mardi 8 octobre 2013

[CINÉMA] Rush Hour ? Fast & Furious ? Non, Rush !


Pour une fois, je ne vais pas vous parler d'un film sorti il y a au moins une décennie, ce qui est presque la règle sur ce blog vous en conviendrez, mais bien d'un film qui est encore en salle actuellement ! Incroyable, n'est-ce pas ? Sorti le 25 septembre dernier, "Rush", puisque c'est de lui qu'il s'agit, est un film que j'ai connu de manière assez originale. Je n'ai pas vu une seule bande-annonce, je n'ai pas lu une seule critique et je n'en ai même pas entendu parler dans des magazines et autres médias "de masse"... Non, j'en ai juste lu beaucoup de bien via Twitter et ses 140 caractères, et ce à de très nombreuses reprises. C'est ce bouche à oreille 2.0 qui m'a décidé à me bouger jusqu'au cinéma le plus proche et à aller le voir à la séance de 22h50 ce samedi. J'avais tout de même lu rapidement le pitch pour savoir où je m'étais les pieds. Le plus drôle, c'est que j'y suis allé sans savoir qui étaient les acteurs ou même l'équipe technique et c'est à la fin du film, au moment du générique que j'ai vu apparaître le nom du réalisateur !... Mieux vaut tard que jamais...

Alors, pour vous cher lecteur (oui, je n'ai qu'un lecteur, alors je le chouchoute et je le vouvoie, à moins que tu préfères que je te tututes, tu me diras ça ^^), je vais remettre les choses dans l'ordre et vous donnez les informations "essentielles" à la visualisation de ce film : le réalisateur n'est autre que Ron Howard (mais si, le gars qui jouait Richie Cunningham dans la série "Happy Days" et qui a fini par réaliser quelques perles comme "Willow", "Cocoon" ou bien encore "Apollo 13" ou "Un homme d'exception" mais aussi quelques bouses comme "Le Grinch", "Da Vinci Code" ou bien "Anges et démons", on peut dire qu'il alterne le bon et le moins bon...), accompagné au scénario d'un Peter Morgan au mieux de sa forme (déjà à la plume pour "Au delà" et "360" entre autres). Pour conclure avec les poids lourds de l'équipe, sachez qu'on retrouve, comme compositeur, un débutant du nom de Hans Zimmer (je ne vous fais pas l'affront de le présenter : "Gladiator", "Inception", les "Batman" de Nolan, et bien d'autres). Côté casting, on trouve Chris Hemsworth ("Thor" ou bien encore "Avengers") et Daniel Brühl ("Good bye, Lenin !" et "Joyeux Noël") dans les rôles principaux, respectivement James Hunt et Niki Lauda, entourés d'Olivia Wilde (la charmante "Numéro 13 dans la série "House") et d'Alexandra Maria Lara ("La chute" ou "L'affaire Farewell"), jouant les rôles des épouses des deux pilotes. Voilà, vous savez déjà grosso-modo où vous allez mettre les pieds, et je vous rassure tout de suite, c'est du bon !

Pour moi, les meilleures histoires sont celles de rivalités. Je prendrais pour exemple l'excellent "Capeta" (animé japonais retraçant l'histoire d'un jeune coureur automobile qui part à la poursuite de son rival en kart, formule 3000, etc. jusqu'à la F1) ou bien encore le génial manga "Hikaru no go" (manga et animé contant l'histoire d'Hikaru, hanté par un champion de Go du nom de Saï, qui va poursuivre son rival Akira tout au long des 23 tomes de ce manga que je vous recommande chaudement). Et avec "Rush", vous êtes en plein dedans sauf qu'il s'agit d'une histoire vraie qui s'est déroulée dans le milieu de la Formule 1 au début/milieu des années 70 ! Magistralement filmé et conté, le duel entre Niki Lauda le technicien sérieux et James Hunt la tête brûlée s'avère des plus intéressant à suivre sur l'écran géant. Tout commence comme une simple rivalité de deux jeunes pilotes de Formule 3000 qui finira en passes d'armes d'anthologie dans le monde de la F1, le tout émaillé de l'effroyable accident qui interviendra au milieu de la saison 1976. Cette histoire est presque universel, montrant comment la rivalité de deux hommes, qui s'apprécient malgré tout, permet de les pousser dans leurs derniers retranchements ! Lauda le dit d'ailleurs dans le film et dans la bande-annonce : "Si je reviens, c'est à cause de toi".

