mardi 31 mars 2009

[SONY] Que permet le hack PSP ?



La PSP est une petite bombe en puissance, mais malheureusement Sony l'a bridée dans le but de limiter le piratage. Ce qui est une bonne chose en soit mais qui empêche les utilisateurs d'utiliser la console à son maximum. Mais une faille est passée par là. Au commencement de la PSP, le Saint-Graal s'appelait "firmware 1.5" et il permettait de lancer à peu près tout et n'importe quoi sans avoir à trop bidouiller. La boîte de Pandore étant ouverte, les hackers s'en sont alors donnés à coeur joie. Mais Sony ne voulait pas se laisser faire et à combler une à une les failles qui traînaient, obligeant les hackers à faire des recherches de failles non plus dans le firmware de la machine (logiciel lancé au démarrage de la console et qui permet de gérer celle-ci) mais directement dans certains jeux ! Mais ces failles se sont trouvées elles aussi bloquées avec les mises à jour successives du firmware jusqu'à un point de non-retour. En effet, il semblait alors impossible de pouvoir contourner les sécurités mises en place mais, il y a souvent un mais, la chance sourit des fois aux audacieux et une console revenant du SAV a apporté la solution miracle et surtout inespérée : la batterie Pandora.

La batterie Pandora est en fait une batterie dont la caractéristique principale est de pouvoir dépanner les PSP qui n'ont plus de firmware installée dans la console ou si ce dernier a été abîmé et ne permet plus de démarrer la console. La Pandora envoie alors un signal à la PSP qui sait alors qu'elle ne doit plus essayer de démarrer sur le firmware intégré dans la console mais sur la memory stick (qui doit contenir un firmware, évidemment). D'une simplicité déconcertante, puisqu'il suffisait alors de mettre cette batterie Pandora (qui n'est en fait qu'une batterie de PSP dont on modifie l'entête hexadécimale) dans une PSP possédant une carte memory stick reformatée pour l'occasion, le hack s'est rapidement propagé à de nombreuses consoles. Mais Sony, voyant qu'il ne pouvait plus lutter du côté logiciel a décidé de lancer la PSP-3000 (basée sur les modifications faites sur les derniers modèles de PSP-2000), console qui reste à l'heure actuelle (comme les dernières PSP-2000) verrouillée et incraquable, pour le plus grand bonheur des éditeurs.

Pourquoi les éditeurs sont contents ? Parce que Dark-Alex, le grand manitou des customs firmwares (firmwares non officiels qui déverrouillent complètement la PSP tout en conservant les bénéfices des firmwares officiels comme le navigateur internet, l'accès au PSN, etc.), a trouvé judicieux de permettre le lancement des images ISO des jeux PSP... Et il est tellement simple de lancer des jeux piratés de cette manière que du coup de nombreux possesseurs de PSP ont franchi le cap et téléchargent illégalement les jeux. Il aurait été bénéfique, pour le bien de la PSP et de l'avenir commercial de ses jeux surtout, de seulement débloquer la PSP pour qu'elle puisse ne lancer que des homebrews (logiciel ou jeu fait maison, à l'inverse des jeux commerciaux) sans pour autant autoriser aussi facilement le lancement d'ISO... Il n'en a pas été ainsi et on voit le résultat aujourd'hui. Heureusement que la sortie de la PSP-3000 a rassuré les développeurs puisqu'il semble que l'année 2009 sera une année chargée pour la PSP et ça pour notre plus grand plaisir.

Passons maintenant du côté utilisateur et voyons ce qu'on peut retirer d'une PSP que l'on aurait passé en CF. L'émulation est évidemment l'un des attraits principaux du hack de la PSP puisque cela vous permet de jouer à la GameBoy, GameBoy Advance, Super Nintendo, NeoGeo, MegaDrive, Amiga et à différents vieux ordis, elle émule aussi la TI-92 ou TI-99 mais aussi et surtout la PS1 (sans être limité aux seuls jeux disponibles sur le PSN, ce qui m'a permis de rejouer à Parasite Eve 1 et à Resident Evil premier du nom notamment et ce qui m'a fait acheté une PSP). En plus de ça, de nombreux logiciels ont été portés sur PSP dont le célèbre ScummVM qui permet de jouer à nos bons vieux jeux d'aventure LucasArts. On a également des utilitaires pour faire du MSN, de l'IRC, du traitement de texte, un client SSH, un client/serveur FTP ou encore un client email (compatibles avec certains claviers infra-rouge de PDA quand on possède une PSP 1000, seul PSP à avoir un capteur infra-rouge). Vous trouverez une bonne partie de ces utilitaires sur le site de ZX-81. Mais vous trouverez aussi de quoi modifier le XMB de la PSP afin de la rendre totalement différente (comme CXMB à droite) sans oublier les différents plugins que l'on rajoute dans la console et qui modifie son utilisation (comme la possibilité de faire des captures d'écran, d'écouter ses propres musiques pendant que l'on joue, de tricher dans les jeux, de transformer sa PSP en réveil matin, etc.). Des hacks matériels ont même fait leur apparition et il est ainsi possible d'installer un clavier infra-rouge (comme dit plus haut) mais aussi un capteur de mouvement (voir la photo à gauche) pour jouer à LocoRoco notamment en bougeant juste la console. Des écrans tactiles étaient même à l'étude chez certains bidouilleurs de talent.

Bref, Sony aurait sans doute du laisser la porte ouverte au développement amateur (un peu comme le fait Apple avec l'iPhone et l'AppStore) tout en bloquant la possibilité de lancer des ISOs. Malheureusement, ce n'est pas le cas même si la scène homebrew est vraiment vivace grâce à Dark-Alex. Il ne reste plus qu'à espérer que cette année soit vraiment bonne pour la PSP et que Sony corrigera ses erreurs pour la PSP 2 ! ^.^

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/me a une PSP hackée mais il a quand même acheté ses jeux !



