mercredi 22 février 2012

[LIVRE] Stop ou encore ? Start!




Avant de ne plus pondre un seul billet pour ce blog pour cause de “Vita aigüe”, voici un nouveau billet consacré à un autre ouvrage dédié aux jeux vidéo ! Après le livre MGS de Console Syndrome Éditions, je me suis lancé dans la lecture du livre “Start! La grande histoire des jeux vidéo” d'Erwan Cario, l'homme derrière le micro de l'un des meilleurs podcasts consacrés aux jeux vidéo, à savoir “Silence, on joue” dans lequel on retrouve également Clément Apap, Patrick Hellio, Monsieur Phal et de temps à autre Joël Métreau. Le sieur Cario, en plus de ce podcast, bosse chez Libération et écrit des articles/critiques de jeux (ça tombe bien vous allez me dire) et de films. Le monsieur a donc le bagout nécessaire, la connaissance et un peu le style également pour écrire un ouvrage dédié à l'Histoire, avec un h majuscule, du jeu vidéo.

Nous sommes avec ce livre paru aux Éditions La Martinière aux antipodes du livre de Console Syndrome Éditions, avec des pages chargées en photos et autres captures d'écran ou bien affiches. Le texte est même généralement “noyé” sous ce flot d'images qui se trouve de toute part (même si les quelques scans agrémentant ce billet ne donnent pas cette impression). Mais n'ayez crainte, le texte reste parfaitement visible et lisible ^.^

Le livre est découpé en période plutôt bien pensée, chaque période reprenant effectivement l'Histoire du jeu vidéo par “pans entiers” plus ou moins thématiques, même chronologico-thématique. Pour ma part et pour ne rien vous cacher, j'ai été particulièrement friand de la période pré-playstation qui représente pas moins de cinq chapitres du livre, à savoir “Avant 1972 ; la préhistoire du jeu vidéo”, “1972-1983 ; l'âge de Pong”, “1976-1983 ; l'âge des cartouches”, “1983-1990 ; l'âge de Nintendo”, “1990-1995 ; l'âge des genres”. Cette partie représente 110 des 206 pages disponibles, ce qui est pas mal mais on sent que son auteur est sans doute plus à l'aise avec la période plus récente, et certes plus riche également, puis “1995-1999 ; l'âge Playstation”, “1999-2005 ; l'âge connecté” et “De 2005 à aujourd'hui ; l'âge du mouvement” représente tout de même 50% du livre. Soit, l'actualité est plus riche mais elle est aussi plus récente et plus dans nos mémoires, mais c'est le parti pris qui permet quand même de retracer l'évolution du jeu vidéo de ses origines à aujourd'hui.

Intéressant à lire, facile à lire, le livre n'est cependant pas exempt de bourdes (comme le film Mario qui serait sorti en 1984) et n'est pas non plus exhaustif. En effet, il y manque par exemple la Neo Geo, alors qu'elle est considérée comme la Rolls des consoles pour un grand nombre de joueurs. Mais le plus gênant pour moi, ce sont les trois pages qui traitent de l'Atari et de l'Amiga, sans même aborder l'Amstrad (de mémoire...). Ces trois pages sont plus que légères et ce n'est pas Patrick Hellio qui dirait le contraire ! ^.^

La partie sur l'Histoire pré-Playstation est intéressante même si elle est relativement survolée, retraçant un pan du vidéo-ludisme que très peu de gamers a connu dans son intégralité surtout si on y ajoute la période pré-Pong. Celle-ci est d'ailleurs très documentée, détaillée et garnie de moult photographies et documents d'archive. On y apprend un tas de choses et on découvre les prémices de ce qui va devenir un média de poids aujourd'hui, ce qui étonne/étonnerait sans doute ses premiers créateurs. Certaines affirmations d'Erwan Cario feront sans doute grimacer les puristes et connaisseurs (le prix du Game Boy est un peu sur-évalué par exemple), et certains passages trop rapides nous laissent quelque fois sur notre faim. Quant à la partie Playstation et post-Playstation, elle est aussi intéressante à lire mais est aussi plus connue et donc moins riche en anecdotes croustillantes. Et puis, je ne comprends toujours pas comment Erwan Cario peut continuer de dire de GTA IV qu'il est “Le plus grand jeu du monde”... Bon, les goûts et les couleurs, tout ça, mais quand même. Autant, je veux bien avouer qu'il a apporté des ingrédients indispensables aux genres avec une narration et un environnement narratif maîtrisés, autant je reste sceptique devant cette affirmation. Après, nous avons tous notre “plus grand jeu du monde”, mais de là à l'écrire noir sur blanc dans ce qui se veut “La grande histoire du jeu vidéo”, ça me dérange un peu. Rien de dramatique non plus, mais quand même.
J'ai pour ma part bien aimé la dernière partie de chaque chapitre intitulée “Et vous, à quoi jouiez-vous ?” qui montre les “jeux marquants” de chaque période.

