lundi 29 mars 2010

[LIVRE] Quand les robots envahissent la planète !



Pour faire plaisir à Yakana qui m'a joliment traité de "Vendu!" pour avoir fait mon partenariat avec TopAchat (sans doute jaloux de ne pas s'être vu proposé la même chose ou alors il a peur que mes tests ne soient plus objectifs et que je prenne peur de mes dires par risque de sanctions ^.^), je continue avec un "partenariat" avec le magazine Planète Robots dont le rédacteur en chef n'est autre que Frédéric 'Screetch' Boisdron que vous ne connaissez peut-être pas si vous n'êtes pas amigaïste (tout du moins amigaïste qui suit un peu l'actualité de notre petit monde).

Pourquoi un partenariat avec ce magazine ? Tout simplement parce que j'ai écrit un article pour ce numéro 3. Vous pourrez donc y retrouver trois petites pages écrites par moi-même. Bon, ce ne sont que trois pages, mais c'est la première fois de ma vie que je suis publié en kiosque sous mon vrai nom et avec un véritable article (la dernière fois, c'était dans feu Gaming avec un test flash de "Manhunt" publié dans une petite colonne à la fin du magazine et sous mon pseudo, ah, que de souvenirs... voir "photo" ci-contre ^.^). Cet article est dédié à MorphOS et à l'Efika 5200B (une toute petite carte-mère qui fait fonctionner ce système d'exploitation amiga) et à la possibilité d'utiliser ceux-ci pour créer un robot. D'ailleurs, si vous avez un Mac Mini G4, je vous invite à tester le "liveCD" de MorphOS, puisque ce dernier est désormais compatible avec les Mac Mini G4 et devrait prochainement être compatible PowerMac et même PowerBook !!

Bien évidemment, vous vous dites que vous n'allez pas acheter un magazine pour cette raison, mais sachez que vous pourrez aussi y lire des articles écrits par Cyril "Crevette" Drevet qui marie ici sa passion pour les voitures et pour l'informatique/robotique. Vous y retrouverez aussi des tests, des news, des tutoriels, etc. Bref, un vrai magazine, pas trop cher (5,90 EUR pour un bimestriel, c'est plus qu'honnête) avec très peu de publicité (moins de 10 pages) et, comble du raffinement, il sort presque à chaque fois en même temps qu'IG Magazine, si ça c'est pas un signe ! ^.^

Bref, j'arrête de tergiverser et je vous donne le lien vers le sommaire de ce magazine qui devrait vite devenir un incontournable pour vous : Sommaire du n°3 de Planète Robots sur RobotImpact.com


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Vous pourrez même retrouver ce bon vieux Bruno Bonnell (souvenez-vous des jeux Infogrames et du "Bruno Bonnell présente" ^.^) dans le numéro 2 !


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/me est phénoménal ! Ben oui, il est dans le journal ^.^



Billet posté le 29 Mars 2010

dimanche 28 mars 2010

[DIVERS] TopAchat et top chrono !



Alors que je vous racontais comment un partenariat s'était mis en place entre TopAchat et moi jeudi dernier (le 25), j'ai reçu hier (le 27 donc) le fruit de cette "collaboration". Plutôt rapide, n'est-il pas ? J'ai déjà passé des commandes chez TopAchat auparavant (je leur avais acheté une imprimante Canon i850 ainsi que mon premier appareil photo numérique, un Canon Powershot A10 de 1,2 MegaPixel, eh oui, ça date de 2002 tout ça), et la livraison avait là aussi été éclair : acheté le jeudi soir sur le site et reçu le samedi matin. Bref, tout ça pour dire que niveau livraison, j'ai toujours été rapidement servi (idem pour mon Canon EOS 1000D commandé en Décembre 2008 et reçu au bout de trois jours). Par contre, n'ayant jamais eu affaire à leur SAV, je ne sais pas trop ce qu'il vaut.

