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mercredi 29 avril 2009

[TEST] Les claounes de Baphomet !



Voici un test qui devrait plaire à tous les amoureux des jeux d'aventure, les connaisseurs des jeux Sierra, LucasArts et Delphine (notamment). Dans ce test, nous allons parler des "Chevaliers de Baphomet" de Revolution Software, que ce soit dans sa version PSOne, GBA, PC (via ScummVM pour ma part, sur Amiga, PSP et MacOS) ou encore DS. N'ayant pas pu tester la version Wii, je n'en dirais rien mais je vous signale déjà que je compte me la procurer, tout comme je compte acheter le dernier "Indiana Jones" qui sortira sur Wii, non pas pour le jeu en lui-même mais pour le bonus qu'il contiendra à savoir "Indiana Jones and the fate of Atlantis", l'un des meilleurs jeux d'aventure de LucasArts. Bref, revenons à nos moutons et parlons un peu de "Broken Sword" alias "Les Chevaliers de Baphomet" en français. Sorti en 1996 sur PC, le jeu va connaître de multiples adaptations sur différents supports comme une version PSOne en 1997, une version GBA en 2002 puis tout récemment une version Nintendo DS et une version Wii. À cela, on peut rajouter la possibilité d'y jouer sur de multiples autres plateformes grâce à ScummVM (disponible sur PSP, AmigaOS, MorphOS, MacOSX, iPhone, BeOS, etc.). Malheureusement, il n'y a pas possibilité d'y jouer sur DS via ScummVM... Vous allez me demander quel en serait l'intérêt vu que le jeu est disponible officiellement sur DS ? La version DS ne propose pas les voix et, avec le merveilleux doublage VF dont le jeu était pourvu, c'est un vrai crève-coeur... Mis à part ça, le jeu est toujours aussi bon !

Pour ceux qui ne connaissent pas, sachez qu'il s'agit d'un jeu d'aventure dans la plus pure tradition, avec son inventaire, la possibilité de combiner des objets, où il faut faire de la recherche d'objets au pixel sur les différents écrans, avec des dialogues sympas et une histoire assez linéaire, mais pas tant que ça quand même. En effet, différentes scènes/endroits sont disponibles au cours de l'histoire, nous permettant de naviguer de l'une à l'autre et de résoudre les énigmes dans l'ordre que l'on souhaite, évitant ainsi de nous laisser coincé comme un imbécile devant un casse-tête qui semble nous résister. L'intérêt principal de ce jeu réside dans son histoire qui est très intéressante et passionnante, pleine de découvertes en tout genre et qui ne nous prend pas pour des imbéciles. On y incarne George Stobbard, un américain en vacances à Paris qui va être témoin d'un meurtre à l'explosif (assez violent comme assassinat, non ? ^.^) alors qu'il prend tranquillement un café à la terrasse d'un bistro. Mais comme George n'est pas du genre à rigoler avec la justice, et comme il voit que la police laisse faire, il se lance dans la traque du meurtrier aidé par Nicole 'Nico' Collard, journaliste pour le journal "La liberté". Résolus à dévoiler la vérité, et accessoirement à décrocher un Pulitzer pour Nico, nos deux compères s'embarquent alors dans une enquête qui les fera voyager en Irlande, en Espagne ou encore en Syrie, à la poursuite de l'épée cassée des chevaliers du Temple, épée qui semble être la clef de la vérité.