Billet posté le 31 Mars 2009

vendredi 27 mars 2009

[TEST] Resident Evil, non director's cut



"Vous venez de pénétrer de nouveau... dans un monde d'horreur... Bonne chance." Si vous avez joué à RE premier du nom, vous devez connaître cette phrase par coeur puisqu'elle s'affiche à chaque fois que vous chargez une partie et, personnellement, je l'ai beaucoup/trop vu (et même encore dernièrement avec la nouvelle partie que j'ai commencé récemment sur PSP). Cette phrase, courte mais limpide, résume à elle seul le jeu. Car oui, avec Resident Evil, Capcom nous a amené en 1996 dans un endroit que l'on aurait pas imaginer, nous a fait ressentir des choses que l'on aurait même pas osé imaginer vivre dans un jeu : la peur.

On pourrait discuter longtemps pour savoir si oui ou non RE est le premier "survival horror" (puisque des titres comme les "Alone in the dark" l'ont précédés) mais une chose est sûre : RE a apporté une visibilité à ce genre et, surtout, il est le premier à être qualifié de "survival horror", et ceci par ses créateurs eux-mêmes. Shinji Mikami, le chef de projet sur les premiers RE, se serait inspiré de Sweet Home (un RPG NES de Capcom sorti en 1989 et qui se déroule dans un... manoir) pour créer l'ambiance de ce RE.

Côté réalisation, lui et son équipe ont eu la merveilleuse idée d'utiliser des plans fixes où seul le personnage bouge. Cela permet de créer un sentiment d'angoisse et de stress grâce au fait que la plupart du temps les ennemis sont dans l'angle mort de la caméra, du coup vous ne faites que les entendre sans réellement savoir où ils sont. Grâce à cette technique très astucieuse, on peut avoir, en plus des bonnes séances de flippe, des décors somptueux puisqu'il s'agit finalement d'afficher de simples images précalculées avec des personnages en 3D qui sont eux correctement modélisés (je rappelle que nous sommes en 1996 sur Playstation première du nom) même si Chris et Jill ont un peu de mal à bouger. Mais cette astuce d'affichage n'est pas la seule à nous permettre de rentrer complètement dans le jeu : il y a aussi les chargements ! Ça doit paraître étrange de lire ça, mais les chargements entre chaque salle étaient camouflés derrière une ouverture de porte. Dis comme ça, ça ne paraît sans doute pas formidable mais ces ouvertures, accompagnées de la musique de la salle suivante, permettaient de stresser rien qu'en imaginant ce qui peut se cacher derrière la porte (sauf quand on entend la petite musique caractéristique des points de sauvegarde, endroit où l'on sait qu'on est tranquille).

Bien que les énigmes Residentesques ne le soient pas tant que ça (dantesques...), certaines vous ferons cogiter quelques minutes, même si l'attrait principal du jeu n'est pas là. Pour ce premier opus, l'histoire était bien ficelé et on se laisse prendre par l'intrigue. De plus, les situations qui foutent la frousse sont légions (on retiendra notamment la mythique scène des chiens, celle du Hunter vu à la première personne qui vous fonce droit dessus dans une vidéo en image de synthèse, les salles que l'on a nettoyé mais dont les ennemis reviennent sans crier gare, les tentacules de la plante qui vous chope par un trou dans le plancher, etc.). C'est simple, ce RE a posé les bases de ce qu'il fallait faire et il ne sera jamais, à mon humble avis, égalé par une de ses suites. Beau (à l'époque et toujours maintenant dans sa version Rebirth sur GameCube ou dans sa version PSX sur PSP, merci petit écran), prenant, intéressant à jouer, long (la durée de vie d'une première partie pouvait facilement avoisiner les 15 heures, surtout si vous vous perdiez comme moi pour retrouver ce maudit serpent), la seule ombre au tableau vient en fait de la jouabilité. Le fait de ne pas pouvoir faire de demi-tour rapidement (implémenter dans le 3 il me semble) ou encore l'imprécision dans les directions, bien qu'assez embêtant, ne sont pas les plus rédhibitoires et peuvent même être considéré comme utile au gameplay. En fait, le gros soucis vient de la visée arme au poing plus qu'approximative qui peut faire enrager dans des moments où on aimerait bien passer plus de temps à éviter les ennemis qu'à les viser...

Mis à part ce gros soucis de jouabilité (mais qui n'a finalement rebutée pas grand monde, le jeu restant encore parfaitement jouable à l'heure actuelle pour les premiers RE que je qualifierais de RE "survival horror", mais qui sied moins, à mon humble avis, aux derniers RE "action shooter"), tout le jeu a été pensé pour nous faire faire dans notre pantalon : ennemis qui arrivent par surprise, points de sauvegardes disséminés au petit bonheur la chance (quand on meurt, on recommence à sa dernière sauvegarde puisqu'il n'y a pas de "checkpoint"), musiques superbes, bonne histoire. Bref, si vous ne l'avez pas encore compris, je vais le dire de but en blanc : "Ce jeu est un chef d'oeuvre !"


Bien sûr, je vous invite à lire ou à relire en complément de ce petit et humble test le billet écrit par Stinky qui est très complet et intéressant. D'ailleurs, Stinky continue son tour d'horizon de la saga et vient de mettre en ligne son article sur "Resident Evil 3 : Nemesis", à ne manquer sous aucun prétexte*!



Que serait le jeu vidéo aujourd'hui sans Resident Evil ? À mon avis, il ne serait sûrement que l'ombre d'un zombie putréfié ! Même s'il n'a pas inventé un genre (Alone in the Dark était déjà passé par là bien avant lui même si Mikami dit n'y avoir jamais joué), il a su démocratiser et apporter la peur et la survie sur nos consoles. Un bel héritage que RE4 et RE5 (et déjà un peu RE2 et RE3 dans une moindre mesure) ont renié pour se pencher du côté du jeu d'action. C'est sans doute pour ça que ce Resident Evil reste mon préféré, sans doute aussi pour ça qu'il conserve toute sa force treize ans après sa sortie. Si vous avez l'occasion de faire "Resident Evil : Rebirth" ou de jouer à ce Resident Evil sur PSP (la petitesse de l'écran rend hommage à la bouillie de pixels, vraiment), alors n'hésitez pas surtout si vous n'y avez jamais joué. Resident Evil premier du nom est un classique, un incontournable, un indispensable pour celui qui se dit un minimum gamer, et là, tout est dit !


