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mardi 14 octobre 2014

[MOBILE] La légende du cavalier sans yeux !


Allez, je vais essayer de tenir le rythme d'un billet sur ce blog par semaine mais je ne promets rien, tout va dépendre de mon actualité et des choses plus ou moins intéressantes que je pourrai vous raconter prochainement. Et cela tombe bien, car j'ai de la nouveauté. En effet, j'ai reçu dernièrement (ce samedi) mon t-shirt de contributeur au financement participatif (aka crowdfunding) du jeu "A Blind Legend", dont je vais vous parler un petit coup.

Tout d'abord, il faut parler du studio qui va se charger de développer ce jeu. Il s'agit de DOWiNO, studio lyonnais qui crée notamment des "serious games" dont le tout récent "S.O.S. Mission Eau", développé pour le Syndicat des Eaux d'Île de France. Parmi les membres de DOWiNO, un certain Nordine GHACHI, que certains d'entre vous connaissent peut-être sous le pseudonyme de nOOr ou de 4TrakZ (vous pouvez aller sur son SoundCloud pour écouter ses oeuvres). Eh oui, il y a un Amigaïste dans leur équipe, et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit du meilleur des PureLamers, notre zikos qui n'a pas froid aux oreilles et qui envoie du lourd (il avait même fait un live lors de la dernière Alchimie et c'était bon !). Il est accompagné par Pierre-Alain GAGNE et Jérôme CATTENOT. Vous avez d'ailleurs pu entendre Nordine et Pierre-Alain dans l'excellent podcast "Silence on joue !" présenté par le non moins excellent Erwan CARIO.

C'est par le biais de Nordine que j'ai eu connaissance de la naissance de DOWiNO et par la suite du lancement du projet "A Blind Legend". Tout d'abord, j'aimerais attirer votre attention sur la structure choisie pour créer cette société. Il s'agit d'une SCOP (pour Société COopérative et Participative, dont les membres associés de la société sont en fait les salariés, je vous invite à lire la définition détaillée de la SCOP sur le site les-scop.coop pour en savoir plus), et ceci reflète à mon avis l'état d'esprit de l'équipe derrière DOWiNO, que l'on retrouve d'ailleurs dans leur futur jeu.

Et pour se financer, la SCOP a fait appel tout logiquement au financement participatif par le biais d'une campagne sur le site Ulule qui a durée 50 jours et qui a dû faire bien peur aux petits gars de chez DOWiNO car la somme minimale n'a été récoltée que 9 heures avant la fin des 50 jours ! Un gros "ouf" de soulagement pour eux et pour nous qui pourront bel et bien avoir le jeu sur nos téléphones intelligents, qu'ils soient saveur pomme ou goût petit robot, et ce, prochainement. En attendant, les "participants/contributeurs" ont déjà reçu leurs contreparties. J'ai pour ma part reçu mon t-shirt samedi, que je porte déjà fièrement et qui m'a permis de communiquer sur le projet autour de moi.

Pour ce qui est du jeu en lui-même, sachez qu'il s'agira d'un jeu vidéo type action-aventure mais sans image, entièrement jouable grâce à vos oreilles, le tout sur mobile. Pour ce faire, le jeu s'appuie sur du son spatialisé (voir l'explication ci-dessous). On peut ainsi se repérer uniquement grâce à l'univers sonore du jeu (bruitages, voix, etc.), l'écran tactile du téléphone permettant de contrôler le héros (à savoir se déplacer mais aussi combattre, parer, repousser vos ennemis et sans doute encore quelques autres interactions).

Le héros que vous y incarnerez sera Edward Blake, un chevalier devenu aveugle après avoir tenté de sauver sa femme lors de son enlèvement perpétré par l'ignoble Thork. Blake, guidé par sa fille Louise, va essayer de sauver sa femme, et pour cela il devra affronter les hordes de Thork, et traverser de multiples environnements, et tout cela grâce à votre ouïe et l'aide de Louise !

