dossiers sur les débuts d'Apple et de Sega ou bien encore une rétrospective sur la saga Street Fighter. Bref, ami nostalgeek de tous poils et amoureux de l'Histoire avec un grand H (oui, j'y tiens), voilà qui devrait vous plaire (moi, j'en ai déjà l'eau à la bouche !).

IG devrait également mettre en avant les créateurs de notre petit planète vidéo-ludique via des portraits et autres interviews. Certes, rien d'exceptionnel dans tout cela mais le fait que l'on réunisse tout ceci dans un même et seul magazine français (Edge le fait déjà pas mal) pourrait être son atout maître.

Enfin et pour finir, il vous faudra donc retenir une date : Mercredi 25 Mars 2009, date de sortie en kiosque de ce "InGame Magazine" ! Le magazine devrait être tiré à 31.000 exemplaires, ce qui fait peu. Du coup, j'espère que, contrairement à Amusement, il sera aisément trouvable...

[EDIT]
Petite information de dernière minute, il semblerait qu'IG soit proposé à 7 EUR dans les kiosques. Reste à voir si les commandes par le net seront possible et à un tarif honnête (pas comme Amusement... encore lui), au cas où il soit introuvable de part chez moi.
[/EDIT]

[EDIT BIS]
Finalement, le prix sera de 8,50 EUR et c'est Ankama lui même qui le dit !
De plus, le site du magazine a été officiellement lancé et vous pouvez déjà y lire quelques planches du futur magazine disponibles au format PDF. Notez par ailleurs que le forum officiel du magazine est quant à lui hébergé chez Gameblog.fr ! Enfin, une formule d'abonnement devrait être proposée sous peu.

Site internet : http://www.ig-magazine.com

Forum officiel : http://www.gameblog.fr/forum/index.php?showforum=34

Et pour ceux qui ne le trouveraient pas en kiosque mercredi prochain, il sera possible de l'acheter via le site Ankama-Shop.com dixit un responsable d'IG Mag :
Bonjour,

Merci pour vos encouragements !
J'espère que le numéro 1 répondra à vos attentes et que le numéro 2 pourra les dépasser.
IG n'est pour le moment disponible qu'en France. Sur ankama-shop.com, le magazine sera en vente et pourra être envoyé partout dans le monde à condition de payer les frais de port.

Cordialement
[/EDIT BIS]

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/me sait déjà qu'il va l'acheter, même si le prix approche les 10 EUR !



Billet posté le 5 Mars 2009

vendredi 26 septembre 2008

[LIVRE] Amusement, le magazine des VRAIS gamers !

Amusement, LE magazine




Bon, je n'avais pas parlé de ce magazine au numéro un puisque celui-ci était plus que difficilement trouvable, onéreux (9 EUR en kiosque et plus de 15 EUR via le site du magazine...) et que je n'étais même pas sûr qu'un numéro deux verrait le jour.

Je me suis quand même abonné (15 EUR pour un an d'abonnement, soit 4 numéros puisqu'Amusement est un trimestriel, accompagné du jeu Echochrome PSP en cadeau de bienvenue). Et si vous comptez bien, 9x4 + Echochrome PSP, on était loin des 15 EUR. J'ai tenté en me disant que si je recevais au moins un numéro (même sans Echochrome), je rentrerais dans mes frais.

J'ai reçu hier le magazine dans ma boîte aux lettres, accompagné du press kit d'Echochrome (le même que ci-dessous mais en français ! Du coup, j'ai en plus un coupon pour télécharger la démo de la version PS3, mais qui ne sert plus à rien, et un "Media Kit" sur CD avec Artworks et autres fichiers .psd). Le magazine a baissé de prix et est passé à 5 EUR, et le nouvel abonnement propose, toujours pour 15 EUR, l'abonnement pour un an ET le jeu LittleBigPlanet ! Voilà qui devrait potentiellement en intéresser plus d'un, enfin j'espère.



PS : L'abonnement avec l'offre n'est pas disponible sur le site, uniquement dans le numéro 2.

Bon, sinon Amusement est un TRÈS bon magazine, mélange de Edge et d'autres titres dans la même veine qui ne prend pas ses lecteurs pour des kikoololeurs et a une approche des JV qui correspond bien, amha, aux joueurs ayant grandis avec le JV, la majorité d'entre vous quoi.

Je vous le conseille donc, je vous conseille même de vous abonner, si ce n'est déjà fait ;-)

Et si vous voulez un aperçu assez large du magazine numéro 2, c'est par ici : http://amusement.fr/issues/2/2nd_issue.html


Site internet : http://www.amusement.fr

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/me ne regrette pas d'avoir sauté le pas !


Billet posté le 26 Septembre 2008

samedi 17 mai 2008

[LIVRE] Zipang !


Ziiii... PANG !




Si vous ne connaissez pas LordMarth et son Polynomial bloG, je vous conseille d'aller y jeter un oeil. Et si jamais comme moi vous jetez un oeil sur sa fiche GameKult, vous y trouverez peut-être quelque chose à acheter.

Pour ma part, je me suis jeté sur les 9 premiers tomes de Zipang, le manga à la "Nimitz, retour vers l'enfer" mais où le navire de guerre du XXIème siècle qui retourne à la période 39-45 est un navire japonais. Et dans ce manga, contrairement au livre ou au film, ils tentent de modifier l'histoire.

Après avoir vu l'anime sous les bons conseils de thefab, j'avais envie de commencer le manga depuis un moment et quand j'ai vu que LordMarth vendait les 9 premiers à 30 euros (fdpin en colissimo), mon sang n'a fait qu'un tour et j'ai sauté sur l'occasion.

J'écris cette petite note pour vous dire que LordMarth est un très bon vendeur, sympa et qu'en plus il emballe comme pas deux ! Voyez par vous même la qualité du colis et l'état irréprochable des mangas !


Dans un joli carton, on trouve des petits
bouts de cartons aux extrémités pour bien
protéger le tout.


En dessous des sacs plastiques (rouge sur
la photo précédente), on trouve un sac dans
un autre sac.


Et dans ce sac, se trouve les mangas bien
"ficelés" dans du papier bulle.


Résultat impeccable !

PS : Désolé, mais les dernières photos ont été faites avec mon téléphone portable (mon APN avait ses piles à plat) d'où le résultat plus que... moyen.

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/me n'aurait pu rêver mieux. Merci LordMarth !


Billet posté le 17 Mai 2008