Pour conclure ce test en beauté, voici quelques captures d'écran de la vidéo d'intro, ultra kitsch mais complètement assumée (disponible en version censurée dans la section vidéo de GK, ou en version Director's cut sur Dailymotion) :

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/me adore ce premier volet, sûrement l'un des meilleurs de la saga !


Billet posté le 27 Mars 2009

mercredi 25 mars 2009

[DIVERS] Uncharted, le mode extrême et moi !



Après avoir terminé Uncharted trois fois il y a un an afin de débloquer toutes les médailles et ainsi avoir accès à tous les bonus offerts par le jeu, j'avais eu la mauvaise idée au mois d'Aôut dernier de lancer la mise à jour permettant d'activer les trophées. Mauvaise idée en effet car cela avait rendu ma sauvegarde incompatible... Du coup, j'avais perdu toutes mes médailles et il ne me restait plus qu'à tout recommencer, mais l'envie m'était passé... Et puis finalement, Uncharted m'a de nouveau titillé le bulbe playstationien et je me suis relancé dans l'aventure la semaine dernière. Je l'ai terminé deux fois la semaine dernière (une fois en difficile et une deuxième fois en facile pour débloquer toutes les médailles possibles) et je l'ai recommencé en début de semaine en mode "Extrême" (ou en mode "Crushing" pour les joueurs en VO). Et là, je dois avouer que j'avais un peu oublié à quel point j'en avais skier des bulles l'année dernière pour le terminer dans ce mode. Mais, et contrairement à beaucoup de jeux où les succès/trophées ne servent à rien si ce n'est pour comparer son appendice reproducteur avec celui des autres joueurs, les médailles d'Uncharted apporte un vrai plus au jeu grâce à tous les bonus que l'on débloque en fonction du nombre de points accumulés (nouveau costume, choix de l'arme, choix du rendu graphique, mode ralenti, making of, galerie d'artworks, etc.), et tout ça sans avoir à repasser par la case DLC payant, merci Naughty Dog d'avoir tout compris.

Bref, arrêtons de tergiverser et passons aux choses concrètes. Tout d'abord, sachez que le mode "Extrême" n'est pas disponible lors de votre première partie. Il ne se débloque qu'une fois l'aventure bouclée au moins une fois (et peut-être même qu'une fois le jeu terminé en difficile, mais je ne suis pas sûr). Ce mode est très "extrême" puisque vous n'avez accès à aucun des bonus intéressants que vous avez débloqués précédemment (adieu le choix de l'arme ou le mode ralenti notamment, petits bonus qui nous auraient quand même bien aidés). Et comme les ennemis peuvent vous tuer en une ou deux balles, le challenge s'avère assez relevé surtout si on joue de la même manière qu'en difficile ou qu'en normal/facile. Ici, il est hors de question de se jeter dans la mêlée aveuglément sinon c'est la mort assurée. Même en essayant de la jouer fine, Nathan Drake sent le sapin bien trop souvent, alors n'espérez pas vous la jouer force de la nature. De plus, bien que les vagues d'ennemis et les scripts d'apparition de ceux-ci soient les mêmes, leur comportement est totalement différent. Ils n'hésitent plus à se jeter littéralement sur vous, à vous encercler dès qu'ils le peuvent et à vous mitrailler à plusieurs en même temps histoire de vous achever le plus rapidement possible.

Tout ceci oblige donc à changer de stratégie et de méthode d'élimination des ennemis (car pour ce qui est des passages de plateforme, c'est toujours une promenade de santé). Tout d'abord, la couverture déjà importante avant devient primordiale et il ne faut pas pointer le bout de son nez face à un ennemi si vous n'avez pas 100% de votre "vie" ou alors il ne faut le faire qu'en cas d'extrême nécessité (c'est à dire quand un ennemi arrive sur vous à grandes enjambées). Ensuite, il ne faut pas hésiter à reculer le plus possible, quitte à être aculé dans un coin de la carte, car cela vous offre une meilleure visibilité sur les vagues d'ennemis et sur leurs tentatives d'approche et vous laisse également le temps de les abattre, ce qui n'est pas négligeable. On peut, dans certains endroits en tout cas, activer les vagues d'ennemis et se replier pour les attendre et les dégommer un par un dans un passage plus réduit (style un couloir ou un passage de porte). Sachez également utiliser à bonne escient le tir à l'aveugle lorsqu'un ennemi se précipite vers votre position surtout si vous êtes armé d'une mitrailleuse type AK-47, par contre je déconseille toutes les armes dévastatrices au corps à corps (comme le Moss-12 ou le SAS-12) dont les tirs dispersés sont très peu utiles. Il est évident qu'il faut ici privilégier les tirs à la tête (les fameux headshots), surtout quand vous arrivez dans un endroit et que les ennemis ne vous ont pas encore repéré car cela vous permet de vous débarrasser d'un ou deux ennemis dès le départ et cela pourra s'avérer salvateur par la suite ! Enfin, bien que le mouvement soit la vie, évitez de vous déplacer à découvert car les ennemis n'hésiteront pas à vous canarder allégrement jusqu'à ce que mort s'ensuive.

Bref, je ne vous ai sûrement pas appris grand chose, mais comme je suis en train de reprendre mon pied sur ce très bon jeu, je voulais partager ces quelques petites astuces avec vous (que j'avais même oublié depuis l'année dernière... saleté de mémoire).

PS : C'est aujourd'hui que sort "IG Magazine" (dont je vous avais parlé en début de mois). J'ai déjà fait trois buralistes/maisons de la presse sans succès... J'espère que je mettrais la main dessus ce soir, sinon je passerais par le site Ankama-Shop (sur lequel le magazine n'est pas encore répertorié d'ailleurs).

