Avant de ne plus pondre un seul billet
pour ce blog pour cause de “Vita aigüe”, voici un nouveau billet
consacré à un autre ouvrage dédié aux jeux vidéo ! Après le livre MGS de
Console Syndrome Éditions, je me suis lancé dans la lecture du livre “Start! La grande histoire des jeux vidéo” d'Erwan Cario, l'homme derrière le micro de l'un des meilleurs podcasts consacrés aux jeux vidéo, à savoir “Silence, on joue” dans lequel on retrouve également Clément Apap, Patrick Hellio, Monsieur Phal et de temps à autre Joël Métreau.
Le sieur Cario, en plus de ce podcast, bosse chez Libération et écrit
des articles/critiques de jeux (ça tombe bien vous allez me dire) et de
films. Le monsieur a donc le bagout nécessaire, la connaissance et un
peu le style également pour écrire un ouvrage dédié à l'Histoire, avec
un h majuscule, du jeu vidéo.
Nous sommes avec ce livre paru aux Éditions La Martinière aux antipodes du livre de Console Syndrome Éditions, avec des pages chargées en photos et autres captures d'écran ou bien affiches. Le texte est même généralement “noyé” sous ce flot d'images qui se trouve de toute part (même si les quelques scans agrémentant ce billet ne donnent pas cette impression). Mais n'ayez crainte, le texte reste parfaitement visible et lisible ^.^
Le livre est découpé en période plutôt bien pensée, chaque période reprenant effectivement l'Histoire du jeu vidéo par “pans entiers” plus ou moins thématiques, même chronologico-thématique. Pour ma part et pour ne rien vous cacher, j'ai été particulièrement friand de la période pré-playstation qui représente pas moins de cinq chapitres du livre, à savoir “Avant 1972 ; la préhistoire du jeu vidéo”, “1972-1983 ; l'âge de Pong”, “1976-1983 ; l'âge des cartouches”, “1983-1990 ; l'âge de Nintendo”, “1990-1995 ; l'âge des genres”. Cette partie représente 110 des 206 pages disponibles, ce qui est pas mal mais on sent que son auteur est sans doute plus à l'aise avec la période plus récente, et certes plus riche également, puis “1995-1999 ; l'âge Playstation”, “1999-2005 ; l'âge connecté” et “De 2005 à aujourd'hui ; l'âge du mouvement” représente tout de même 50% du livre. Soit, l'actualité est plus riche mais elle est aussi plus récente et plus dans nos mémoires, mais c'est le parti pris qui permet quand même de retracer l'évolution du jeu vidéo de ses origines à aujourd'hui.
Intéressant à lire, facile à lire, le livre n'est cependant pas exempt de bourdes (comme le film Mario qui serait sorti en 1984) et n'est pas non plus exhaustif. En effet, il y manque par exemple la Neo Geo, alors qu'elle est considérée comme la Rolls des consoles pour un grand nombre de joueurs. Mais le plus gênant pour moi, ce sont les trois pages qui traitent de l'Atari et de l'Amiga, sans même aborder l'Amstrad (de mémoire...). Ces trois pages sont plus que légères et ce n'est pas Patrick Hellio qui dirait le contraire ! ^.^
La partie sur l'Histoire pré-Playstation est intéressante même si elle est relativement survolée, retraçant un pan du vidéo-ludisme que très peu de gamers a connu dans son intégralité surtout si on y ajoute la période pré-Pong. Celle-ci est d'ailleurs très documentée, détaillée et garnie de moult photographies et documents d'archive. On y apprend un tas de choses et on découvre les prémices de ce qui va devenir un média de poids aujourd'hui, ce qui étonne/étonnerait sans doute ses premiers créateurs. Certaines affirmations d'Erwan Cario feront sans doute grimacer les puristes et connaisseurs (le prix du Game Boy est un peu sur-évalué par exemple), et certains passages trop rapides nous laissent quelque fois sur notre faim. Quant à la partie Playstation et post-Playstation, elle est aussi intéressante à lire mais est aussi plus connue et donc moins riche en anecdotes croustillantes. Et puis, je ne comprends toujours pas comment Erwan Cario peut continuer de dire de GTA IV qu'il est “Le plus grand jeu du monde”... Bon, les goûts et les couleurs, tout ça, mais quand même. Autant, je veux bien avouer qu'il a apporté des ingrédients indispensables aux genres avec une narration et un environnement narratif maîtrisés, autant je reste sceptique devant cette affirmation. Après, nous avons tous notre “plus grand jeu du monde”, mais de là à l'écrire noir sur blanc dans ce qui se veut “La grande histoire du jeu vidéo”, ça me dérange un peu. Rien de dramatique non plus, mais quand même.
J'ai pour ma part bien aimé la dernière partie de chaque chapitre intitulée “Et vous, à quoi jouiez-vous ?” qui montre les “jeux marquants” de chaque période.
Après, est-ce que ce livre est à conseiller à tout le monde, je ne le pense pas même s'il ravira la majorité. Pointu sans trop en faire, il permet d'aborder l'Histoire des jeux vidéo de manière simple et relativement exhaustive et plaira ainsi aux nouveaux joueurs, aux anciens joueurs ne s'étant pas ou peu intéressés au média en lui-même et il pourra même plaire aux non joueurs qui y découvriront une histoire, l'histoire du jeu vidéo, et il pourrait éventuellement leur donner l'envie de s'y mettre. Par contre, je ne vois pas quel serait l'intérêt pour un érudit en jeu vidéo d'acheter ce livre. J'ai pour ma part appris peu de choses (un minimum quand même), alors je n'ose imaginer ce qu'il en serait des accrocs aux trivia et autres anecdotes et histoires en tout genre, surtout vu les quelques concessions/omissions faites.