Bref, venons au fait. Si vous avez vu la bannière titre de ce billet, vous savez donc ce que j'ai choisi. Mais comme Antoine n'est pas sûr que vous ayez bien vu de quoi il s'agissait, il a décidé de vous le montrer lui-même (voir la photo ci-dessous), sacré Antoine ! ^.^ Même sans y avoir jouer, il trouve le jeu énorme, tout du moins la boîte ^.^




Il s'agit donc de "Battlefield Bad Company 2", le FPS des développeurs suédois (studio racheté par EA en 2006) de Digital Illusions CE, plus connu sous le nom de DICE. Bon, ceux qui me connaissent un peu savent que je ne suis pas un grand fan des FPS, alors pourquoi avoir choisi ce jeu alors que j'aurais pu prendre "NFS Shift" et le volant ? Tout simplement parce que j'avais globalement apprécié la beta multi de ce "BBC2", que j'apprécie tout particulièrement les jeux de chez DICE (ah, "Pinball Dreams" et "Pinball Fantasies" testés ici même, mais aussi "Mirror's Edge" testé lui aussi sur ce blog), parce que je n'ai pas fait "Call of Duty : Modern Warfare 2" et que le volant Thrustmaster qui allait avec "Shift" n'avait pas de retour de force. Comme ces volants sont encombrants, je préfère attendre l'occasion de m'en procurer un bon, je lorgne notamment sur le "G25" de Logitech, mais il coûte un bras... (et je m'y connais dans le genre truc encombrant et qui ne sert pas/plus, j'ai encore le volant Ferrari qui était vendu en bundle avec "F1 Career Challenge", très bon volant avec retour de force et tout mais qui n'est malheureusement compatible que partiellement avec "GT3" et "GT4" mais qui n'est pas compatible du tout avec les autres jeux PS2, adieu donc "Colin McRae..., et encore moins avec les jeux PS3, oublié donc les rêves de chrono sur "GT5 Prologue" avec mon beau volant...).

Et puis, il est quand même bien de savoir se remettre en cause, c'est aussi pourquoi j'ai choisi ce jeu. Bon, j'ai quand même apprécié la campagne solo du premier "Modern Warfare", notamment la mission à Tchernobyl, et j'ai aussi apprécié ma partie de "Killzone 2", donc je ne suis pas totalement réfractaire au genre non plus. Par contre, le multi n'étant pas ma tasse de thé, ne vous attendez pas à ce que je vous en parle, à moins que je ne me décide à tester ça sérieusement et que j'y prenne goût, mais j'en doute.

Venons en au chose sérieuse maintenant ! Après avoir inséré la galette dans ma PS3, j'ai eu droit au nouveau bienfait mais aussi nouveau fléau des consoles "modernes", à savoir une mise à jour (de 8 Mo, ça va, c'est pas la mort non plus) suivie d'une installation sur le disque dur...
Je veux bien reconnaître que les mises à jour permettent de corriger certains bugs ou cheats abusifs (notamment en multi), mais qu'est-ce que c'est énervant de devoir attendre avant de jouer, surtout quand c'est la première fois qu'on lance le jeu. En plus, et bien souvent, cette mise à jour s'accompagne d'une installation d'une partie du jeu sur le HD... Que ça m'énerve... Du coup, la dernière fois que j'ai voulu lancer "Pain", je n'y ai pas joué parce que j'avais 4 mises à jour à installer (pas loin de 300 ou 400 Mo...) et j'ai mis près de trois heures avant de pouvoir jouer au premier "Bioshock" (entre la mise à jour et l'installation)... Merci Sony, pour ne pas permettre le téléchargement de ces mises à jour en tâche de fond, et merci les éditeurs, pour sortir des jeux non finis...



De gauche à droite : "Ouais, je vais jouer", "Oh non, une mise à jour", "Mais euh !! Une installation..." (oh, on me devine sur les 2 dernières photos ^.^)


Merci donc à Perrine et à TopAchat, des partenaires de choix sur ce coup-là ! (ouais, j'ai fait des rimes en plus)


PS : Et pour une fois, toutes les photos sont de moi, ça change ^.^

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/me essayera de pondre un petit test sur ce "BBC2" d'ici une semaine ou deux, le temps de finir la campagne solo.


Billet posté le 28 Mars 2010

samedi 27 mars 2010

[DIVERS] Le MeuPorGue, ou le mépris journalistique dans toute sa splendeur...