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/me en chie des ronds de serviettes en mode Crushing mais s'épate quand même sur certains passages réussis avec brio et du premier coup ! ^.^


Billet posté le 25 Mars 2009

mardi 24 mars 2009

[SONY] PSP, ou le retour d'entre les morts



Si 2009 n'est pas l'année de la PS3, elle risque d'être l'année de la PSP ! En effet, Sony n'arrête pas de communiquer sur sa petite Playstation Portable (qui se vend comme des petits pains au Japon, et a dépassé les 50 millions d'unités vendues dans le monde tout récemment). Alors qu'on pensait tous que la PSP était moribonde et que son avenir était des plus sombres au niveau sortie de jeux, voilà que les annonces tombent de la part de Sony mais aussi d'éditeurs tiers et les rumeurs sur de futurs jeux recirculent, comme si la sortie de la PSP-3000 (toujours inviolable) redonnait de l'air et du souffle à tout ce beau monde. Sony a donc ouvert le bal avec les annonces de LittleBigPlanet et de Motorstorm : Artic Edge sur PSP dont les sorties devraient être calées pour la fin de cette année. Respectivement développé par le Studio Liverpool (à qui l'on doit "WipeOut Pulse" sur PSP ou encore "WipeOut HD" sur PS3) et par Big Big Studios (à qui l'on doit les sympathiques "Pursuit Force"), ces jeux semblent plutôt bien partis pour être efficace et pour tirer parti de la console.

Mais ce n'est pas tout*! En effet, toujours dans le même communiqué, Sony se permet également d'annoncer l'arrivée d'Assassin's Creed sur sa portable et en profite même pour déclarer qu'un pack comprenant ce jeu et la console est d'ores et déjà prévu (alors qu'aucune capture d'écran ou autre teaser n'a filtré de chez Ubisoft).



Et quand Sony se lâche, on ne les arrête plus. En effet, ils ont également annoncé la sortie pour l'automne de Rock Band Unplugged, développé par Backbone Entertainment, et qui serait en fait un clone des très bons Frequency ou Amplitude (changement d'instrument avec L ou R et pianotage en rythme avec les boutons), le tout sur des musiques de Blink 182, Boston, AFI, Kansas, Lit, et surtout de The Police*! Évidemment, du DLC est déjà prévu pour compléter la playlist.

Mais on ne s'arrête toujours pas là puisque les éditeurs tiers emboîtent le pas à Sony et communiquent eux aussi sur leurs futurs jeux qui sortiront sur la PasSiPerrave (oui, je sais, c'est pas terrible). Electronics Arts par exemple annonce que Army of Two : The fourth day ainsi que Need for Speed : Shift sortiront sur la portable, tout comme les habituelles rééditions annuelles de leurs jeux. Capcom n'est pas en reste et a également annoncé qu'un nouveau Monster Hunter allait débarquer sur PSP, tout du moins sur l'archipel nippon, mais ça, on s'y attendait tous vu le succès des précédents opus sur PSP.



À tout cela se rajoute les sorties de Patapon 2 et de Resistance Retribution qui viennent tout juste de débarquer, ou celles déjà connues et attendues de Tenchu 4, de Kingdom Hearth, de FF Agito XIII, de Parasite Eve 3 (en espérant qu'ils prennent exemple sur le 1 et non pas sur le 2), de Final Fantasy Dissidia chez nous, ou bien encore de SOS : The final Escape 3.

De plus, le PSN pour la PSP n'est pas en reste puisque Capcom a annoncé vouloir apporter quelques gros titres PSOne prochainement (on pense évidemment aux Resident Evil mais pas seulement) et Konami a mis en ligne la semaine dernière le première opus de sa saga frissonnante, je veux bien évidemment parler de Silent Hill.

Et toute cette "folie" autour de la PSP s'accompagne également de rumeurs plus ou moins fortes et de déclarations intéressantes. La rumeur d'un GTA San Andreas Stories en préparation chez Rockstar est persistante, tout comme celle d'une suite au très bon Killzone Liberation. Le studio Ready At Dawn se disait récemment en train de reconsidérer le développement sur PSP après l'avoir abandonné après la sortie de "God of War : Chain of Olympus". Du coup,un nouveau God of War voire un nouveau Daxter pourraient bien arriver prochainement (Daxter pourrait même être développé non pas par Ready At Dawn mais par Naughty Dog himself, affaire à suivre). Et les rumeurs autour de la PSP 2, ou PSP-4000 voire PSP 3G vont bon train. On entend parler d'écran tactile et coulissant, de clavier, de téléphone, d'abandon de l'UMD ou profit du dématérialisé. Bref, il va falloir attendre une annonce de Sony de ce côté, mais le moins qu'on puisse dire, c'est que la future PSP fait déjà couler pas mal d'encre virtuel.



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/me se dit qu'il va y avoir de quoi faire pour les joueurs nomades possesseurs de PSP cette année !


Billet posté le 24 Mars 2009

lundi 23 mars 2009

[TEST] Uncharted : Nathan Drake et le crâne de l'El Dorado of Wars !



Bien que le charismatique Jason Rubin ait quitté Naughty Dog après la sortie de "Jak 3", Naughty Dog étant le studio qu'il avait fondé en 1986 avec Andy Gavin, et qu'Andy ait lui aussi quitté le "vilain chien" peu de temps après, le studio étêté n'a pourtant pas perdu le nord et encore moins son talent. Après un "Jak X" en demi-teinte, et qui n'arriva pas à la cheville du monstrueux et génialissime "Crash Team Racing", il sortait "Uncharted : Drake's fortune" en Décembre 2007. Alors oui, de l'eau a coulé sous les ponts depuis cette date mais je ne pouvais décemment pas passer sous silence l'un des premiers vrais hits de la Playstation 3. Uncharted est un ensemble de bonnes choses et il est dommage de voir qu'il s'agit d'un des jeux les plus mésestimés, avec probablement "Zack & Wiki" sur Wii, de cette génération de consoles... Je vais donc essayer de lui rendre justice dans ce test qui fleurera bon l'aventure et l'action (ce qui résume déjà plutôt bien Uncharted).