Après, est-ce que ce livre est à conseiller à tout le monde, je ne le pense pas même s'il ravira la majorité. Pointu sans trop en faire, il permet d'aborder l'Histoire des jeux vidéo de manière simple et relativement exhaustive et plaira ainsi aux nouveaux joueurs, aux anciens joueurs ne s'étant pas ou peu intéressés au média en lui-même et il pourra même plaire aux non joueurs qui y découvriront une histoire, l'histoire du jeu vidéo, et il pourrait éventuellement leur donner l'envie de s'y mettre. Par contre, je ne vois pas quel serait l'intérêt pour un érudit en jeu vidéo d'acheter ce livre. J'ai pour ma part appris peu de choses (un minimum quand même), alors je n'ose imaginer ce qu'il en serait des accrocs aux trivia et autres anecdotes et histoires en tout genre, surtout vu les quelques concessions/omissions faites.


J'ai pour ma part bien aimé le style, efficace et clair, la maquette, mixant un grand nombre d'images/photos avec du texte tout en restant parfaitement clair, le choix des photos et plus généralement le livre. Je le recommande à la majorité des personnes intéressées par l'Histoire des jeux vidéo aimant les beaux livres avec une belle maquette. Le livre est rempli de belles images et fait honneur à notre média préféré. Par contre, si vous êtes un petit peu pointilleux et fin connaisseur du média, l'achat est loin d'être un indispensable même s'il faut reconnaître que l'ouvrage est beau et pourra, même pour ces derniers, faire parti de leur bibliothèque sans rougir.


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/me est content de son achat, il commence, avec les Pix'n Love, le livre MGS et ce dernier, à avoir une belle collection.



Billet posté le 22 février 2012

mercredi 8 février 2012

[SONY] Plus ou Moins Playstation ?




Voilà maintenant un peu plus d'un an que j'ai cédé à l'appel du Playstation Plus, ce service payant de feu le Playstation Network devenu aujourd'hui même le Sony Entertainment Network (ou SEN pour les intimes et pour faire plus court). Ce PS+ donne accès à des bêta en avant-première, à des jeux gratuits (PSOne, miniS et PSN, voire PS3 mais très rarement) ou à des DLCs gratuits, à des démos de jeux complets, à des réductions plus ou moins avantageuses et à des thèmes/avatars gratuits. Il permet aussi d'avoir quelques avantages en terme d'utilisation comme le stockage des sauvegardes dans le “cloud” ainsi que le téléchargement des diverses mises à jour la nuit (il faut quand même penser à laisser sa PS3 en veille et la PS3 téléchargera les mises à jour système ainsi que celles des jeux joués). Et si vous adhérez au bon moment, vous pouvez même repartir avec un jeu PS3 offert (en version dématérialisée bien évidemment).

En fait, cela fait un peu plus d'un an que je suis abonné au PS+. J'avais d'abord débuté avec l'offre de 3 mois, pour voir, et j'avais vite rentabilisé mon investissement. En effet, j'avais eu gratuitement le jeu Stacking”, de Double Fine et donc de Tim Schafer, jeu vendu 12 EUR alors que mon abonnement m'avait coûté 15 EUR. Bien évidemment, si on n'achète pas ou peu sur le Playstation Store, ça ne vaut pas le coup. Mais voilà, je voulais me procurer “Stacking” donc j'aurais bel et bien dépensé ces euros, donc l'investissement a été rentabilisé pour moi. Et si on y ajoute les quelques jeux PSOne qui ont été offerts à côté, j'ai largement eu l'impression d'en avoir eu pour mon argent. Du coup, j'ai replongé pour un an. Là encore, j'ai essayé d'être un petit malin et j'ai profité des cartes Playstation Network 50 EUR vendues sur Amazon à l'époque pour... 40 EUR ! Si je trouvais un distributeur de billet qui proposait la même “ristourne”, j'y serais fourré tous les jours ! ^.^ Pour rappel, les tarifs du PS+ sont les suivants : 15 EUR pour 3 mois et 50 EUR pour 12 mois. J'ai d'ailleurs renouvelé mon abonnement annuel tout récemment, en prenant une carte 50 EUR payée 44, toujours sur Amazon, et en profitant d'une offre qui s'est achevée il y a peu : 12 mois pour 40 EUR. Il me restait alors un peu de sous sur mon compte virtuel pour me prendre “Oddworld : la fureur de l'étranger” et “Braid” ^.^ Merci la réduction temporaire et les 50 EUR qui valent moins chères !