Comment qualifier l'incompétence du "journaliste", "chroniqueur" ?, qui fait la revue de presse de "Télé matin" sur France 2, l'émission présentée depuis des lustres (pour rappel, une lustre dure cinq ans, le temps qui s'écoulait entre deux recensements à la Rome Antique, car c'est aussi ça la BatteCave, apprendre des choses sans s'en rendre compte) par un Leymergie débonnaire... Bon, après 25 ans, la routine a du s'installer chez William (le monsieur qui chantait la chanson du dessin animé de Pacman, c'est dire s'il s'y connait en jeu vidéo le gars) mais que dire de celui qui présente la revue de presse de TéléMatin, le désormais célèbre Nathanaël de Rincquesen, tout du moins célèbre dans le microcosme des gamers avertis et des fans du 13h00 de France 2 puisqu'il a été (est encore ?) "joker" d'Elise Lucet.

Même pas la quarantaine, il pourrait être vous ou moi, peut-être même joueur à ses temps perdus, mais ce n'est pas le cas... ou alors il cache bien son jeu (ahah). Bref, Monsieur de Rincquesen fait une revue de presse qui vire en revue de l'à peu près digne des meilleurs passages de Kad&Olivier. S'appuyant sur un article paru dans le journal Libération (et publié depuis sur le site Ecrans.fr, site que je vous conseille au passage) qui parlait d'une conférence-débat qui s'est tenue dernièrement à la Sorbonne et dont le thème était, attention ça fait peur, « Dépendance aux écrans. Et si on en parlait en famille ? »... Ah ben non, c'est pas si violent que ça en fait... Et voilà le problème, c'est que le journaliste de France 2 n'a même pas pris le temps de lire l'article. En effet, le contenu de cet article n'est en rien alarmiste, précisant bien qu'il faut parler ici de dépendance et non pas d'addiction, ce qui est quand même une différence majeure...

L'animateur appuie fortement sur le côté addictif... et poursuit avec des chiffres, des gros chiffres : "les spécialistes parlent de conduites addictives qui concerneraient 600 à 800.000 personnes chaque année en France". Mais voilà, l'article disait en fait : "selon un rapport sur la cyberdépendance, rédigé en 2008 par deux députés UMP, entre 600 000 et 800 000 personnes (adultes ou jeunes) seraient victimes d'une « conduite addictive ». Fiable ? Préoccupant ?". Voilà donc nos deux députés UMP propulsés spécialistes... mais de quoi ? De plus, les chiffres sont contestables et sont même mis en doute dans l'article, ça commence fort.

Continuons un peu la dissection de cette petite minute de grand n'importe quoi. "L'an passé, le service addictologie de l'hôpital Marmottan, c'est à Paris, a reçu 300 patients en consultation pour ce genre de problème". Là, ce cher Nathanaël lit correctement l'article mais omet soigneusement un passage qui permet de mettre ce chiffre un peu abscons en perspective : " « Nous avons environ 300 consultations annuelles pour des problèmes de cyberdépendance », annonce Elizabeth Rossé, psychologue au sein de l'établissement, quand le nombre de toxicomanes pris en charge avoisine les 2 000. Une façon de recadrer le débat.". En effet, le chiffre de 2.000 consultations pour toxicomanie permet de voir l'écart entre les deux chiffres, avec d'un côté une pratique qui touche 99% des jeunes (le jeu vidéo) et de l'autre, une pratique certes répandue mais quand même bien loin d'être aussi banalisé que le jeu vidéo. Et qui dit consultation ne veut pas dire hospitalisation ou même traitement... De plus, il a été également reconnu par la suite que la majorité de ces consultations étaient celles de parents venant chercher des conseils... Bref, une bien belle diabolisation, surtout sur le ton où cela a été dit.