Bien qu'ayant eu ma PS3 fin Décembre 2007, je ne l'avais pas acheté pour Uncharted mais parce que je voulais une PS3 rétrocompatible PS2 donc c'était le moment ou jamais pour récupérer une PS3 60 Go. Un mois plus tard, je commandais Uncharted chez CDUniverse, mais je ne vous les recommande pas, le temps entre l'envoi (soi disant expédié le lendemain de la commande) et la livraison a quasiment frôlé le mois... À la réception de l'objet tant convoité, j'ai pris une baffe (une baffe "célesto-cosmique" comme dirait un certain JulienC) comme on en prend rarement et vu que j'avais la chance d'avoir récupéré, pile-poil entre la commande et la réception du jeu, mon écran Samsung 22" HD Ready, j'ai pu pleinement en profiter. Tout commence comme un jeu d'action typé "Gears of Wars" (d'où mon titre très subtile) alors que vous êtes coincé sur un bâteau et que vous vous faites attaquer par des pirates. Couverture, tir à l'aveugle et dégâts localisés font d'Uncharted un bon TPS (même s'il n'est pas aussi bon qu'un GoW, il s'en approche), la baston à mains nues avec ces petits combos et ses prises par derrière en fourbe en font un bon petit beat'm'all (si on joue dans des modes de difficulté qui font que vous arrivez jusqu'à l'ennemi sans mourir, sinon il faut se la jouer infiltration mais ce n'est pas facile) et les passages de plateforme, les paysages, l'architecture des décors et l'histoire en font un bon "Tomb Raider"-like. Et le mélange de tout ça se marie parfaitement pour donner "Uncharted : Drake's Fortune", un jeu qui ne prend pas de risque dans le fond mais qui fait le tout très bien, et qui épate par une forme plus que séduisante et le tout sans temps de chargement durant le jeu ! Puisqu'il faut en parler et pour en finir avec cet aspect technique, sachez que la modélisation de l'eau est bluffante et que l'on peut changer les langues à la volée (que ce soit au niveau audio ou des sous-titres). Concernant l'esthétique du jeu, on appréciera les mouvements contextuels et très variés de Drake, la modélisation de la jungle et des environnements, même si l'on regrettera le côté "couloir" de la jungle notamment et le côté brillant des décors.

Mais plus que la forme, c'est la gestion des différentes phases de jeux qui confine au génie. On passe d'une séquence de shoot à une passage de plateforme, puis à une cinématique, on reprend un peu de plateforme puis on passe à une séquence de jetski saupoudrée de shoot sans jamais avoir le temps d'être écoeuré. Le timing est vraiment très bon et le gameplay qui va avec est plutôt bien réglé. Je dis plutôt mais je vais un petit peu détaillé*: les phases de shoot nécessitent un petit temps d'adaptation afin de comprendre les mécaniques du jeu mais sont vraiment bien foutues et bien huilées; les passages de plateforme ne sont jamais compliqués (et c'est un peu regrettable) même si quelques fois Nathan a un peu de mal à faire certains sauts pourtant pas bien compliqués et les énigmes sont à la portée de tout le monde, vraiment; quant au jetski, sa conduite est assez austère et le fait de devoir gérer les tirs de la co-pilote fait que c'est encore plus difficile (mais on apprend à dompter ce pilotage au bout d'un moment et le jetski devient presque agréable au cours des parties suivantes, si vous décidez de recommencer l'aventure évidemment). Parfaitement équilibré avec une difficulté elle aussi bien qualibrée et dont les différents modes ont une réelle incidence sur le niveau de jeu, sans non plus tout gâché et devenir une promenade de santé en mode "Facile", Uncharted s'adresse donc à tous les gamers âgés de plus de 16 ans, eh oui, on respecte le PEGI ici ! ^.^

Cette accessibilité est en outre accompagnée d'une histoire intéressante, mélangeant Indiana Jones (d'où le titre, bis repetitae) et Tomb Raider, le tout mâtiné d'un humour omniprésent. Du coup, Nath' (c'est son petit surnom) a des propos moqueurs mais marrants envers son pote Sullivan et ce dernier n'est pas en reste ("autant chercher une pucelle dans une maison close" en VF ou "this is like trying to find a bride in a brothel" en VO). L'histoire quant à elle vous amène, vous Nathan Drake, à la recherche du trésor de votre ancêtre, un certain Sir Francis Drake. C'est en découvrant ce qui devait être sa tombe que l'aventure commence et vous ne partirez finalement pas dans une banale chasse aux trésors puisque vous allez en fait partir à la recherche de l'El Dorado (qui n'est finalement pas une cité comme tout le monde le croit mais une statue en or de près de 250 kg). Mais vous n'êtes pas seul à marcher dans les traces de Sir Francis Drake et, tel Indiana Jones, vous devrez toujours avoir un coup d'avance sur vos ennemis (ici, ce ne sont pas des nazis mais des pirates). Cette histoire se laisse dévorer au fil de l'aventure et des cinématiques, cinématiques toujours superbement réalisées et qui donnent à Uncharted ses lettres de noblesse tellement le travail fait derrière celles-ci est énorme (confirmé par les différents reportages que l'on débloque au fil des trophées reccueillis). Bref, Uncharted est un incontournable du catalogue PS3 et je pense qu'on ne peut que chaudement le recommander.



Que ceux qui ont une PS3, et n'ont pas encore fait Uncharted, se précipitent pour l'acheter. Parmi la petite tripotée de jeux que j'ai sur la bécane, il s'agit sans nul doute d'un des meilleurs (que ce soit parmi les jeux exclusifs au monolithe noir ou les jeux multi-plateformes). Variant parfaitement les gameplays et les phases de jeux qui y sont associées, le tout dans un enrobage réellement "next-gen", ce jeu sait faire plaisir sans temps mort et sans jamais lasser. Sa suite est attendue par plus d'un fan, et par moi le premier, en espérant qu'elle confirme la réussite de ce premier opus. À noter que les gars de chez Naughty Dog bosseraient également sur un "Jak 4" (il serait normalement annoncé à la GDC qui se tient cette semaine à San Francisco). Bref, on a encore de belles et bonnes choses à voir sur PS3*! Mais, et si on refaisait une partie d'Uncharted en attendant.