De prime abord, le scénario a l'air quand même bien capillo-tracté mais il n'en est rien. Tout est logique et même si certaines énigmes sont elles aussi un peu capillo-tractées, elles sont tout de même plausibles et sont à mille lieux des énigmes farfelues d'un Monkey Island (excellent jeu par ailleurs) par exemple, et c'est ce qui fait le charme de Baphomet. Si vous y jouez en version PC (via ScummVM ou non), PSOne ou Wii, vous aurez également la chance d'apprécier les doublages de George Stobbard qui sont tout simplement énormes. Que ceux qui y ont joués et qui ne se souviennent pas du "claoune" se manifestent, parce qu'ils ne doivent pas être nombreux. Par contre, celles-ci sont aux abonnés absents des versions GBA, ce qui semble un tout petit peu logique, et Nintendo DS, ce qui s'explique déjà un peu moins quand on sait qu'une cartouche DS peut faire jusqu'à 256 Mo. Toutefois, cette version DS, tout comme la version Wii, se permet d'ajouter quelques nouveautés et énigmes supplémentaires histoire de justifier son appelation "The Director's Cut". Cette version permet donc de commencer le jeu 24 heures avant la version normale et d'incarner Nico. Du coup, on comprend mieux les motivations de celle-ci et on en apprend également plus sur son histoire. La jouabilité au stylet est très plaisante, et les nouvelles énigmes basées sur l'utilisation de ce dernier (et de la WiiMote) sont rafraîchissantes bien que dispensables. Malgré tout, le jeu s'en trouve également un peu simplifié puisque les objets à dénicher se trouvent en trimballant le stylet sur l'écran et sont signalés par une aide visuelle lorsque vous passez à proximité de ceux-ci. De plus, cette version "longue" apporte également un système d'aide un peu trop tentant et qui met trop facilement sur la piste. Mais cela permettra aux réfractaires des prises de tête de profiter du scénario.

Le jeu était beau à sa sortie en 1996 et le reste aujourd'hui. Je ne cesserai jamais de le répéter, mais la 2D vieillit très bien, en comparaison de la 3D (prenez un jeu 3D de 1996 et pleurez). Dans sa version DS, les sprites des personnages ont été réduits, ce qui ne leur rend pas hommage, malheureusement. Par contre, les graphismes sur la version Wii (voir ci-contre) semblent vraiment respecter la série tout en les dépoussiérant un peu. Quant à la version PC, sachez qu'elle est toujours aussi belle surtout si vous y jouez via ScummVM en activant les bons filtres (certains dénaturent le jeu d'autres non, à tester). D'une difficulté plutôt bien dosée, même si je dois avouer que je l'ai terminé au moins une fois sur chaque plateforme décrite ici ce qui fait que je connais les énigmes et leurs solutions sur le bout des doigts ou presque, le jeu ne peut laisser indifférent. Et si comme moi vous êtes féru de jeux d'aventure et d'histoire, alors le mariage proposé par Baphomet et ses suites (je n'ai pas fait le dernier opus, à savoir "Les Gardiens du Temple de Salomon", donc je ne peux pas le juger) devraient vous ravir.


Les chevaliers de Baphomet, et ses suites, sont des petites perles pour les amateurs de jeux d'aventure. L'aventure y est riche et parsemée d'humour, avec des énigmes bien retors mais pas trop le tout accompagné par la voix inoubliable de George (sauf pour les versions GBA et DS). Que ceux qui sont passés à côté n'hésitent pas à se plonger tête baissée dans ce qui est devenu un classique incontournable du point & click. Et si vous accrochez vraiment, je vous conseille alors de vous jetez sur "Les boucliers de Quetzalcoatl" (disponible sur PSOne et PC) et même sur "Le Manuscrit de Voynich" (disponible sur PS2, GC et PC).


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/me n'aime plus les claounes depuis qu'il a lu "Ça", a vu "Il est de retour" et a joué aux "Chevaliers de Baphomet" ^.^


Billet posté le 29 Avril 2009

lundi 6 avril 2009

[DIVERS] Ces démos impérissables !