J'ai gardé le meilleur pour la fin, rassurez-vous. "Souvent des jeunes qui passent leurs journées derrière leur écran à se goinfrer des meuporgues, explique le journal", le "meuporgue" étant même dit avec un petit air de dégoût... Et là, que dit le journal ? "Soit, mais que faire quand un jeune perd la notion du temps à force de se goinfrer de MMORPG, nom barbare qui désigne les jeux de rôle en ligne auxquels on prend part avec un maximum de compagnons virtuels ?" En effet, le mot goinfrer est bien utilisé, mais où est donc le meuporgue ?
C'est ce moment que choisit Willy pour se réveiller... En effet, ce mot l'interpelle (sans doute parce qu'il pourrait être utile pour ses mots croisés qu'il complète nonchalamment sur le plateau).
"Les meuporgues étant le nom barbare qui désigne les jeux de rôle en ligne auxquels on prend part avec d'autres compagnons virtuels". Ici, on a presque un copié-collé de l'article de Libé, sauf qu'une fois encore, point de meuporgue dans l'original... Alors Nathanaël, besoin de lunettes ? D'ailleurs, cela surprend toujours Willy et du coup, Nath' renchérit en disant "ça s'appelle comme ça, je suis désolé", style j'y peux rien si les jeunes ne savent plus quoi inventer mon pov' Willy...

Et voilà la fatalité ultime, le moment où Willy essaye de caser le mot dans sa grille en demandant à son bon assistant comment s'écrit ce mot barbare. Et là, les yeux rivées sur l'article, on apprend que ça s'écrit "MMMPORPG"... alors qu'il est écrit noir sur blanc MMORPG... on a donc un M et un P en trop... un problème de lentilles sans doute...

Conclusion du sieur Leymergie : "Ben vaut mieux le voir écrit plutôt que de le prononcer", "Exactement (petite rire sarcastique), c'est difficile à dire" acquiesce Nath', et là, tout est dit... Suffit donc de le voir écrit...

Pour conclure ce billet, je vais laisser la conclusion de l'article de Libé qui est elle beaucoup plus optimiste et sans doute plus près de la vérité, tout du moins je l'espère : "Soit, mais que faire quand un jeune perd la notion du temps à force de se goinfrer de MMORPG, nom barbare qui désigne les jeux de rôle en ligne auxquels on prend part avec un maximum de compagnons virtuels ? S'il se trouve un parent dans la salle pour lancer un « Madame, l'autorité, c'est savoir dire non », les intervenants prônent classiquement la négociation. Et la discussion. A en croire le psychiatre, faire raconter à un ado l'univers de son jeu de prédilection, la façon dont il y évolue, c'est déjà la promesse de modifier son comportement."




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/me se demande s'il faut en rire ou en pleurer...


Billet posté le 27 Mars 2010

vendredi 26 mars 2010

[DIVERS] Jusqu'où iriez-vous pour sauver un être que vous aimez ?



Si vous le fréquentez, alors vous aurez sans doute reconnu cette bannière. Si ce n'est pas le cas et que "Heavy Rain" vous intéresse de près ou de loin, alors je vous conseille d'aller jeter un oeil sur le blog non-officiel de Heavy Rain créé et maintenu par Vince229 et par Jahmanvibration. Il déborde d'informations, de vidéos, de reportages, de traductions d'interviews concernant le jeu de Quantic Dream, studio français dont le président et fondateur est le très médiatisé David Cage.

Vous allez me demander pourquoi je viens vous parler de ce blog aujourd'hui alors que le jeu est sorti depuis plus d'un mois... et vous avez bien raison de me poser cette question. À ceci, j'ai deux raisons. La première, c'est que même si le jeu est sorti depuis un mois, le blog ne s'est pas pour autant arrêté et il devrait continuer son bonhomme de chemin jusqu'à la sortie du dernier épisode des "Chroniques" (les DLCs préquelles dont le premier est la scène du taxidermiste), donc il n'est pas trop tard pour aller le lire, que ce soit pour ses nouveautés ou pour ses anciens articles. L'autre bonne raison, c'est parce que j'ai une nouvelle fois gagné à un concours organisé par un blog, organisé par le blog non-officiel de "Heavy Rain" évidemment ! Moi qui ne gagnait jamais, voilà que j'enchaîne les cadeaux ^.^