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/me a refait Uncharted la semaine dernière et a tous les trophées/récompenses mis à part les 150 points du mode "Extrême/Crushing", mais c'est en cours ! Et sinon, vous ne trouvez pas que Nath' a un faux air de Jason Rubin ? ^.^


Billet posté le 23 Mars 2009

jeudi 19 mars 2009

[DIVERS] L'univers d'un BioHazard



Pour une fois, je ne vais pas raconter ma vie ou vous baratiner avec un jeu que j'aurais fini. Je vais seulement vous conseiller un blog que je viens tout juste de découvrir et qui fourmille de choses à lire plus intéressantes les unes que les autres. Comme vous vous en doutez avec cette belle bannière que j'ai capturé sur ledit site, il s'agit du blog intitulé L'univers d'un Geek et qui est tenu par Stinky57185. J'ai découvert ce blog grâce à un autre blog, celui d'un survolté de la carte bleue, ce cher Bababaloo. Il en a parlé dans un de ses derniers billets puisque Stinky57185 lui avait envoyé quelques présents pour son anniversaire dont une carte postale avec un timbre "Biohazard 10th Anniversary". Si j'insiste sur ce timbre, c'est parce que Stinky (c'est un peu plus court à écrire comme ça) a l'air d'être un fan de la série et il a rédigé sur son blog de très bons billets sur cette saga horrifique made in Capcom. Pour le moment, vous pouvez lire celui sur le premier volet ou bien encore celui très complet sur le deuxième épisode. Avant de mettre en ligne celui dédié à l'épisode Nemesis (sûrement la semaine prochaine) et de poursuivre avec Code Veronica, Stinky a également écrit une petite bafouille sur ses premières impressions de Geek jouant au dernier opus, et même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec lui (pour le moment, je changerais peut-être d'avis quand je me plongerais dans cet épisode), son avis est très intéressant.

Mais passons aux illustrations qui ornent ce billet. Elles sont tirées du blog de Stinky et sont en fait les images d'un jeu jamais sorti alors qu'il était presque fini, celui qui aurait du être Resident Evil/BioHazard 2 mais ne sera finalement que BioHazard "1.5", un BioHazard jamais commercialisé... malheureusement ! Apparemment fini à 80%, le jeu restera dans les cartons de Capcom et sera refondu pour donner le RE 2 que l'on connaît désormais. Seuls le commissariat (qui sera lui aussi complètement revu) et Leon S. Kennedy seront conservés, toutes les innovations ou presque de ce 1.5 passant à la trappe. Et si Capcom se décidait à nous le sortir sur PSP/PSN ? Voilà qui serait une riche idée et ferait sans doute plaisir aux fans et moi le premier car ce serait un retour aux sources de la saga. Connaissant Capcom, que l'on surnomme dans les milieux autorisés et à juste titre "Le roi de la suite", je me dis que cette idée n'est pas si saugrenue... mais bon, s'ils ne l'ont pas encore fait, il y a peu de chances pour que ça arrive...

Je vais vous laisser savourer les billets de Stinky et apprécier son blog dans son intégralité (ce que je vais également continuer de faire pour ma part puisque je n'ai découvert ce blog que depuis hier et je suis déjà fan). Entre deux lectures de ce blog, je suis en train de me refaire RE1 sur ma PSP dans sa version non director's cut, et je flippe déjà à l'idée d'arriver aux hunters ! ^.^


Petite mise à jour :

En farfouillant sur le net à la recherche d'informations sur ce Resident Evil 1.5 aussi appelé Resident Evil Prototype, je suis tombé sur un site qui est assez fourni et complet sur le sujet et qui, c'est du luxe, est en français. Bon, graphiquement, le site n'est pas terrible mais le contenu est très intéressant.

Site internet : http://www.survivhor.com/RE1.5/

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/me était fan des RE avant le 4... mais peut-être que ce cinquième opus le réconciliera avec ces nouveaux RE orientés actions. Qui vivra verra.


Billet posté le 19 Mars 2009

mercredi 18 mars 2009

[DIVERS] SAV des moniteurs, bonjour !



J'ai acheté mon moniteur Samsung 225MW le 13 Janvier 2008, peu de temps après l'achat de la PS3 (Noël 2007 il me semble) parce que brancher une PS3 sur une TV CRT 36cm ça ne le faisait pas. J'avais choisi ce modèle parce qu'un ami l'avait pris donc je pouvais avoir un retour dessus et aussi parce qu'il est très bien fourni niveau connectique (voir la photo ci-contre). En effet, il possède des entrées VGA, DVI-D, HDMI, Péritel, YUV, S-Vidéo et Composite, et il gère le HDCP, indispensable pour mater les films Blu-Ray notamment.

Malheureusement pour moi, celui-ci avait un défaut qui faisait que l'image en 720p ramouillait et était complètement dégueulasse en 1080i et 1080p alors que l'écran est HDReady et supporte même l'affichage 1080i ou p en virant quelques lignes (ben oui, afficher du 1920*1080 sur un écran dont la résolution maximum est 1680*1050, il y a forcément un manque quelque part), ce qui est plus avantageux qu'un downscale de l'image et ne gêne pas tant que ça par rapport à un film ou même un jeu puisque il ne manque que 15 lignes en haut et en bas et 120 lignes à droite et à gauche. Enfin bref, j'avais donc appelé le SAV de Samsung qui m'avait alors gentiment proposé un échange standard. Il faut savoir qu'avec un échange standard, on ne vous donne pas un écran neuf à la place du votre, on vous l'échange contre un écran ayant déjà fait un tour au SAV et qui a été reconditionné (et qui a donc l'air neuf) ou alors, si vous avez un peu plus de chance, on vous l'échange contre un écran qui revient d'un fond de stock ou d'invendus. L'avantage avec cette technique, c'est qu'on n'attend pas pendant 15 jours le retour de son écran puisqu'un transporteur passe directement chez vous avec le nouvel écran et repart avec le votre. Donc, fin Janvier 2008, je recevais mon nouvel écran qui fonctionnait parfaitement, mais cela n'allait pas durer.