Comme déjà dit, le film est très bien filmé/monté et les passages embarqués en F1 sont impressionnants, et plus particulièrement les passages de course sous la pluie où l'on se rend compte que les pilotes sont de vrais inconscients puisque la visibilité est plus que réduite ! De même pour les passages de la vie "courante", forcément moins spectaculaires, quoique, et qui sont montés de façon à avoir le point de vue des deux principaux protagonistes, ce qui permet de ne pas focaliser sur l'un ou l'autre, créant ainsi de l'empathie pour les deux coureurs. Ces derniers prennent d'ailleurs la parole à tour de rôle en voix-off afin d'accentuer encore plus le côté documentaire de ce film. Je retiendrais également la performance des acteurs, et plus particulièrement celle de Daniel Brühl qui crève l'écran dans son rôle de Lauda, perfectionniste et méthodique. D'autant plus que la ressemblance physique entre les acteurs et les personnages réels est assez bluffante (au moins pour les quatre personnages principaux : Lauda, Hunt, et leurs femmes). La musique de Hans Zimmer est parfaitement synchrone avec le propos et reste bien dans la tête (le thème principal est celui que l'on entend dans la bande-annonce).


 
Les acteurs à côté des vrais personnages, y'a quand même quelque chose, non ?


Il y a quelque chose qui rend ce film touchant, prenant, émouvant, et qui fait qu'on reste scotché pendant 2 heures à notre "siège baquet" de cinéma alors même qu'on connait cette histoire, de loin pour moi il est vrai (et cela doit être le cas d'une majorité de trentenaires de mon espèce). Le vrai Niki Lauda a d'ailleurs affirmé lors d'une interview que le film était très proche de la réalité et que le travail fait par Brühl était bluffant notamment au niveau des mimiques et de la démarche (il aurait même affirmé lors de la première vision du film : "Merde, mais c'est moi" ^^). La rivalité entre le perfectionniste Lauda et Hunt le playboy qui a brûlé sa vie par les deux bouts illumine la toile et on ne voit pas le temps passer. Je me suis même pris à chercher des informations sur cette saison de Formule 1 '76 en sortant du cinéma alors qu'il était 1 heure du mat', c'est vous dire ! J'ai déjà précommandé mon Blu-Ray et je n'ai pas grand chose à ajouter à tout cela si ce n'est : "Allez voir ce film, bordel de m*rde !" ^^




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/me connaissait la rivalité Mansell/Piquet, Prost/Senna, Schumacher/Hakkinen, mais pas Lauda/Hunt, voilà qui est réparé !

Billet posté le 8 octobre 2013

dimanche 6 octobre 2013

[AMIGA] Gribouillis : Petite entrevue avec Yomgui


Après l'article dédié à Gribouillis, LE logiciel de dessin pour MorphOS dédié aux tablettes graphiques, voici une petite entrevue avec son créateur, Yomgui !


BatteMan : Pourquoi avoir développé les premières versions de Gribouillis ? Était-ce pour un besoin personnel ou juste pour t'amuser/tester une tablette et son fonctionnement ?

Yomgui : Quand je commence un projet d'envergure, j'ai toujours beaucoup de raisons ! Donc oui, par besoin personnel, par envie, par demande, ...


BatteMan : La différence entre Gribouillis 2 et la version 3 est frappante, le logiciel s'est "professionnalisé" et est devenu un logiciel complet à part entière. Qu'est-ce qui a motivé cette progression ?

Yomgui : C'est une progression «logique», si on veut que le logiciel soit utilisé, il faut aussi tenir compte des retours utilisateurs, c'est ce que j'ai «tenté» de faire. Ce n'est pas toujours simple, pour une personne seul, de les satisfaire :-D.
J'ai eu de très bonnes remarques et suggestions de la part de Highlander et Sébastien de RMS.
On a créé une page Wiki pour nos discussions et améliorations.


BatteMan : Une autre version est-elle prévue à plus ou moins long, voire très long, terme ? Si oui, sais-tu déjà ce que tu veux ajouter et peux-tu nous en dire plus ?

Yomgui : Oui, j'ai beaucoup d'idées pour la Gen4. Mais mon départ pour le Québec, l'adaptation de la famille pas toujours évidente, le travail et l'âge (j'ai du mal à tenir le soir après 3h du mat :-)), ce n'est pas évident.
J'aimerais trouver des «clones» pour mes projets, c'est sûr !