J'avais craqué pour la PS1 le 26 Décembre 1997 à cause de la démo de Moto Racer qui était disponible avec un numéro du Playstation Magazine ! Ah, quelle démo ! Je me rappelle y avoir joué pendant quasiment tout une après-midi avec trois potes (slobman, WickedVinz' et Benoît R.) et on avait essayé de battre le temps des développeurs sur le circuit de supercross et on avait réussi ! Quinze jours plus tard, la PS1 et Moto Racer étaient chez moi ! Je ne sais pas si tout le monde s'en souvient, mais la première démo officielle pour la Playstation première du nom était disponible avec la console lors de son achat. Ledit CD se nommait "Game 1". Ayant eu ma PS1 en Décembre 1997, j'avais pour ma part eu le "Game 2" (il me semble) avec la démo de la raie manta et du dinosaure mais aussi et surtout la démo de l'Odyssée d'Abe, qui sera finalement mon deuxième achat sur cette console. Comme quoi les démos avaient un véritable impact et Sony et les développeurs de jeux l'ont bien compris puisqu'à partir de Juin 1996 tous les numéros du Playstation Magazine (PSM) seront accompagnés de leur CD de démos. De ces dizaines de CDs, il en résultera des achats mais il y aura aussi eu des ovnis étranges qui restent aujourd'hui encore gravés dans ma mémoire sans que je n'ai mis les mains sur le jeu dans sa version complète. Voici donc un petit florilège de ces démos qui m'ont marquées et dont je me souviens comme si c'était hier, ou presque.

Rosco McQueen (jaquette du jeu ci-contre à droite) fait parti de ces démos marquantes, tout du moins pour moi... Si vous connaissez le jeu, vous devez savoir qu'il n'est pas un incontournable de la ludothèque PS1 mais les "thank you mister McQueen" que vous lançaient les personnages sauvés des flammes restent gravés ma mémoire ^.^ Je me rappelle aussi avoir ressenti mes premières frustations de joueur avec une démo d'un FPS à la sauce Stargate, Exhumed pour ne pas le citer, et à la jouabilité étrange. Le jeu aurait pu être sympa mais vu que je n'ai fait que la démo, je ne peux pas en dire plus. Plus flou par contre, il me semble avoir bien rigolé en jouant à la démo de Tunnel B1, mais je ne suis plus sûr... c'était peut-être le jeu complet qu'un ami m'avait prêté.

Sinon, le clip de la chanson "Ain't Talkin' 'Bout Dub" d'Apollo Four Forty est pour moi un autre monument des CDs de démos du PSM. Je ne sais pas si vous vous en rappelez mais le fait d'avoir un clip avec une qualité vidéo du niveau du VCD (oui, je n'avais pas connu le VCD à l'époque) m'avait collé une bonne baffe surtout que ce clip vidéo était couplé à une musique qui était, et qui reste encore aujourd'hui, excellente.

Et pour rester dans les vidéos de jeux disponibles sur ces CDs, je me souviens avoir laissé tourner en boucle ou presque la première vidéo de Gran Turismo ! C'est bien simple, je bavais littéralement devant et je me suis précipité pour l'acheter au E.Leclerc près de chez moi (enfin à 30 kilomètres quand même). Il n'était pas encore en rayon quand je suis arrivé mais ça ne m'a pas empêché de débourser 470 francs ! Bon, il y avait eu une erreur d'étiquettage et je me suis fait remboursé de 70 francs par la suite... Comme quoi les jeux étaient déjà chers à cette époque, mais on a tendance à l'oublier. La vidéo de Metal Gear Solid premier du nom a également tourné, à la limite de tuer une lentille de PS1 ^.^ (puis plus tard, celle de MGS2 et la démo de MGS2 offerte avec ZOE, si je ne me trompe pas, feront de même sur la PS2).

Mais il n'y avait pas que des démos de jeux ou des vidéos sur les CDs du PSM et j'espère que vous vous souvenez des démos, voire des fois des versions complètes, de jeux Net Yaroze. Pour ceux qui ne le sauraient pas, la Net Yaroze était en fait une console de développement, de couleur noire très classe, vendue par Sony aux "particuliers" désirant programmer sur la console de la firme. Certains de ces jeux se retrouvaient ensuite sur le CD de démos du PSM et c'est comme ça que j'ai eu la joie de découvrir Psychon (voir la capture ci-contre à droite), un clone d'Alien Breed jouable à deux et d'une difficulté digne d'un Ghouls'n'Ghosts. Psychon était un très bon jeu et je regrette d'avoir jeté mes CDs de démos à la poubelle parce que j'y rejouerais bien sur la PSP aujourd'hui... Sinon, dans les bons jeux Net Yaroze, il y avait également Terra Incognita, un bon petit jeu d'aventure/plate-forme en 3D.