Que retirer de cette année entière de PS+ ? Déjà, près de 50 jours sans PSN suite au hack... un changement de mot de passe obligatoire à la reconnexion et l'offre de dédommagement qui a permis d'avoir quelques jeux gratuits (et plus si vous aviez plusieurs comptes, bande de filous). Il y aussi eu un nombre impressionnant de jeux gratuits jouables à volonté à condition d'être encore et toujours membre PS+ au moment de lancer le jeu.
Petit point important mais qui n'est pas très connu : si vous vous abonnez et qu'à la fin de votre période vous décidez de ne pas renouveler votre abonnement, vous pourrez rejouer à tous les jeux que vous aviez téléchargés si vous le renouvelez plus tard, l'expiration n'étant pas définitive, ce qui est appréciable.
Je vais tenter de vous faire un listing relativement exhaustif des jeux PS+ de l'année écoulée, en vous rappelant qu'il est possible de mettre ceux-ci sur votre PSP, et bientôt votre Vita, si celles-ci sont sur le même compte PSN... euh SEN... vais y arriver... Je ne vais lister ici que ceux qui me paraissaient intéressants, parce que sinon, on n'est pas rendu ^.^


Un de mes premiers cadeaux PS+ aura été “Sackboy's Prehistoric Moves”, sympa à deux et donc avec ma chérie. Puis ce fût le tour du sympathique “Shatter” dont j'ai parlé ici et des premiers jeux NeoGeo Station à savoir “Samurai Showdown” ainsi que le jeu PSOne “G-Police” que les plus anciens se remémoreront avec la larme à l'oeil. Puis ce fût au tour de “Magician Lord”, encore un jeu NeoGeo Station et les miniS “BreakQuest” et “I must run”, ce dernier étant un “Canabalt”-like très sympathique mais aussi très ardu. Après le très bon “Stacking”, “Sonic The Hedgehog 2” ainsi que “Prince of Persia Classic”, le remake du Prince de Perse en HD avec la jouabilité d'antan, fort bon jeu que nous avons torché en duo, ma chérie et moi. “Street of Rage 2” et le portage PSOne du jeu Amiga “James Pond 2 : Robocod” ont ensuite rejoint mon HD gratuitement. “Pain” a ensuite été offert, alors que je l'avais acheté suite aux dires dithyrambiques de Marcus dans un podcast de Gameblog... et je n'y ai que très rarement joué (bon, cela dit, quand on a des amis à la maison, c'est le jeu raclette qu'on ressort de temps en temps). Avec la mort du PSN et son retour, le PS+ a été ouvert à tout le monde possédant un compte avant le hack. Pour fêter ce retour, “Burnout Paradise” a été offert, mais dans sa version simple et non Ultimate... Ensuite ce fût au tour de “Golden Axe”, l'ancêtre, et “Legacy of Kain : Soul Reaver”, l'excellent jeu PSOne dans lequel on incarne Raziel, d'être mis à disposition gracieusement. Toujours au rayon jeu Amiga que je suis content de retrouver sur le Store, “Speedball 2” (version miniS... pas très intéressante en fin de compte) a fait son apparition et a été offert aux PS+, tout comme “Costume Quest”, un autre jeu Double Fine. Et là, la consécration ! L'instant de grâce ! Tous les “Crash Bandicoot” créés par Naughty Dog ont été offerts ! TOUS ! Soit “Crash Bandicoot”, “Crash Bandicoot 2: Cortex Strikes Back”, “Crash Bandicoot 3: Warped” et l'incontournable, l'indispensable, l'excellent, l'énorme, le précieux “Crash Team Racing” ! Pour conclure l'année 2011, “Cool Boarders” PSOne et “Tomb Raider Underwolrd”, le jeu PS3, le vrai, le gros, qui pèse 5 Go, et “Marvell Pinball” ont rejoint le PS+. En ce début d'année, nous avons pu profiter de “Back to the Future” saison 1 et de “Arc the Lad” version US (la version japonaise avait été offerte en milieu d'année dernière). Enfin, c'est “The Simpson Arcade”, qui devait arriver la semaine dernière mais qui ne sera là qu'aujourd'hui normalement, et “Final Fantasy V” qui ont été offert cette semaine, et “Far Cry 2” suivra la semaine prochaine !


Je n'ai pas fait le total de la somme “économisée”, d'autant plus que je ne sais pas si j'aurais acheté tous ces jeux si j'avais dû les payer, mais force est de constater qu'on en a quand même pour son argent (surtout si on gruge un peu et qu'on arrive à avoir son abonnement à moindre coût). Maintenant, il faut reconnaître que la majorité de ces jeux sont anciens et qu'il y a de fortes chances que, si vous traînez un peu sur le Store et faites quelques achats, vous ayez déjà acquis certains de ces jeux, rendant du coup l'offre un peu moins attrayante. Quoiqu'il en soit, chacun verra midi à sa porte mais je trouve l'idée intéressante et surtout un poil plus sexy que l'offre concurrente (même si celle-ci peut-être beaucoup moins onéreuse par le truchement des conversions de devices), car elle n'est pas obligatoire pour jouer en ligne et apporte des bénéfices directs. Bien sûr, on peut toujours critiquer les jeux offerts pour leur ancienneté et leur qualité, encore qu'ici je n'ai listé que les meilleurs (enfin selon moi).


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/me aime dépenser son argent dans le vide du dématérialisé ! ^.^ Mais au moins /me aura des trucs à mettre sur la carte mémoire de sa Vita ! ^.^



Billet posté le 8 février 2012

vendredi 3 février 2012

[LIVRE] MGS, une oeuvre "cute" de Hideo Kojima ?