En effet, depuis un mois maintenant, l'écran mettait de plus en plus de temps avant d'afficher une quelconque image, mais uniquement sur l'entrée HDMI (les entrées VGA, DVI ou encore Péritel n'avaient pas ce soucis). Et quand il se décidait à enfin afficher quelque chose, j'avais une image, de la neige, une image, de la neige et enfin un affichage digne de ce nom... Bref, c'était pas le pied et attendre que l'écran chauffe ne me faisait pas vraiment rire... Alors que je pensais ma garantie expirée, un post de Lord Raptor dans les forums de PlayerAdvance me donna un coup de pied au c*l. Après avoir jeté un oeil sur le site de Samsung, je vis que les écrans étaient garantis 36 mois (pièces et main d'oeuvre) et les télévisions 24 mois ! Ayant un moniteur faisant office de télévision (puisqu'il a une prise antenne et un décodeur TNT intégré), je savais du coup que ma garantie n'était pas morte ! Après un appel au SAV de Samsung qui dura 25 minutes, un échange standard fut prévu ! Voilà comment j'ai récupéré un écran "tout neuf" en apparence hier (un grand merci à ma chérie qui a réceptionné la bête d'ailleurs) et il fonctionne nickel : zéro pixel mort, tout propre (il avait encore son film plastique qui le protégeait), pas de rayure, affichage parfait en HDMI, bref, le pied. Petit plus, ce nouvel écran ne siffle plus quand il est en veille !

Bref, tout ça pour dire que le SAV de Samsung est vraiment très professionnel, dommage que Sony ne s'en inspire pas pour sa PS3... Microsoft de son côté a un service plutôt compétent et rapide mais qui n'égale pas encore, et de loin, celui de Samsung ! Allez, on veut y croire ! ^.^

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/me a mis une photo de son installation : la PS3, le Pegasos 2 en dessous, et l'Amiga 1200 sont tous trois branchés sur le 225MW. Le stick arcade PS1 de Namco est là pour jouer à SF4. Enfin, pour ceux qui ont l'oeil, on aperçoit un A1000 et son écran 1083S sur la droite ^.^


Billet posté le 18 Mars 2009

mardi 17 mars 2009

[DIVERS] La Wii par la lorgnette, bons plans et l'El Dorado



Alors que la Wii ne m'intéresse toujours pas vraiment, elle vient toutefois de faire un premier pas dans ma vie de gamer puisque je viens d'acquérir un des quelques jeux qui me font lorgner vers cette console (il y a donc Zack & Wiki, Okami, Mario Galaxy, Paper Mario et Zelda à la rigueur; et dans les nouveautés récentes Les Chevaliers de Baphomet parce qu'il y a un claoune, le dernier House of the Dead parce que ovairquil et enfin MadWorld) . En effet, grâce à une information glanée sur le fil de discussion "Jouer pas cher c'est toute une affaire " disponible dans les forums de Gameblog, j'ai pu mettre la main sur "No More Heroes" neuf pour la somme de... 6 EUR !

Bon, je sais que c'est la version censurée qui est dépourvue de sang, version dans laquelle les ennemies disparaissent et se transforment en piécettes et, surtout, version dépourvue des décapitations... Mais bon, pour 6 EUR et sans avoir la console pour le moment, je ne prends pas de gros risques.

Tout ça pour dire qu'on n'est pas obligé de commander en Angleterre pour avoir des prix très attractifs sur nos jeux vidéo préférés. Bien sûr, Resident Evil 5 qui vient juste de sortir n'est disponible en France qu'à 70 EUR voire 62 EUR en occasion si vous avez de la chance... alors qu'outre-Manche, vous pourrez le trouver à 35 EUR en neuf frais de port inclus ! Le calcul est vite fait si vous voulez jouez aux dernières nouveautés à prix sympa, l'import anglais est fait pour vous. Notez d'ailleurs qu'une majorité des jeux anglais sont en français (la notice et la boîte sont quant à elles en anglais, évidemment). Vous pourrez d'ailleurs retrouver des listes très bien faites des langues disponibles dans les jeux imports dans les forums de GK et d'ailleurs (liste pour les langues dans les jeux imports PS3 sur Gueux, sur MetaGames ou encore sur GameKult). Et pour savoir ce que vaut réellement votre pouvoir d'achat chez nos amis qui n'aiment pas les grenouilles, vous pouvez consulter ce magnifique tableau mis à jour en temps réel. Enfin, pour comparer les prix des jeux en Angleterre, je vous invite à vous rendre sur le très bon site Prixjeuxvideo.com.

Maintenant que l'on a parlé des bons plans de l'ami BatteMan pour jouer plus en dépensant moins, je voulais juste vous dire qu'après avoir terminé Mirror's Edge dimanche je voulais me mettre à Bioshock. Mais, un ami m'a appelé et m'a embarqué dans une aventure folle. Cet ami, vous le connaissez peut-être, il s'agit de ce sacré Victor "Sully" Sullivan ! Du coup, au lieu de visiter Rapture, la ville sous les mers, me voilà parti à la recherche de l'El Dorado qui n'est finalement pas une cité entièrement en or comme je viens de le découvrir mais un homme, ou plus exactement une statue, en or évidemment ! Bon, Victor insiste pour que je pose avec lui afin d'illustrer quelque peu ce billet ! Hop, voilà qui est fait. Vous noterez que Sully ne lâche jamais son cigare, et heureusement d'ailleurs puisque son paquet d'allumettes nous a déjà sauvé la mise plus d'une fois. Bon, je vous laisse, la connexion internet satellitaire coûte bonbon dans cette partie perdue du monde ^.^

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/me a donc recommencé "Uncharted : Drake's Fortune" en difficile et il aime toujours autant ce jeu si ce n'est plus !


Billet posté le 17 Mars 2009

lundi 16 mars 2009

[TEST] Miroir, mon beau miroir !



Alors qu'Electronic Arts lorgnait sur le studio de développement Digital Illusions CE depuis fin 2004, le développeur suédois (à qui l'on doit les mythiques Pinball Dreams, Pinball Fantasies, Pinball Illusions ou bien encore RalliSport Challenge 1 & 2 et la série des Battlefield) passa sous l'égide de l'ogre américain en Octobre 2006. On aurait pu craindre le pire, penser qu'EA allait limiter les choix du développeur et le cantonner à faire des suites à répétition de ses meilleures ventes, mais non. Le nouveau PDG d'EA arrivé en Février 2007, John Riccitiello, ne voyait pas, et ne voit toujours pas d'ailleurs, les choses sous cet angle, il poussa donc à la création de nouvelles IPs. C'est ainsi qu'arrivèrent en 2008 deux nouvelles "franchises" : Dead Space et, celle qui va nous intéresser aujourd'hui, Mirror's Edge.