Enfin, et pour terminer ce petit billet nostalgique, j'avais eu la joie de découvrir en kiosque un numéro de Joypad qui proposait un CD avec les musiques de l'Odyssée d'Abe, oui encore lui. Certes, ce n'était pas le seul puisque Joypad avait également proposé les musiques de CoolBoarders (il me semble) et d'autres jeux, mais celui-ci m'a marqué parce que j'étais, et je suis encore, un fan des jeux d'Oddworld et parce qu'on pouvait y entendre Abe dire son fameux "Follow me" ! ^.^

Ahlala, que de souvenirs ^.^ Il faut dire aussi qu'à l'époque nous n'avions pas un accès à internet aussi simple (je devais utiliser les Mac de la faculté pour aller sur internet) et que les magazines et leurs démos jouables étaient les seuls à nous distiller de l'information "fraîche" et nous permettaient en plus de pouvoir tester les jeux avant de les acheter. Aujourd'hui, on télécharge les démos sur le PSN ou le XBLA, on a les informations 24/7 sur les nombreux sites internet dédiés au jeu vidéo... Tout a bien changé mais la passion reste la même, même si je regrette un peu le côté "underground" du jeu vidéo.

Si vous voulez poursuivre ce travail de mémoire, vous pouvez retrouver quelques CDs du PSM sur le site Abandonware-Magazines.org ou bien encore aller voir cette liste des CD de démos du PSM (pas complète malheureusement). J'avais trouvé un lien très intéressant qui listait les CDs de démos et leur contenu mais je l'ai malheureusement perdu...


Et vous, quelles sont vos meilleures/pires démos de cette époque ? ^.^


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/me est un vieux c*n nostalgeek ^.^



Billet posté le 6 Avril 2009

vendredi 27 mars 2009

[TEST] Resident Evil, non director's cut



"Vous venez de pénétrer de nouveau... dans un monde d'horreur... Bonne chance." Si vous avez joué à RE premier du nom, vous devez connaître cette phrase par coeur puisqu'elle s'affiche à chaque fois que vous chargez une partie et, personnellement, je l'ai beaucoup/trop vu (et même encore dernièrement avec la nouvelle partie que j'ai commencé récemment sur PSP). Cette phrase, courte mais limpide, résume à elle seul le jeu. Car oui, avec Resident Evil, Capcom nous a amené en 1996 dans un endroit que l'on aurait pas imaginer, nous a fait ressentir des choses que l'on aurait même pas osé imaginer vivre dans un jeu : la peur.

On pourrait discuter longtemps pour savoir si oui ou non RE est le premier "survival horror" (puisque des titres comme les "Alone in the dark" l'ont précédés) mais une chose est sûre : RE a apporté une visibilité à ce genre et, surtout, il est le premier à être qualifié de "survival horror", et ceci par ses créateurs eux-mêmes. Shinji Mikami, le chef de projet sur les premiers RE, se serait inspiré de Sweet Home (un RPG NES de Capcom sorti en 1989 et qui se déroule dans un... manoir) pour créer l'ambiance de ce RE.

Côté réalisation, lui et son équipe ont eu la merveilleuse idée d'utiliser des plans fixes où seul le personnage bouge. Cela permet de créer un sentiment d'angoisse et de stress grâce au fait que la plupart du temps les ennemis sont dans l'angle mort de la caméra, du coup vous ne faites que les entendre sans réellement savoir où ils sont. Grâce à cette technique très astucieuse, on peut avoir, en plus des bonnes séances de flippe, des décors somptueux puisqu'il s'agit finalement d'afficher de simples images précalculées avec des personnages en 3D qui sont eux correctement modélisés (je rappelle que nous sommes en 1996 sur Playstation première du nom) même si Chris et Jill ont un peu de mal à bouger. Mais cette astuce d'affichage n'est pas la seule à nous permettre de rentrer complètement dans le jeu : il y a aussi les chargements ! Ça doit paraître étrange de lire ça, mais les chargements entre chaque salle étaient camouflés derrière une ouverture de porte. Dis comme ça, ça ne paraît sans doute pas formidable mais ces ouvertures, accompagnées de la musique de la salle suivante, permettaient de stresser rien qu'en imaginant ce qui peut se cacher derrière la porte (sauf quand on entend la petite musique caractéristique des points de sauvegarde, endroit où l'on sait qu'on est tranquille).