On continue avec un nouveau billet sur le tout nouveau livre de "Console Syndrome Éditions" et vendu par les "Éditions Pix'n Love" ! À ce rythme là, à la fin du mois, j'aurai fait plus de billets en un mois que durant toute la vie de ce blog... ! Pari tenu ! Ou pas... ^.^

Pix'n Love, après avoir fait un teasing savamment distillé via Twitter, Facebook et son blog, a enfin dévoilé l'existence du livre "Metal Gear Solid, une oeuvre culte de Hideo Kojima" la semaine dernière. Étant un fan inconditionnel de la série depuis le premier épisode "Solid" sorti sur PS1, j'ai commandé mon ouvrage le jour même ! Écrit par Nicolas Courcier, Mehdi El Kanafi et Damien Mecheri pour Console Syndrome Éditions (à qui l'on doit des ouvrages sur la saga "Assassin's Creed" et "Zelda"), ce livre a la particularité, comme le livre sur Zelda d'ailleurs, de n'avoir AUCUNE image et ou dessin. Il va donc falloir lire... et 200 pages en plus ! Heureusement, dès que l'on est plongé dans le livre, on a du mal d'en ressortir, preuve s'il en est qu'il est intéressant. Et si vous n'êtes pas convaincu, sachez que j'ai engouffré près de la moitié du livre en une soirée et que je l'ai terminé en trois soirées.

Passons maintenant au livre en lui-même. L'ouvrage est beau, avec une couverture cartonnée et vernis sur laquelle apparaissent les noms des personnages des jeux (cela se voit peu sur les photos qui émaillent ce billet, car noir mat sur noir brillant, ça ne passe pas bien au flash ^.^). Le papier est lui aussi d'un bon grammage et la police de caractère utilisée est d'une taille raisonnable pour une lecture sereine. Bref, un beau livre qu'on n'a pas honte de mettre dans sa bibliothèque. Seul petit bémol, il manque le petit fil qui sert de marque-page, très pratique et courant dans les livres ayant cette qualité visuelle extérieure, et puis c'est fort pratique quand même ^.^

Le contenant étant plus que satisfaisant, qu'en est-il du contenu ? Afin d'éviter le sempiternel livre chronologique, les auteurs ont opté pour des thèmes qui sont eux-mêmes ensuite traités de manière chronologique, en se basant soit sur les dates de sortie des jeux soit sur les dates des faits décrits dans les jeux. On commence donc par des présentations de Konami puis de Kojima (dans laquelle j'ai appris qu'il avait travaillé sur des jeux de drague !), concises mais suffisamment détaillées. Ensuite, une vingtaine de pages sont dédiées à la genèse des jeux principaux de la série (exit donc "Metal Gear Acid" ou "Arcade" ou "Digital Graphic Novel" que l'on retrouvera plus tard). Ainsi, on apprend que Kojima a bien essayé de passer la main à maintes reprises mais qu'il est toujours revenu à la direction des divers MGS par amour pour sa franchise, mais aussi parce qu'aucune personne chez Konami, puis chez Kojima Productions, n'a eu le courage de prendre la place du maître. On y apprend aussi des petites pépites, comme le pourquoi du comment Kojima s'est lancé dans une suite à "Metal Gear" alors qu'il n'était pas particulièrement intéressé au départ. Agrémenté de notes, ces vingt pages sont intéressantes pour comprendre ce qui a poussé Kojima et ses équipes à faire toutes ces suites !

Puis vient la partie qui m'intéressait le plus, celle sur l'histoire racontée dans les jeux. Cette rétrospective tient sur près d'une centaine de pages et retrace l'histoire des Philosophes et des Patriotes, de la Mission Vertueuse et de la mission Snake Eater, des Militaires Sans Frontières, de Outer Heaven, de Zanzibarland, de Shadow Moses, du tanker et du Big Shell, et explique les événements Sons of the Patriots (qui devient Guns of the Patriots et toute l'épopée de Old Snake). Bref, un beau panorama de toute l'histoire des jeux, avec une fois encore des notes et détails supplémentaires qui sont toutefois ici moins croustillants et plus connus, en tout cas de moi ^.^. Relire tout l'historique des Metal Gear et Metal Gear Solid est un vrai plaisir qui remet en perspective des événements par rapport à d'autres qu'on avait forcément oublié entre deux parties et deux jeux différents. Bien évidemment, il faut ici relater les différents combats qui se déroulent tout au long de la saga, ce qui n'est pas chose évidente à l'écrit. Les auteurs s'en sortent plutôt bien même si cela reste quelque fois un peu "lourd" à lire (Big boss terrasse X, Big boss découpe le Metal Gear truc, Snake annihile Y, etc.). Cette partie est également celle qui a le plus de soucis "technique" puisqu'elle n'est pas exempte d'oubli de mots, de fautes de grammaire et de tournures malencontreuses et répétées. Cependant le plus important est ici bien retranscrit, à savoir le fil conducteur de toute l'histoire qui permet enfin d'avoir une vision d'ensemble sur près d'une dizaine de jeux, tous inter-dépendants les uns des autres.