Le principe du concours était simple, il suffisait de faire un texte sur le thème "Jusqu'où iriez-vous pour sauver un être que vous aimez ?". Ensuite l'équipe du blog sélectionnait ses quatre préférés (que ce soit pour son côté rigolo, sincère, émouvant, etc., bref ceux qui leurs plaisaient) et les gagnants recevaient le dossier de presse de "Heavy Rain" que Vince et Jahman avaient récupéré lors de l'avant-première à Paris (oui, ils ont pu rencontré Jacqui... les veinards !). J'ai donc eu l'honneur et la chance d'être dans le carré final et de recevoir mon exemplaire du dossier de presse, édité par la société Amusement. Je précise par qui il a édité parce qu'il s'agit en fait du même contenu que ce que l'on peut retrouver dans le numéro 7 du magazine Amusement, justement, que ce soit au niveau du texte (avec les mêmes fautes d'orthographe...) ou de la mise en page. D'ailleurs, je me suis permis d'emprunter des photos du press book (accompagné du Joypad et du Amusement, tous deux consacrés à "Heavy Rain" et que je possède également, suis en train de devenir "mono-maniaque" moi, comme la personne que je cite juste après) à mister Bababaloo (photos disponibles sur son flickr) afin d'illustrer ce billet. Le format, un gros A5, et la couverture imitation cuir vont très bien à ce dossier qui s'en trouve encore plus agréable à lire. Le seul bémol vient du fait que le contenu soit redondant avec celui d'Amusement n°7, que j'avais déjà. Mais c'est pas grave, ça le fait quand même vraiment !

Pour finir ce billet, je vais vous copier le texte que j'ai écrit avec mon coeur et mes tripes, texte que mon fils lira peut-être un jour, tout du moins je l'espère ^.^

Par amour pour l'être aimé, certains diront qu'ils sont prêts à tout. Aurais-je le courage de prendre une vie pour sauver celle de mon fils ou de ma femme, je le pense. Serais-je capable de donner ma vie pour eux... Difficile à dire même si la réponse semble pourtant évidente. En effet, je préfèrerais qu'ils vivent sans moi plutôt que je vive sans eux en sachant que je n'ai pas tout fait pour les sauver.

L'amour donne-t-il des ailes et du courage ? Je ne sais pas, mais tout ce que je sais, c'est que depuis la naissance de mon fils, j'ai appris et j'ai aussi compris que la nature était plus forte que tout et que c'est celle-ci et l'instinct de survie qui domine au final. Donc oui, l'amour, le lien de filiation surtout, peut amener à tout, surtout pour sauver celui qu'on aime !

Antoine, si jamais tu lis ceci un jour au hasard d'une recherche Google, sache que ton papa t'aime et ferait tout pour toi !
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/me a écrit avec ses tripes et est à la limite de ne pas valider ce commentaire... Hum... Allez, je valide quand même !





Vous pouvez retrouver les autres textes "victorieux" ici (j'ai particulièrement aimé celui de XZS, dans un tout autre genre ^.^).


Et vous, jusqu'où iriez-vous pour sauver un être que vous aimez ?


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/me a réellement failli ne pas valider son commentaire, c'eut été dommage, non ?


Billet posté le 26 Mars 2010

jeudi 25 mars 2010

[DIVERS] Partenaire particulier cherche partenaire particulière !



Ça faisait un moment que je n'avais pas reçu de spams dans mes bunks GameKult et voilà que le mois dernier je reçois un bunk de perrine-l qui me dit, en substance, que le service partenariat de TopAchat lance une opération cadeau test avec certains blogs de jeux vidéo et que mon blog a tout particulièrement retenu leur attention. Il me suffisait de renvoyer un mail pour avoir de plus amples informations.

Mouais, je connais le principe de ces bunks/mails, on essaye d'appâter le chaland et une fois que c'est fait, on fait en sorte de le faire raquer... Mais voilà, j'ai un petit peu changé d'avis quand j'ai vu que le sieur Bababaloo avait lui aussi eu droit à un "partenariat" avec TopAchat (voir son billet sur Yakuza 3 que lui a envoyé TopAchat). Du coup, j'ai fouillé dans mon historique de bunks (dont j'ignorais l'existence il y a encore peu de temps ^.^ ) et je me suis décidé à envoyer un mail à Perrine.