Bien que les énigmes Residentesques ne le soient pas tant que ça (dantesques...), certaines vous ferons cogiter quelques minutes, même si l'attrait principal du jeu n'est pas là. Pour ce premier opus, l'histoire était bien ficelé et on se laisse prendre par l'intrigue. De plus, les situations qui foutent la frousse sont légions (on retiendra notamment la mythique scène des chiens, celle du Hunter vu à la première personne qui vous fonce droit dessus dans une vidéo en image de synthèse, les salles que l'on a nettoyé mais dont les ennemis reviennent sans crier gare, les tentacules de la plante qui vous chope par un trou dans le plancher, etc.). C'est simple, ce RE a posé les bases de ce qu'il fallait faire et il ne sera jamais, à mon humble avis, égalé par une de ses suites. Beau (à l'époque et toujours maintenant dans sa version Rebirth sur GameCube ou dans sa version PSX sur PSP, merci petit écran), prenant, intéressant à jouer, long (la durée de vie d'une première partie pouvait facilement avoisiner les 15 heures, surtout si vous vous perdiez comme moi pour retrouver ce maudit serpent), la seule ombre au tableau vient en fait de la jouabilité. Le fait de ne pas pouvoir faire de demi-tour rapidement (implémenter dans le 3 il me semble) ou encore l'imprécision dans les directions, bien qu'assez embêtant, ne sont pas les plus rédhibitoires et peuvent même être considéré comme utile au gameplay. En fait, le gros soucis vient de la visée arme au poing plus qu'approximative qui peut faire enrager dans des moments où on aimerait bien passer plus de temps à éviter les ennemis qu'à les viser...

Mis à part ce gros soucis de jouabilité (mais qui n'a finalement rebutée pas grand monde, le jeu restant encore parfaitement jouable à l'heure actuelle pour les premiers RE que je qualifierais de RE "survival horror", mais qui sied moins, à mon humble avis, aux derniers RE "action shooter"), tout le jeu a été pensé pour nous faire faire dans notre pantalon : ennemis qui arrivent par surprise, points de sauvegardes disséminés au petit bonheur la chance (quand on meurt, on recommence à sa dernière sauvegarde puisqu'il n'y a pas de "checkpoint"), musiques superbes, bonne histoire. Bref, si vous ne l'avez pas encore compris, je vais le dire de but en blanc : "Ce jeu est un chef d'oeuvre !"


Bien sûr, je vous invite à lire ou à relire en complément de ce petit et humble test le billet écrit par Stinky qui est très complet et intéressant. D'ailleurs, Stinky continue son tour d'horizon de la saga et vient de mettre en ligne son article sur "Resident Evil 3 : Nemesis", à ne manquer sous aucun prétexte*!



Que serait le jeu vidéo aujourd'hui sans Resident Evil ? À mon avis, il ne serait sûrement que l'ombre d'un zombie putréfié ! Même s'il n'a pas inventé un genre (Alone in the Dark était déjà passé par là bien avant lui même si Mikami dit n'y avoir jamais joué), il a su démocratiser et apporter la peur et la survie sur nos consoles. Un bel héritage que RE4 et RE5 (et déjà un peu RE2 et RE3 dans une moindre mesure) ont renié pour se pencher du côté du jeu d'action. C'est sans doute pour ça que ce Resident Evil reste mon préféré, sans doute aussi pour ça qu'il conserve toute sa force treize ans après sa sortie. Si vous avez l'occasion de faire "Resident Evil : Rebirth" ou de jouer à ce Resident Evil sur PSP (la petitesse de l'écran rend hommage à la bouillie de pixels, vraiment), alors n'hésitez pas surtout si vous n'y avez jamais joué. Resident Evil premier du nom est un classique, un incontournable, un indispensable pour celui qui se dit un minimum gamer, et là, tout est dit !