Le chapitre V est dédié aux mécaniques de jeu et aux différents systèmes mis en place au cours des vingt-cinq années écoulées entre la première et la dernière mouture du jeu de Kojima. Courant sur une petite trentaine de pages, ce retour sur les jeux en eux-mêmes est une fois encore intéressant à lire même s'il reprend une partie des choses déjà lues dans les précédents chapitres. Il permet toutefois de voir l'évolution dans la saga. Le chapitre VI revient très brièvement, pour ne pas dire en coup de vent, sur les épisodes "parallèles" de la série... Dommage, j'aurais aimé un petit point sur le scénario de ceux-ci, même s'ils ne font pas partis de l'histoire canonique. Enfin un peu moins factuel, le chapitre VII s'intéresse au décryptage des jeux en abordant divers thèmes plus intéressants les uns que les autres. Mon attention se sera particulièrement porté sur les parties intitulées "Briser le quatrième mur" et "Immersion contre crédibilité", ainsi que celles dédiées aux "Thématiques développées par chaque opus". Même si encore une fois les idées qui y sont traitées ne sont pas toutes nouvelles, elles sont toutes intéressantes à lire. Le tout dernier chapitre est quant à lui consacré à la musique dans MGS, à son évolution en terme de compositeur, mais aussi en terme de musicalité. Je suis de l'avis des auteurs concernant les bandes originales dont la meilleure pour moi reste, et de loin, celle de MGS3 avec quand même un gros coup de coeur pour l'opening theme de MGS2 ! Ah, Harry Gregson-Williams et ce trailer de malade de l'E3 2000 ! ^.^



Ma première impression était très bonne et elle s'est confortée au fil des pages lues. Je dois avouer que j'ai été un petit peu déçu par le côté rédactionnel au sens premier du terme : le style, la qualité d'écriture et le manque plus ou moins flagrant de relecture/correction (principalement pour le chapitre IV dédié à l'histoire contée dans les jeux). Malgré cela le contenu est intéressant, fouillé et la partie réflexion est bien déroulée, même si elle n'est pas très innovante. Si vous êtes fan du serpent et de l'oeuvre qui lui est dédié, alors ce livre est fait pour vous à moins que vous ne connaissiez la saga sur le bout des doigts. Car même si le contenu est riche, il est loin d'être exclusif et méconnu mais il s'agit d'une bonne compilation à la parure classieuse. Si vous souhaitez découvrir la saga, ce livre est aussi fait pour vous, même si je conseillerais peut-être d'attendre une hypothétique deuxième édition revue et corrigée (au moins pour la partie "histoire").


Site internet : http://www.consolesyndrome.com

Pour passer commande : Le livre chez Pix'n Love Éditions


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/me a trouvé ce livre très bon... mais ouille le chapitre IV...



Billet posté le 3 février 2012

jeudi 2 février 2012

[TEST] Eh Ted ! Tu prendras bien un char ?!




On continue la grande rétrospective de mes jeux récemment terminés avec un jeu que j'attendais plus ou moins fébrilement, issu d'une licence que j'affectionne particulièrement et d'un studio que je ne suis pas loin de vénérer ! Rien que ça. Depuis que j'ai mis les mains sur mon premier jeu "made in Naughty Dog", à savoir "Crash Bandicoot 2: Cortex strikes back", je n'ai eu de cesse de me faire les différents titres créés par les Dogs, notamment les "Crash" plateformes ou karting (d'ailleurs, "Crash Team Racing" est un des meilleurs jeux de kart toute génération confondue, à égalité avec le mythique "Mario Kart 64", il fallait que ce soit dit ! ^.^) et bien entendu les "Jak & Daxter" avec une préférence très nette pour le premier. Depuis, les Dogs ont encore changé leur fusil d'épaule et se sont appelés sur la série "Uncharted" (dont j'avais déjà parlé quelque peu ici via un test du premier épisode et via quelques astuces pour le platiner celui-ci, seul jeu dont j'ai eu le trophée Platinum à ce jour). Après un premier épisode innovant et percutant, un deuxième plus grandiose dans tous les sens du terme et plus axé action également, à mon grand désespoir, le troisième opus est sorti en novembre dernier et ma chère et tendre me l'a offert pour Noël ! Quelle charmante attention, n'est-il pas ? De quoi vous donnez envie d'être en couple, moi je vous le dis, d'autant plus qu'elle commence à jouer avec moi désormais, notamment à "Rayman Origins" grâce à son fabuleux mode coop sur le même écran, mais cela est une autre histoire et sera l'occasion d'un autre billet, un jour, peut-être... ou pas ^.^  

Vous l'aurez compris, je suis un fan inconditionnel du premier "Uncharted", c'est bien pour ça que je l'ai platiné. Et si vous avez bien lu le précédent paragraphe, vous devez avoir compris que j'ai bien aimé le deuxième épisode des aventures de Nath' mais que j'ai été un peu déçu par l'axe résolument action pris par le titre. Eh bien, ce n'est pas le troisième épisode qui va me procurer des sensations identiques au premier... malheureusement. En effet, cet "Uncharted 3 : l'illusion de Drake" aura aussi été, comme dans la version originale du titre (à savoir "Drake's Deception") la déception de BatteMan. Oh, bien sûr, je ne vais pas sabrer le jeu et le descendre en flèche mais, il faut bien avouer que cette nouvelle itération de la franchise continue sur la lancée du 2 et se trouve être un épisode 2++, augmentant tout mais me laissant sur ma faim. Mais revenons aux bases et parlons peu mais parlons bien !