BatteMan : Merci Yomgui pour ton travail acharné sur tes différents logiciels qui t'a coûté tant de nuits blanches, mais le résultat en valait la peine ! Milles mercis même !

Yomgui : Merci à toi et à tout ceux qui soutiennent les développeurs !


Depuis cet échange qui date du 12 février 2013, Yomgui a ajouté quelques précisions sur AmigaImpact il y a quelques jours suite à la mise en ligne de mon article sur Gribouillis, précisions que je me permets de copier-coller ici car elles sont intéressantes :
Coucou les gens de l’autre côté de la flaque !
Bon je vais pas louper ce fil tout de même, alors un grand merci à Battou pour son article ! (NDBatteMan : Mais tout le plaisir est pour moi ^^)

Quelques informations sur ce qui est noté :
a) Oui je pense à faire une version ne demandant pas d’installation «globale» de python et autres. Le truc c’est que je dois refaire une version spéciale de python pour cela. Cela va simplifier l’installation !
b) Le lancement de l’application peut-être très lent à la première exécution, car python génère des versions «compilées» des fichiers .py qu’il va lire au fur et à mesure. J’ai bien le moyen de lui demander de le faire une bonne fois pour toute pendant l’installation, mais comme cela n’arrive que la première fois (ou si vous modifiez la date du fichier .py dans le futur par rapport au .pyo).
c) Oui je travaille toujours dessus, mais les changements importants des derniers moments font que quasiment tous les outils ont disparus (sauf la brosse ;-) ). Je dois tout remettre avant de le livrer, sinon vous allez penser à une régression !
d) Mes principes :
- le meilleur potentiel est montré avec une tablette graphique,
- la souris doit toujours pouvoir être utilisable,
- tout doit être configurable,
- cibler le débutant (même jeune, très jeune) comme le pro (vieux ou jeune ;-) ).
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/me se demande quand il pourra repartager une bonne "bière" avec Yomgui, maintenant qu'il est parti en Terre Québécoise !

Billet posté le 6 octobre 2013 (et écrit le 12 février 2013 pour Amiga=Power)

vendredi 4 octobre 2013

[AMIGA] Gribouiller avec talent !




Cette fois-ci, et histoire de ne pas laisser ce blog mourir à petit feu, voici un article que j'ai écris pour le numéro 51 du magazine associatif Amiga=Power (magazine de l'association AFLE), numéro sorti en avril 2013. Bonne lecture et surtout bonne découverte d'un logiciel pas comme les autres !

Sieur Guillaume "Yomgui" ROGUEZ, à qui l'on doit de nombreux logiciels de qualité sur MorphOS (on ne citera pas le portage de Blender et du langage Python, on n'oubliera Helios, la pile Firewire écrite intégralement par le monsieur, et on ne pensera pas non plus à pyMUI qui permet de programmer des interfaces en Python simplement et en utilisant l'interface graphique utilisateur MUI spécifique à l'Amiga), s'est encore surpassé en nous sortant de son chapeau, et sans doute de ses nombreuses nuits blanches, Gribouillis dans sa version 3 (plus exactement la 3.1.500) ! Gribouillis est un logiciel de dessin orienté tablette graphique pour MorphOS, mais fonctionnant également avec une souris, et qui permet une foultitude de choses et bien plus. N'étant pas graphiste, je ne vais pas vous faire un article exhaustif de toutes ses fonctions (surtout que vous en retrouverez une partie dans le compte-rendu de l'Alchimie 111111 disponible dans le numéro 49 d'Amiga=Power, et prochaienement ici, si j'y pense ^^) mais je vais plus me pencher sur le côté utilisateur et feeling d'utilisation.


Une installation pour les noobs

Si vous ne connaissez pas Grunch, l'installation ne sera pas simple mais n'aura rien d'insurmontable. Par contre, si vous êtes un fervent utilisateur de Grunch, ce que vous devriez être si vous le testez (un test bientôt dans A=Power ? ^^), il vous faudra juste patienter que ledit logiciel récupère les archives et vous les décompresse au bon endroit, et voilà, c'est fini. Sinon, vous allez sur le site de Yomgui (à l'adresse suivante, pour tout ce qui traite de Gribouillis : http://yellowblue.free.fr) et vous récupérez les archives de Gribouillis 3, de Python 2.5, de PyMUI, de PyCairo et de PIL (pour Python Imaging Library). Décompressez l'archive de Gribouillis où vous voulez, décompressez les autres en Ram: et copiez les tiroirs libs dans sys:libs et c dans sys:c (jusque là normal ^^). Il se peut que le fichier C:Python, qui est en fait un lien logique vers C:Python2.5, n'ait pas été copié correctement. Il va vous falloir recréer le lien. Rien de bien compliqué, rassurez-vous. Lancer un Shell, tapez "cd c:", entrée, puis tapez "delete Python" et enfin "makelink Python Python2.5" et le tour est joué !