Pour conclure ce test en beauté, voici quelques captures d'écran de la vidéo d'intro, ultra kitsch mais complètement assumée (disponible en version censurée dans la section vidéo de GK, ou en version Director's cut sur Dailymotion) :

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/me adore ce premier volet, sûrement l'un des meilleurs de la saga !


Billet posté le 27 Mars 2009

mardi 24 février 2009

[DIVERS] Un stick arcade à pas cher sur PS3 ?



Alors que Street Fighter IV est sorti et que tout le monde se jette sur des sticks arcades hors de prix ou essaye de faire fonctionner un stick 360 sur PS3 ou inversement (voir le très bon blog de Bababaloo qui a commandé un XCM Cross Battle Adapter et attend de le recevoir pour nous en dire plus), j'ai pour ma part décider de jouer le radin voire le malin (faut dire que ça rime en plus). Après avoir lu en long, en large et en travers le fil de discussion intitulé "Le Topic des Sticks Arcade" (fil auquel j'ai "volé" la bannière pour ce billet, à noter que ce fil a été ouvert en Mai 2006 mais il connaît un regain de vitalité suite à la sortie de SFIITHDR et de SFIV) et n'ayant pas trouvé de réponse à ma question, je me suis jeté à l'eau et j'ai demandé si mon vieux stick arcade Namco PS1 avait une chance de fonctionner sur ma PS3. Là, une personne m'a dit d'essayer (faut dire que j'avais tout chez moi pour faire le test...), ce que j'ai donc fait.

J'ai donc branché mon vieux stick arcade Namco acheté dans un vide-greniers il y a deux ans au tarif plus qu'attractif de 5 EUR sur mon adaptateur PSX/PS2->USB de marque SmartJoy, acheté lui aussi il y a fort longtemps sur feu Lik-Sang... J'ai branché tout ça sur la PS3 et j'ai lancé Super Puzzle Fighter II Turbo dans sa version démo, en croisant les doigts.

Et bien ça fonctionne nickel ! Le stick, déjà parfaitement fonctionnel sur mon Pegasos, grâce au SmartJoy et à la superbe pile USB Poseidon, répond parfaitement, les touches également. Bref, du bonheur ! Bien sûr, n'ayant pas encore reçu mon SF4 de chez Amazon.co.uk (puisque j'ai demandé une livraison groupée avec Killzone 2... faut donc que je patiente encore une bonne semaine), je ne peux pas affirmer que ce système fonctionnera avec le nouveau hit de la baston de chez Capcom mais je vous tiendrais au courant dès que possible.

En tout cas, j'ai également testé la démo de Bejeweled 2 et c'est tout de même plus sympa de jouer avec un stick arcade à ce genre de jeux. Seul petit bémol au tableau, le manque de touche "Home" qui fait qu'on ne peut pas se passer de manette pour quitter les jeux. Par contre, le stick est parfaitement fonctionnel sur le XMB, donc si vous lancez la console avec le stick connecté, pas besoin de manette pour lancer votre jeu.

Moi, pour le coup, je dis chapeau à Sony pour la compatibilité descendante niveau hardware, c'est quand même impressionnant de se dire que ce stick sorti au milieu des années 90 fonctionne encore et toujours sur la dernière née de chez Sony ^.^

Maintenant, il ne me reste plus qu'à attendre l'arrivée du messie et surtout, il faut que je me retienne et que je ne craque pas pour SFIITHDR enfin disponible sur le PSN Euro ! Mais bon, ça devrait aller, je n'ai plus de sioux ! ^.^


PS : Et pour ceux qui voudraient "modder" leur stick Namco PS1, voici un tutoriel qui vous expliquera comment monter des boutons et un stick Sanwa dans l'ancêtre.

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/me espère pouvoir bientôt foutre des roustes à Kilaskil en ligne ! ^.^


Billet posté le 24 Février 2009