Si l'histoire se situe après "Uncharted 2: Among Thieves", elle débute en nous laissant dans le flou quant aux événement se déroulant entre les deux épisodes. On se retrouve dans un pub anglais et ça castagne dur entre Drake, Sully et des gros bras ! Et voilà que le début du jeu, l'intro pour être exact, se résume en un gros passage de QTE avec quelques déplacements... Là, j'avais déjà décroché... bon, les conditions de jeu n'étaient pas bonne (j'y ai joué lors d'un gros événement Amiga, avec du bruit autour et tout le tuttim, bref, pas motivant) mais voilà... Un mois et demi plus tard, le Père Noël m'apporte donc ma copie personnelle et légale, je ré-enfourne la galette dans la PS3 et rebelote... bon, tout le monde m'a dit que le jeu n'était pas à l'image de cette intro... et pourtant... Me voilà donc parti avec le pote Drake, Sully, Chloé et son acolyte à gros bras, cheminant à travers la planète et les époques. Les époques ? Oui, car dans ce troisième volet, on use du flashback pour montrer la jeunesse de Nath' et sa rencontre avec Sully. Si scénaristiquement, le jeu vaut des points (merci Amy Hennig au passage, qui a écrit le scénario, et pour rappel elle avait aussi écrit les scénarii des "Legacy of Kain", bref une pointure dans le genre), si graphiquement il envoie du lourd, certains points m'ont agacé...


Pour le scénario, et sans trop spoiler, disons qu'on reprend ici la trame de "Indiana Jones et la dernière croisade", qu'on la mâtine de Lawrence d'Arabie, de Sir Francis Drake et d'une civilisation avec une cité perdue immense et vous avez une bonne idée du déroulement de l'histoire. Pas surprenant, mais cela permet d'en apprendre plus sur la jeunesse de Nathan, sur ses motivations et ambitions, sur son partenariat atypique avec Sully et cela mettra aussi en perspective son acharnement, limite obsessionnel, à traquer Sir Francis Drake. Bon, le sieur Nathan et ses potes ont le don pour se mettre dans des situations inextricables et incongrues et Nathan a surtout l'art d'être là au mauvais moment... à savoir que durant toute la durée de l'épisode 3, il va se sortir une dizaine de fois de la même situation à savoir le sol qui se dérobe sous ses pieds... et si au début c'est drôle, à la fin ça exaspère... Malgré cela, on vit quand même une belle histoire, bien amenée, bien tournée et qui nous fait voyager et découvrir des environnements et des décors magnifiques. D'ailleurs, les graphismes sont à la pointe de ce qu'on peut trouver actuellement sur consoles de dernière génération avec des détails qui fourmillent de partout, des gestions des fluides, des flammes et du sable impressionnantes. Mais voilà, même si tout semble parfait, on constate des accrocs ici et là. L'anti-aliasing ne semble, par exemple, pas encore correctement implémenté sur PS3... ou alors il est impossible d'en faire avec cette console... Les animations contextuelles nombreuses sont bluffantes à voir mais sont trop souvent forcées... du coup, on aperçoit Nath' qui caresse un mur de sa main, mais celle-ci ne touche pas le mur. Et ça, ça brise l'immersion, la "suspension consentie d'incrédulité" comme on dit dans les milieux autorisés et en vogue.

Enfin, parlons de ce qui m'a vraiment fâché dans cette épisode... c'est le coup de l'alternance continuelle, et du coup prévisible, des phases d'exploration suivies inexorablement par des vagues d'ennemis à zigouiller... Je me souviens bien avoir galérer dans le 1er sur certaines vagues d'ennemis mais là, je crois que c'était le pompon. Alors que ce qui me plaisait était la résolution d'énigmes, celles-ci sont devenues encore plus simples et donc moins intéressantes. Alors que les gunfights étaient sympa car ils permettaient de varier un peu les plaisirs, voilà que maintenant on en est envahi. Bon point toutefois aux phases de shoot durant les escalades qui, elles, apportent un peu de nouveauté.


Au final, je ressors de cet "Uncharted 3: Drake's Deception" en ayant vécu une aventure extraordinaire, digne d'un véritable épisode d'Indiana Jones (qui compte 3 épisodes, comme tout le monde le sait ^.^). Le jeu m'aura fait voyager, vibrer, rêver et même trembler (la scène dans le désert !) mais il m'aura aussi fait pester contre ces vagues d'ennemis arrivant régulièrement dans le cours de l'histoire, il m'aura fait rager contre ces énigmes si simples qu'elles se résolvent en deux coups de cuillères à pot (et si jamais vous n'y arrivez pas, un indice apparaît très, trop ?, rapidement pour vous aiguiller). Je suis content d'avoir vécu cette histoire, d'en avoir appris plus sur ce cher Nath' mais j'avoue que j'attends avec impatience "Uncharted: Golden Abyss" sur PS Vita et développé par les studios Sony Bend pour retrouver un Nathan un peu plus... comme je l'aime (et c'est ce dont font état les premiers tests que j'ai pu lire ici et là).