Si après un double-clic sur l'icone de Gribouillis, celui-ci refuse de se lancer... ne vous laissez pas abattre ! Soit vous pouvez le lancer via le Shell, encore une fois, en vous plaçant dans le dossier où se trouve Gribouillis et en tapant ensuite "C:Python Gribouillis.py", ou alors en faisant un petit script de lancement à placer dans le répertoire de Gribouillis (il suffit de faire un simple fichier texte avec dedans "C:Python Gribouillis.py" sans les guillemets, de lui ajouter une icone et, via les informations de l'icone en question, mettez le en projet et donnez comme "Outil par défaut" "IconX").

Vous êtes désormais les heureux possesseurs et futurs utilisateurs de Gribouillis 3. Si vous avez une tablette graphique, Wacom Intuos 3 ici, vous allez pouvoir tirer pleinement profit de ce logiciel pensé pour les utilisateurs. Et si vous n'utilisez que la souris, vous allez pouvoir vous amuser et découvrir les très bonnes idées de ce programme qui ira loin, j'en mets ma main à couper le feu !


Premières impressions

Au premier lancement, on se demande si on a bien cliqué sur l'icone (ou si on a bien entrée la commande shell), puis au bout de 5 secondes un écran s'ouvre avec une fenêtre et une fenêtre d'information. L'image sur la fenêtre d'information est un dessin d'un zorro faisant un 3 avec sa célèbre épée (ou d'un joli papillon bleu) ! Et c'est tout. Après un clic sur la fenêtre d'info, un splash screen en fait, celle-ci s'en va et vous laisse seul face à votre page blanche. Et là, il faut explorer les menus et les préférences du logiciel pour vous rendre compte que c'est un logiciel pensé pour l'utilisateur. En effet, tous les raccourcis clavier sont paramétrables. Vous avez des fenêtres pour chaque fonction, affichables ou non selon vos besoins/envies. Comme vous avez pu le lire dans l'article dédié à l'Alchimie 111111, paru dans le n°49 de votre cher magazine, Yomgui a travaillé en étroite collaboration avec des graphistes (Highlander et Sébastien Poelzl de chez RMS-Communications) ce qui permet d'avoir un outil qui répond vraiment aux demandes des graphistes. Après, quand on est débutant/novice, Yomgui a fait en sorte qu'on ne soit pas non plus dépaysé car on fait ce que l'on veut avec l'interface graphique. Il y a quelques habitudes à prendre, comme la barre espace qui déclenche la géniale roue de sélection (menu prévu pour être accessible rapidement pour les utilisateurs de tablette surtout) mais aussi la fenêtre avec son espace de travail créé en fonction des besoins du dessinateur, tout simplement novateur, puisque la taille de votre graphisme s'adapte à vos besoins et non l'inverse. Ici, vous n'êtes plus limité par la taille de votre dessin mais juste par vos envies. Par contre, le déplacement dans le dessin est du coup obligatoire et se fait aisément avec le stylet ou avec le bouton du milieu de la souris.

D'ailleurs en parlant de tablette, sachez que les tablettes Wacom sont pour la plupart bien gérées par Poseidon (nom de la pile USB de MorphOS) via la classe hid.class mais celle-ci ne semble pas prendre en compte la pression, en tout cas pas sur ma tablette Intuos 3. Mais vous savez que je suis malin, donc vous vous doutez que j'ai pris la même que celle de Yomgui et que du coup j'ai récupéré, avec son autorisation bien sûr, sa Wacom.class. Celle-ci permet, entre autre, de gérer la pression mais aussi d'utiliser la tablette en mode absolu, c'est à dire que la tablette représente votre écran : si vous êtes au bord de la tablette, alors le pointeur se trouve au bord de l'écran, etc. Ce mode permet un tracé beaucoup plus précis et fin qu'en mode relatif, équivalent au mode de fonctionnement de la souris. Pour le moment, cette classe USB n'est pas disponible sur le site de Yomgui mais elle sera sans doute incluse dans une prochaine version de Gribouillis ou de MorphOS.