Elle me répond très rapidement et m'affirme que les conditions sont simples : ils mettent à disposition (à titre gratuit, sans aucune obligation d'achat) un article de jeux vidéo afin que je le teste et que j'en parle ici, l'article étant même livré sans aucun frais de port. En contre-partie, il m'est demandé d'intégrer un lien sur la page d'accueil du blog (que vous avez peut-être déjà repéré dans l'édito) et de faire un article sur l'objet cadeau reçu. Pour moi, tout cela me semble un accord gagnant-gagnant, surtout pour moi, donc j'ai accepté. Le truc sympa, c'est qu'en plus j'avais le choix entre différents articles dont la valeur oscillait entre 50 et 100 EUR (ça allait de "Wii Fit Plus" avec la "Balance Board" à "DJ Hero Wii" en passant par "Bayonetta Collector 360", "Tekken 6 Collector 360", "Need for Speed Shift PS3" avec un volant "Ferrari GT Thrustmaster", "Battlefield Bad Company 2 PS3", un casque "Gamer Arena USB" ou bien encore un clavier "G15 Gaming Keyboard").

Histoire de faire durer un petit peu le suspense, je ne vais pas vous dire ce que j'ai choisi et je vous ferai un petit billet à la réception de ce premier "cadeau" grâce à un partenariat (sans doute le dernier aussi vu que TopAchat limite ce genre de partenariat à un cadeau-test par adresse de blog sélectionnée et que je ne pense pas être repéré par d'autres sites ou éditeurs, malheureusement pour moi, et pour vous aussi puisque ce genre de procédés me "forcent" à faire des billets ^.^ ).

D'ailleurs, j'ai un petit peu fait le tour des blogs GK et je me suis aperçu qu'on avait été assez nombreux à en profiter depuis le mois de Janvier, serait-ce la nouvelle politique de la maison mise en place depuis que le rachat par RueDuCommerce ? Il y a des chances, et c'est tant mieux pour nous ^.^

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/me ne pensait pas que son blog allait lui rapporter quelque chose un jour, mis à part la gloire, les femmes et... non rien ^.^



Billet posté le 25 Mars 2010

mercredi 3 mars 2010

[TEST] Une pluie battante ?



Ça y est, j'ai enfin fini "Heavy Rain", le dernier jeu du studio français Quantic Dream a qui l'on doit déjà le surprenant et prenant "Omikron : The Nomad Soul" ainsi que l'intriguant mais pas toujours très réussi "Fahrenheit". Derrière ce studio se cache, façon de parler puisque le monsieur s'expose beaucoup médiatiquement parlant, David de Gruttola aka David Cage (petite anecdote pour ceux qui ont joué à "Fahrenheit", aviez-vous fait attention que le livre recherché dans la bibliothèque du chinois était un livre des éditions "de Gruttola" ? ^.^). Non content de nous avoir teasé de manière intelligente pendant les quatre années qu'auront duré le développement, David (oui, je vais me permettre de dire David) a aussi tenu un blog sur IGN, blog qui a ensuite été traduit en français pour nourrir le blog VIP de David Cage sur Gameblog. Sur ce(s) blog(s), on y apprend un nombre incalculable de choses intéressantes concernant les étapes de développement d'un jeu (les phases de beta, le fameux "crushing", les "users test" mais aussi certaines techniques comme la mocap, etc.). Bref, tout est très intéressant, même si dans son dernier billet il se permet de descendre ouvertement et de manière peut-être un peu puérile les sites français qui ont attribué une note "en deçà" des autres, à savoir Gamekult et JeuxVideo.com... (lisez les tests en lien pour vous faire votre propre idée). Étrange comme façon de faire, surtout que lesdits tests ne sont pas non plus exempts de vérité et que les notes, même si elles sont plus basses que la moyenne, ne sont que l'avis d'un testeur ou d'une rédac' et que tous les goûts sont dans la nature... Mais bon. C'est sans doute ce dernier point (la critique de ces deux sites) qui restera comme un point noir et me fait voir David de manière différente. Avant, je le voyais comme quelqu'un de passionné qui voulait essayer de faire avancer ce média à sa manière même s'il ne faisait rien de vraiment précurseur, il avançait dans une direction que personne ne voulait prendre. Maintenant, je le vois plus comme un créateur qui n'accepte pas les critiques négatives alors que ce sont toujours les critiques négatives qui font avancer... Serais-tu "mauvais perdant" David ? D'autant que les tests de ces deux sites ont plutôt attisé ma curiosité en ne donnant pas que les aspects positifs de votre création (contrairement au test de Julo sur Gameblog, qui, aussi bon soit-il, ne donne qu'une façade du jeu et c'est quand même dommage voire dommageable parce que ça ressemble plus à du publi-reportage qu'à une critique).