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/me a aimé mais aussi ragé... paradoxal ! En espérant que "Golden Abyss" ne me fasse pas le même effet...


Billet posté le 2 février 2012

mercredi 1 février 2012

[TEST] Espace mort 2, jusqu'au bout de l'horreur ?




Une fois que je suis lancé, on ne m'arrête plus ! Bon, ceci est à moitié vrai puisque vous verrez que ce blog va se dégonfler dans un ou deux billets tel un soufflé fraîchement sorti du four ! ^.^

Mais d'ici là, profitons-en pour faire un petit retour sur un des jeux que je viens tout récemment de terminer, avec une petite année de retard mais il vaut mieux tard que jamais... Et c'est encore un jeu récent pour moi qui n'ai toujours pas déblisterisé, entre autre, “The Club”, “Saint Rows 2” ou bien “Darksiders”. Je vais donc vous parler du jeu de Visceral Games sorti l'an dernier, la suite de l'effrayant et étonnant “Dead Space” premier du nom, sorti lui en octobre 2008. Parlons tout d'abord des changements entre la première mouture de “Dead Space” et sa suite. On notera déjà le changement de nom du studio de développement qui s'appelait auparavant EA Redwood Shores et qui est donc devenu, peu de temps après la sortie de “Dead Space” Visceral Games (en mai 2009). Autre changement de taille, notre héros n'est plus muet et a un visage bien plus visible. En effet, Isaac Clarke est devenu bien bavard entre temps et n'hésite plus désormais à enlever son casque pour montrer sa tête (qu'on ne voyait qu'à deux reprises dans le premier, dans l'intro et dans la conclusion si j'ai bonne souvenance). Autre changement, sans doute celui qui est le plus dérangeant pour moi, le jeu bascule dans le TPS bourrin et délaisse quelque peu le côté survival horror du premier qui m'avait tant plu... Et dernier changement mais non des moindres, l'action se déroule désormais sur une base spatiale, la Méduse, située sur une des lunes de Saturne, et n'est plus confinée à l'USG Ishimura, ce vaisseau "brise-surface" qu'Isaac et ses collègues venaient dépanner dans le 1.

Mais pourquoi ce pauvre Isaac se retrouve de nouveau embarqué dans une galère sans nom. Bien que la fin du premier opus laissait présager quelques soucis pour lui, on ne pouvait pas s'attendre à le retrouver dans une situation quasi identique ! Et pourtant, il va devoir de nouveau faire face aux nécromorphes, ces monstres mi-humain mi-alien qui adorent la chair humaine, mais aussi à la folie. La sienne et celle des autres hommes, celle des Unitologues, ces personnes adeptes de la religion créée de toute pièce par un certain Michael Altmann. L'Unitologie base sa foi et son existence autour d'un monolithe (“marker” en anglais) qui est censé montrer la voie à l'humanité et l'unir (d'où le nom “Unitologie”). Mais voilà, ce monolithe avait déjà causé beaucoup de problème sur la planète Aegis VII, celle où l'USG Ishimura faisait ses travaux d'extraction et qui a conduit à la catastrophe relatée respectivement dans “Dead Space Extraction” et dans “Dead Space”, et voilà que ces idiots d'humain remettent ça sur une colonie humaine... et pour se faire, ils font des expériences sur les rescapés d'Aegis VII et de l'USG Ishimura... donc sur Isaac Clarke... Les enfoirés ! C'est pour cela que vous commencez la partie en camisole, seul face à des nécromorphes qui débarquent dont ne sait où et qui ont clairement envie de vous becqueter ! Heureusement, vous serez vite détaché et vous pourrez alors lutter à armes plus ou moins égales avec ces sales bêbêtes.

Restons dans ce qui fait plaisir. Si le premier était graphiquement joli, le second reste dans la lignée et est même étonnamment détaillé au niveau des animations d'Isaac, notamment quand celui-ci change de tenue ! Cette animation m'avait scotché dans le premier et elle me scotche toujours, voire plus. De plus, les décors ne se limitent plus aux couloirs de l'USG Ishimura et à son tramway de communication. Ici, vous aurez accès à diverses parties de la colonie, allant des appartements à l'église... d'Unitologie évidemment, sans oublier le coeur de la Méduse et son infrastructure. Vous aurez aussi droit à des sorties dans l'espace, tel un taïkonaute fou (ben oui, les astronautes et cosmonautes sont dépassés maintenant, faut vous mettre à jour). Ces décors variés apporteront avec eux un peu de couleur (ce qui manquait incontestablement au premier).