Alors, on dessine ?

Si vous avez suivi mes pérégrinations dans les différentes démopartys et autres rassemblements, vous aurez sans doute noté que je ne suis pas à l'aise avec la souris, pour dessiner, ou avec le clavier pour ce qui est de coder. Mais ayant investi dans cette tablette, et devant l'énorme boulot fait par Yomgui, je me devais de m'y mettre. Fan de la bande dessiné en ligne "Les autres gens", désormais finie, j'avais eu comme ambition de créer une première case dans le style "Les autres gens" justement en me basant sur la pochette de l'intégrale de The Police nommée "Message in a box". J'ai donc scanné ma pochette, l'ai ouverte avec Gribouillis, ai modifié l'opacité du premier calque à 40% et ai ensuite créé un nouveau calque histoire de "décalquer" et gribouiller celle-ci. Dans la tradition "Les autres gens", je ne vais travailler qu'en noir et blanc, ce qui me simplifie aussi la tâche.

Première étape, trouver le meilleur niveau de zoom... Prendre le coup de main avec le stylet également... Ensuite me créer une brosse dédiée uniquement à l'effaçage de mes bêtises, et je vais en avoir besoin. J'ai choisi de faire une brosse avec une opacité minimale de 1.00, ce qui permet de tout effacer sans réfléchir (et comme je ne travaille qu'en noir sur fond blanc, ça me va). Petite astuce, pour activer la gomme, il faut maintenir la touche "e" pendant qu'on dessine (ceci est bien sûr modifiable dans les préférences de Gribouillis, comme tous les raccourcis d'ailleurs). Après quelques essais, je commence à prendre de l'assurance et à finir le pourtour de l'étoile, ouf ! Ensuite, je me suis attaqué à la partie "facile", c'est à dire faire les arcs de cercle. Pour cela, je me suis servi de l'outil "Ellipse guide" qui affiche un guide permettant de tracer des portions de cercles/ellipses. Une fois ce guide activé, votre "pointe de crayon" restera coller sur le tracé et il ne reste plus qu'à appuyer pour dessiner aux endroits où on veut, très facile du coup de faire un cercle parfait ! Même méthode pour les lignes droites avec le "Line guide". Ces deux outils conservent leur origine et leur "direction", ce qui est très pratique pour dessiner des droites parallèles ou des cercles à l'intérieur de cercles, cela m'ayant d'ailleurs également servi ici.

Ensuite, pour ce qui est des traits à l'intérieur de l'étoile, j'ai usé voire abusé du "undo" et je me suis aussi aidé de la rotation pour toujours donner des coups de crayon de gauche à droite, pratique encore une fois.

Pour la dernière étape, la boing ball, j'ai utilisé à fond les outils "Ellispse guide" et "Line guide" pour un résultat que je trouve satisfaisant, ce qui n'est pas si mal pour un mauvais comme moi.


Au final ?

C'est du tout bon ! Le logiciel n'a jamais planté durant toute l'utilisation (compter presque 4 heures pour un pas doué comme moi, 3 minutes 30 pour Highlander ^^), l'ergonomie est vraiment au rendez-vous et les outils qui m'ont manqués sont des outils de dessin basiques tel que le remplissage. Un autre petit détail m'a gêné au moment de recharger mon image, les différents calques n'avaient été sauvés. J'ai donc chargé mon image principal puis j'ai ouvert mon "dessin" en tant que calque, mais impossible de les remettre bien l'un au dessus de l'autre, mais je pense que c'est simplement parce que je n'ai pas su faire.

Après cet essai poussé de ma part, mais aussi de ma chérie qui a testé et a approuvé l'utilisation de la tablette et de Gribouillis 3, à tel point qu'elle ferait bien ses fonds de cartes avec (elle est prof' d'histoire-géo ^^), je dois dire que le travail accompli me semble plus que colossal. Je sais que Yomgui ne souhaite pas en faire un logiciel de dessin à la DPaint ou à la TVPaint, mais c'est bien tout ce qui me manque pour l'adopter et jeter tous les autres : des outils de base que l'on trouve dans ces derniers pour dessiner "au pixel" mais peut-être verrons-nous ces options arriver dans une version 4, qui sait ?


Note Amiga=Power : 5/6



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/me partagera avec vous sous peu un petit entretien qu'il a eu avec Yomgui, histoire de compléter cet article.

Billet posté le 4 octobre 2013 (et écrit le 11 février 2013 pour Amiga=Power)