EA a donc laissé carte blanche à DICE. De ce fait, les suèdois se sont lâchés et nous ont pondu une FPR (First Personal Runner voire un FPJ pour First Personal Jumper), un jeu de plate-forme avec une vue à la première personne, une première justement. Et il fallait oser ! Premières impressions : c'est joli, ça bouge bien et la sensation d'être le personnage, Faith en l'occurence, est vraiment bien retranscrite avec la vue (on voit uniquement les bras et les jambes de l'héroïne) mais aussi avec les effets et surtout avec les sons (le souffle de Faith, le bruit du vent qui siffle dans nos oreilles, etc.). Mais voyons ce que cache réellement Faith dans son sac de messagère (traduction de runner utilisée dans le jeu).

Tout d'abord, la jouabilité est bonne voire très bonne et on contrôle parfaitement notre "runneuse" et les mouvements de base sont simples mais efficaces tout en restant variés : L1 pour les actions en hauteur (saut, passage par dessus des grillages/balustrades/tuyaux, marcher sur les murs) et L2 pour les actions dites basses (glissade, s'accroupir) que l'on peut conjuguer avec la touche d'action située sur R2 qui permet de faire des coups lors des combats au corps à corps (ou de tirer quand on possède une arme); R1 vous permet de faire des demi-tours éclair même lors d'un "wall walk", permettant ainsi de faire un saut à 90° bien pratique même s'il n'est pas toujours évident à maîtriser; Faith a le pouvoir de "ralentir" le temps (avec la touche carré), le truc à la mode depuis un moment, pratique pour désarmer les ennemis avec la touche triangle et pratique pour parfaire ses sauts millimétrés. Avec cet ensemble de touches, vous voilà prêt à affronter les toits de la ville, mais pas seulement, afin de transmettre des messages, mais pas seulement, mais aussi vous prendre pour un yamakazi, mais pas seulement.

Je dis "mais pas seulement" parce que DICE a eu la mauvaise idée de ne pas limiter le jeu à ça. Voulant sans doute être un petit peu conventionnel, et voulant peut-être profiter de l'expérience acquise dans la série Battlefield, le jeu passe aussi par des phases de FPS (même si elles ne sont pas obligatoires) et des phases de slalom entre les balles et entre les flics présents sur les niveaux... Maheureusement, ceux-ci gâchent un partie du plaisir de la découverte des niveaux, vous forçant à "rusher" et à trouver une issue le plus rapidement possible alors que, pour moi en tout cas, la force de ME repose sur ses phases de franchissement et d'escalade. Bien sûr, un peu de pression n'a jamais fait de mal mais il aurait sans doute été plus judicieux de la mettre différemment, même si après coup et une fois les chemins identifiés, les gardes/flics ne gênent plus tant que ça (par contre, les snipers sont quand même bien lourds...).

Malgré ça, DICE a réussi son pari et a fait un jeu de plate-forme avec vue à la première personne réellement jouissif même si le "dead & retry" (littéralement "meurs et recommence") est vraiment très présent (nous voilà de retour avec la sensation de sauts millimétrés de l'époque des jeux de plate-forme où tout se jouait au pixel, mention spéciale à Heart of Darkness ^.^), ce qui s'avère plus qu'énervant quand on n'y arrive pas et que l'on bloque sur un passage qui paraissait au premier abord assez évident. Cependant, la joie de réussir enfin ce maudit passage submerge le tout et on se surprend à sourire béatement ou à congratuler la belle Faith. Du coup, ce "dead & retry" est plutôt gratifiant parce qu'on ne bloque pas non plus pendant des heures, quelques minutes suffisent généralement pour passer les passages les plus rédhibitoires.

Parlons maintenant de l'histoire, qui est plutôt anecdotique : Dans une ville où la majorité des habitants a choisi l'ordre et la paix au détriment de la liberté, vous incarnez Faith, une messagère faisant partie d'une organisation qui transporte des messages à l'insu des forces de l'ordre, permettant au contre-pouvoir de continuer à fonctionner. Mais le meurtre du futur candidat à la mairie va tout changer puisqu'on accuse votre soeur du meurtre et l'on vous désigne comme complice. Faith va alors essayer de savoir le pourquoi du comment de la chose. La trame de l'histoire se laisse suivre, même si le scénario est plus un prétexte qu'autre chose, par contre la fin est décevante et surtout vite amenée, vraiment dommage. Les "missions" quant à elles vous sont présentées sous forme de dessins animés assez sobres pour ne pas dire sommaires. Bien que n'attirant pas l'oeil, ils se laissent regarder. Par contre, la synchronisation labiale de la VF est désastreuse et gâche ces petits moments qui auraient pu être plaisant... Enfin, la durée de vie de ME, souvent décriée, ne m'a pas gêné plus que ça même si je n'aurais pas été contre un ou deux "épisodes" de plus (les chapitres/niveaux dans ME sont appelés épisodes, c'est pas de ma faute), parce que plus on joue et plus on maîtrise le perso et plus on a envie de faire des passages d'anthologie ^.^



DICE et EA ont réussi un vrai coup avec Mirror's Edge, celui de créer un nouveau genre de jeu vidéo en croisant deux genres réputés. Simple de prise en main avec des niveaux toujours bien étudiés (même si la liberté pour vos trajets n'est pas totale), Mirror's Edge pêche par manque d'ambition, essayant de camoufler son innovation derrière des phases de FPS dispensables (phases fort heureusement non obligatoires) qui rendent le jeu saoulant par moment. Heureusement, le jeu et son intérêt sont relancés grâce au mode "Parcours" et son contre-la-montre où vous serez seul avec vous même pour trouver les chemins les plus courts. Un jeu original, une bonne idée quelque peu gâchée dans son mode "Histoire" par des flics qui déservent le jeu, mais rehaussée par ses autres modes. Personnellement, si ME s'était contenté du même jeu sans les flics et sans les snipers, il aurait certainement gagné 1 point de plus... Peut-être pour le 2 !


Encore plus de Mirror's Edge : Le jeu Mirror's Edge 2D (jeu gratuit et vraiment sympa, cf la dernière image de ce billet)

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/me a vraiment bien "trippé". Un jeu qui donnerait presque envie de voir Yamakazi, presque... ^.^


Billet posté le 16 Mars 2009