Bon, après cette introduction qui ne concerne pas vraiment le jeu en lui-même, il est temps d'en venir à ce qui importe le plus, l'expérience de jeu voire l'expérience tout court. En effet, "Heavy Rain" n'est pas un jeu à proprement parlé même si, en forçant le trait, on pourrait le rapprocher d'un jeu d'aventure "point and click" dans lequel on aurait virer l'inventaire tout en remplaçant les menus d'actions (les fameux "prendre", "utiliser", "aller") par des actions contextuelles, à faire avec le stick droit de la manette, actions ici dénommées MPAR (pour Motion Physical Action Reaction). Je vais découper cette critique en deux parties, en m'intéressant d'abord à ma première partie et en voyant ensuite les runs suivants. Pour ma première partie, j'ai tout de suite accroché avec les personnages et l'histoire et je suis tombé en plein dedans. Je me suis même identifié à Ethan Mars, cet architecte père de famille dont la vie bascule et sur qui le sort va s'acharner, identification sans doute aidée par le fait que je suis devenu papa il y a peu et que je ressens ce besoin, cette nécessité même, de devoir protéger à tout prix ce petit bout de vie. Le jeu a donc fonctionné à plein régime sur cette première partie où j'ai vibré en osmose avec les personnages (notamment Ethan), avec le scénario et avec les actions de plus en plus noires qui s'y déroulaient, me faisant même douter par certains moments des actions que j'allais faire... Histoire de bien mettre la "pression", la majorité des actions stressantes sont à exécuter dans un temps limité, ce qui en rajoute et nous fait gamberger à toute vitesse pour savoir ce qu'impliquera telle ou telle décision. Du coup, le leitmotiv du jeu, à savoir "jusqu'où seriez-vous prêt à aller par amour ?", m'a pris à la gorge dès les débuts concrets de l'histoire et ne m'a pas lâché jusqu'à l'épilogue. Pris dans le jeu et le scénario, j'ai pesé mes actions, j'ai essayé de faire ce que j'aurais fait ou aurais voulu faire dans la même situation, j'ai essayé d'avoir une ligne de conduite et j'ai essayé de ne pas en dévier même si certaines fois cela a été plus que difficile, j'ai du lutter pour réussir les épreuves et pour faire les bons choix. Impressionnant ! Durant toute cette première partie, je me suis donc laissé emporter, ne faisant que très peu attention aux quelques petits soucis techniques qui ont pu émailler le jeu (mauvaise synchro labiale en VF, problème de tearing, quelques ralentissements, etc.), ne pestant qu'une ou deux fois sur des actions en MPAR pas forcément compréhensibles (exemple tiré de la démo : faire "gauche puis bas" dans l'appartement de Lauren fait que Scott laisse sa carte de détective, même si la première fois où j'ai fait ce MPAR je n'étais pas vraiment à côté de la table, du coup je l'ai fait mais je ne voulais pas laisser ma carte et je ne savais même pas qu'il avait une carte et qu'il pouvait la poser...) ou m'énervant sur la jouabilité à cause des changements de caméra (le côté "lourdeur" et "lenteur" des déplacements ne m'a pas gêné et je dois avouer que je glousse bien quand je lis qu'il est difficile de faire faire demi-tour aux persos dans un couloir... Ces personnes n'ont pas suivi le tutoriel ou n'ont rien compris... en effet, il suffit de faire en sorte que le personnage regarde dans la direction voulue avec le stick gauche, et ensuite d'appuyer sur R2 pour le faire marcher, et cette méthode fonctionne parfaitement pour les demi-tours....).