Nous sommes avec ce livre paru aux Éditions La Martinière aux antipodes du livre de Console Syndrome Éditions, avec des pages chargées en photos et autres captures d'écran ou bien affiches. Le texte est même généralement “noyé” sous ce flot d'images qui se trouve de toute part (même si les quelques scans agrémentant ce billet ne donnent pas cette impression). Mais n'ayez crainte, le texte reste parfaitement visible et lisible ^.^
Le livre est découpé en période plutôt bien pensée, chaque période reprenant effectivement l'Histoire du jeu vidéo par “pans entiers” plus ou moins thématiques, même chronologico-thématique. Pour ma part et pour ne rien vous cacher, j'ai été particulièrement friand de la période pré-playstation qui représente pas moins de cinq chapitres du livre, à savoir “Avant 1972 ; la préhistoire du jeu vidéo”, “1972-1983 ; l'âge de Pong”, “1976-1983 ; l'âge des cartouches”, “1983-1990 ; l'âge de Nintendo”, “1990-1995 ; l'âge des genres”. Cette partie représente 110 des 206 pages disponibles, ce qui est pas mal mais on sent que son auteur est sans doute plus à l'aise avec la période plus récente, et certes plus riche également, puis “1995-1999 ; l'âge Playstation”, “1999-2005 ; l'âge connecté” et “De 2005 à aujourd'hui ; l'âge du mouvement” représente tout de même 50% du livre. Soit, l'actualité est plus riche mais elle est aussi plus récente et plus dans nos mémoires, mais c'est le parti pris qui permet quand même de retracer l'évolution du jeu vidéo de ses origines à aujourd'hui.
Intéressant à lire, facile à lire, le livre n'est cependant pas exempt de bourdes (comme le film Mario qui serait sorti en 1984) et n'est pas non plus exhaustif. En effet, il y manque par exemple la Neo Geo, alors qu'elle est considérée comme la Rolls des consoles pour un grand nombre de joueurs. Mais le plus gênant pour moi, ce sont les trois pages qui traitent de l'Atari et de l'Amiga, sans même aborder l'Amstrad (de mémoire...). Ces trois pages sont plus que légères et ce n'est pas Patrick Hellio qui dirait le contraire ! ^.^
La partie sur l'Histoire pré-Playstation est intéressante même si elle est relativement survolée, retraçant un pan du vidéo-ludisme que très peu de gamers a connu dans son intégralité surtout si on y ajoute la période pré-Pong. Celle-ci est d'ailleurs très documentée, détaillée et garnie de moult photographies et documents d'archive. On y apprend un tas de choses et on découvre les prémices de ce qui va devenir un média de poids aujourd'hui, ce qui étonne/étonnerait sans doute ses premiers créateurs. Certaines affirmations d'Erwan Cario feront sans doute grimacer les puristes et connaisseurs (le prix du Game Boy est un peu sur-évalué par exemple), et certains passages trop rapides nous laissent quelque fois sur notre faim. Quant à la partie Playstation et post-Playstation, elle est aussi intéressante à lire mais est aussi plus connue et donc moins riche en anecdotes croustillantes. Et puis, je ne comprends toujours pas comment Erwan Cario peut continuer de dire de GTA IV qu'il est “Le plus grand jeu du monde”... Bon, les goûts et les couleurs, tout ça, mais quand même. Autant, je veux bien avouer qu'il a apporté des ingrédients indispensables aux genres avec une narration et un environnement narratif maîtrisés, autant je reste sceptique devant cette affirmation. Après, nous avons tous notre “plus grand jeu du monde”, mais de là à l'écrire noir sur blanc dans ce qui se veut “La grande histoire du jeu vidéo”, ça me dérange un peu. Rien de dramatique non plus, mais quand même.
J'ai pour ma part bien aimé la dernière partie de chaque chapitre intitulée “Et vous, à quoi jouiez-vous ?” qui montre les “jeux marquants” de chaque période.
Après, est-ce que ce livre est à conseiller à tout le monde, je ne le pense pas même s'il ravira la majorité. Pointu sans trop en faire, il permet d'aborder l'Histoire des jeux vidéo de manière simple et relativement exhaustive et plaira ainsi aux nouveaux joueurs, aux anciens joueurs ne s'étant pas ou peu intéressés au média en lui-même et il pourra même plaire aux non joueurs qui y découvriront une histoire, l'histoire du jeu vidéo, et il pourrait éventuellement leur donner l'envie de s'y mettre. Par contre, je ne vois pas quel serait l'intérêt pour un érudit en jeu vidéo d'acheter ce livre. J'ai pour ma part appris peu de choses (un minimum quand même), alors je n'ose imaginer ce qu'il en serait des accrocs aux trivia et autres anecdotes et histoires en tout genre, surtout vu les quelques concessions/omissions faites.
J'ai pour ma part bien aimé le style, efficace et clair, la maquette, mixant un grand nombre d'images/photos
avec du texte tout en restant parfaitement clair, le choix des photos
et plus généralement le livre. Je le recommande à la majorité des
personnes intéressées par l'Histoire des jeux vidéo aimant les beaux
livres avec une belle maquette. Le livre est rempli de belles images et
fait honneur à notre média préféré. Par contre, si vous êtes un petit
peu pointilleux et fin connaisseur du média, l'achat est loin d'être un
indispensable même s'il faut reconnaître que l'ouvrage est beau et
pourra, même pour ces derniers, faire parti de leur bibliothèque sans
rougir.
--
/me est content de son achat, il commence, avec les Pix'n Love, le livre MGS et ce dernier, à avoir une belle collection.
Billet posté le 22 février 2012