Autre point agréable, la jouabilité/maniabilité est restée dans la lignée du premier tout en apportant quelques petites améliorations, comme le “fil d'Ariane” qui vous permet de trouver facilement votre chemin qui s'enrichit d'options permettant d'afficher le point de sauvegarde ou le stock le plus proche. Rien d'innovant mais tout était si bien calibré dans le premier que cette deuxième itération ne nécessitait pas de gros changements. On notera juste que les phases de piratage et d'énigmes se voient plus simples à jouer, ce qui n'est pas plus mal vu qu'elles sont plus nombreuses, à la limite de l'abus... mais elles sont aussi mieux amenées dans le scénario qu'avant.

Et si le sphérier qui permettait d'améliorer les compétences du RIG (pour Resource Integration Gear, interface qui contrôle votre interface de santé et d'oxygène, notamment), de la Stase (ce module qui vous permet de ralentir tout et n'importe quoi en le pointant du doigt) et de vos armes vous plaisait, vous serez ravi de savoir qu'il est de retour (comme le méchant clown de Stephen King... ^.^). Toujours aussi pratique et bien foutu, il vous permettra d'améliorer vos compétences en étant stratégique et en privilégiant certains points, car vous ne pourrez pas tout augmenter en une seule partie. Vous pourrez d'ailleurs débuter une seconde partie en conservant vos améliorations, ce qui n'était pas possible dans le premier si j'ai bonne mémoire. Autre petit point sympathique pour ce sphérier, vous pourrez récupérer tous les points de force (points qui permettent d'avancer dans le sphérier) contre monnaie sonnante et trébuchante, pratique quand vous voulez améliorer une autre arme ou répartir les points d'une autre façon.

Parlons désormais des choses qui fâchent ou qui gênent, ne soyons point catégorique. Ce qui va frapper en premier les fans du premier, c'est le côté résolument action de ce nouvel opus... Pour moi, l'effet a été le même que lors du passage de “Uncharted: Drake's fortune” à “Uncharted 2: Among Thieves”... en pire ! Ce “Dead Space 2” commence très bien, mais part en un festival d'action et de grand spectacle à partir de la seconde moitié du jeu, effet accentué dans le dernier tiers du jeu. La "redynamisation" du jeu est pour moi une bonne chose. Elle se fait via deux-trois cut-scenes bien amenées qui apportent des poussées d'adrénaline et un côté film hollywoodien bienvenu. Par contre le basculement dans l'action frénétique n'est pas très intéressant et n'est pas non plus très justifié, enfin pour moi. On passe le dernier tiers du jeu à trucider du monstre à la chaîne sans réel effet de surprise, sans réel gestion du stock de munitions et sans grand intérêt...

L'histoire commence elle aussi de manière brillante, bien amenée et nous plonge dans la folie et la démence d'Isaac de fort belle manière. La femme d'Isaac, Nicole Brennan, fera d'ailleurs son grand retour tout au long de cet épisode... alors qu'elle est morte sur l'USG Ishimura après l'événement d'Aegis VII (elle se serait même nécromorphisée si on se réfère à la dernière image de “Dead Space”)... Mais voilà, même si l'histoire débute bien, elle s'enlise et n'avance pas/plus au bout d'un certain temps. Heureusement que les enregistrements et autres documents laissés par les ex-survivants jonchent le sol de la Méduse et permettent d'en apprendre plus sur le quotidien et l'Unitologie. Le final s'avère d'ailleurs assez décevant... malheureusement...

Pour terminer cette critique, il faut évidemment parler de l'ajout plus que bienvenu de “Dead Space Extraction” dans la version pseudo-collector sortie sur PS3. Je suis en train de me le faire, et je dois avouer que je l'aime bien pour le moment. Le jeu en lui-même n'est pas très innovant, mais il est un bon complément à l'histoire et permet d'en apprendre plus sur l'épisode Aegis VII et sur Nicole Brennan. Notons aussi que ce “Dead Space 2” propose une partie multi-joueurs mais, vous devez me connaître maintenant et avoir anticipé, je n'y ai pas y joué. Mais c'est toujours un bonus sympathique pour les gamers fans de jeu en ligne. À noter que la version asiatique, celle que j'ai, possède les voix et sous-titres français (pas moyen de mettre le jeu en anglais avec sous-titres fr) alors que ce n'est pas précisé du tout sur la jaquette. “Extraction” quant à lui a droit aux voix anglaises et aux sous-titres français, un bon point supplémentaire !


Si “Dead Space 2” est loin d'être un mauvais jeu, il n'est pas non plus un excellent “Dead Space”. On est bien dans l'univers de “Dead Space”, on retrouve bien notre héros malgré lui et on retrouve bien les mêmes commandes et le même système de jeu, mais ce qui faisait l'essence du premier se trouve désormais diluée dans un jeu action qui n'avait pas besoin d'être si bourrin... D'ailleurs, cette essence se dilue au fur et à mesure du jeu, ce qui est d'autant plus regrettable. Bien sûr, la transition n'est pas aussi violente que celle connue à l'époque de la sortie de “Resident Evil 4”, mais le tournant pris par la série de Visceral Games me laisse dans l'expectative quant au futur et hypothétique épisode 3. À suivre... comme disait Compaq à sa grande époque que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ^.^


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/me a bien aimé les deux premiers tiers et "Dead Space Extraction", c'est déjà pas si mal.


Billet posté le 1er février 2012