À la fin de ma première partie, j'étais donc plus que satisfait du jeu, complètement soufflé même, et j'étais bien décidé à remettre le couvert pour voir ce qui allait se passer si je ne me conduisais pas comme je l'avais fait et c'est là que...


Et c'est là qu'on se rend compte des ficelles du jeu. La majorité de nos actions ne sont finalement pas si choisies et le jeu nous les impose bien plus qu'on ne l'aurait pensé au départ. Je comprends que l'arbre scénaristique aurait été indigeste et ingérable si toutes nos actions conduisaient à une modification du scénario et je comprends aussi que Quantic Dream et David Cage veulent nous faire vivre une histoire, histoire qui n'aurait très vite plus de sens si nous faisions n'importe quoi mais... pourquoi être aussi dirigiste ? Dès que l'on attaque une deuxième partie, le voile de fumée est très vite levé et fait même regretter de s'être rejeté aussi vite dans l'aventure. Car oui, seules les actions les plus évidentes apportent un réel changement dans le scénario et seule une ou deux actions par scène peuvent changer quelque peu la scène. À l'instar de "Fahrenheit", on se retrouve sur les rails du scénario sans le vouloir alors qu'on voulait faire autre chose. Rater les QTE ne change pas grand chose la plupart du temps, si ce n'est en raccourcissant certaines scènes, mis à part dans les scènes "clés" du jeu, ces scènes qui vont bouleverser le scénario. Je pensais avoir compris le coup de "l'élastique scénaristique" mais en fait, on ne le comprend qu'une fois qu'on y rejoue (cf mon billet sur le dernier numéro d'Amusement). Pour être honnête, il faut reconnaître que toutes les scènes peuvent se jouer de différentes manières, qu'un bon tiers des scènes peut avoir une autre fin et que la moitié de celle-ci ont une réelle influence sur le scénario, ce qui est déjà énorme, je le reconnais, mais... on a quand même l'impression que le jeu, durant notre première partie, nous emmène là où on doit aller pour permettre au jeu d'aller le plus loin possible. Car, je le rappelle, il n'y a pas de game over dans "Heavy Rain", donc si on foire tout, le jeu s'arrêtera plus tôt sans qu'on découvre le meurtrier, mais je pense que peu de personnes ont du arriver à cette fin à la première partie. Il faut aussi reconnaître que la force du jeu se trouve aussi dans les échanges qu'on peut avoir avec les autres joueurs sur leur parcours dans le jeu, parcours qui ne se ressemble pas, toujours sympa de se dire qu'on a fait le même jeu sans faire les mêmes choses, sans voir les mêmes choses et sans avoir vécu l'histoire de la même façon. Autre point fort du jeu, il a su éviter l'écueil qu'avait connu "Fahrenheit", à savoir se sentir sur des rails dès le départ. "Heavy Rain", lors de la première partie, se laisse vraiment savourer et, si vous avez la chance d'être réceptif comme moi, vous vivez l'aventure avec les persos, trépignant pour faire avancer le scénario et pour enfin connaître l'identité de cet enfoiré de tueur aux origamis qui n'est autre que... j'déconne ! ^.^



Heavy Rain a tout pour plaire aux cinéphiles, aux personnes qui aiment les histoires et même aux joueurs qui veulent essayer autre chose. La première fois que vous terminerez Heavy Rain, vous serez sans doute conquis, époustouflé voire soufflé d'avoir vécu tout ça dans un jeu (car oui, ce jeu a réussi à me procurer des émotions, m'a fait réfléchir sur mes actions, etc.), et c'est bien là le principal. Malheureusement, l'homme est une bête curieuse qui veut toujours en savoir plus, et c'est lors des parties suivantes que la magie s'estompera pour laisser place aux astuces du jeu et du scénario. Bien évidemment, cela n'a rien de rédhibitoire mais c'est un fait important à souligner et que je n'ai pas vraiment lu ici et là. Est-ce que je conseille ce jeu ? Oui mais évitez de vous relancer dans l'aventure trop rapidement sous peine de perdre cette saveur si particulière que le jeu procure durant votre première partie. Vous êtes prévenus ^.^


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/me a adoré HR mais regrette clairement de s'être lancé si vite dans une seconde partie...


Billet posté le 3 Mars 2010