Pour pouvoir fonctionner, DOWiNO va donc faire appel à l'enregistrement binaural d'une part et à la restitution du son avec la même technique d'autre part. Le son binaural est une technique de spatialisation sonore la plus proche de l'écoute naturelle. Cette technique vise à ce que les tympans de l'auditeur reçoivent des ondes de pression similaires à celles reçues en situation réelle. Vous pouvez retrouver des explications techniques plus détaillées sur le blog de DOWiNO.

Pour terminer, sachez que le jeu est prévu pour une sortie en fin d'année mais qu'il risque d'être reporté, d'autant plus que DOWiNO a reçu le prix OCIRP Acteurs économiques & handicap dans la catégorie Innovation technologique, ce qui leur permettra peut-être d'obtenir des financements supplémentaires et de peaufiner encore plus leur jeu.

On tendra par conséquent l'oreille et je viendrai vous susurrer dans le creux de la votre quand le jeu sera disponible, sur l'App Store et sur le Google Play Store. En attendant, vous pouvez toujours télécharger la démo pour Mac et Windows (en anglais et en français) sur le site officiel dont voici le lien :

http://www.ablindlegend.com/

Pour conclure, je vous laisse écouter le teaser audio, avec une musique finale que l'on doit sûrement à 4TrakZ ! ^^ (d'ailleurs, si une version longue est disponible quelque part, je suis preneur ^^)


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/me n'avait pas pu partager avec vous cette info à l'époque du Ulule mais est content de vous en parler maintenant et espère que le projet ira loin !

Billet posté le 14 octobre 2014

dimanche 10 mars 2013

[MOBILE] Passage du Nexus One au Nexus 4


 Cela va faire deux grosses semaines que j'ai reçu mon Nexus 4 (qui remplace mon Nexus One sur lequel j'avais écrit une bafouille en août 2010, ça me rajeunit pas...), le téléphone de "référence" qui a cette fois été fabriqué par LGE (HTC avait fait le Nexus One tandis que Samsung c'était occupé du Galaxy Nexus). Vendu sur le Play Store, le magasin en ligne de Google qui vend applications, vidéos, jeux mais également du matériel, on peut le trouver à un prix défiant toute concurrence si celui-ci est disponible... Et ça c'est le plus difficile.

J'ai réussi à profiter du réapprovisionnement de début février pour commander mon exemplaire que j'ai reçu 3 semaines plus tard, et voici mes premières impressions. Tout d'abord, l'envoi s'est fait par Chronopost et première frayeur. Le Nexus a été livré alors que je travaillais et j'ai pu suivre sa livraison sur internet... Et que vois-je horrifié ? Il est livré alors que je ne suis pas là et en guise de signature, j'ai un vieux trait... Super... Finalement, il sera bien dans ma boîte aux lettres quand je rentrerais mais viens voir le service "remise contre signature"... Contrairement à la boîte du Nexus One, fini la boîte blanche à la Apple. Celle-ci est d'ailleurs beaucoup plus petite, sans doute parce qu'elle contient moins de chose. Il y a certes les écouteurs dans la boîte française, mais fini la petite housse en néoprène et bienvenu le câble d'alim' de taille réduite... Du coup, j'ai investi dans une housse néoprène identique à celle offerte avant par Google mais cette fois-ci au dimension du Nexus 4, trouvée sur ePay pour une poignée d'euros, et j'ai également acheté une coque Nillkin Ultra Slim, qui comme son nom l'indique est slim et tient parfaitement en place. Seul regret, elle cache le magnifique dos en verre de la bête mais elle l'empêche également de se fissurer ^^ !

Après avoir sorti la bête de sa boîte, en route vers l'utilisation ! Première étape, on utilise la petite "clef" pour ouvrir le compartiment dédié à la micro-sim, on l'installe et on démarre. L'interface d'Android 4 fait plus sobre et finie que celle d'Android 2.3 (dernière version sur laquelle était bloquée mon Nexus One). Possédant déjà un compte Google, il suffit de renseigner l'adresse mail et son mot de passe pour récupérer dans la foulée toutes les applications que l'on avait installés sur son précédent téléphone Android ainsi que tous les contacts ! Au final, on ne perd rien et c'est quand même bien pratique et surtout rapide de se refaire une configuration similaire.

Question prise en main, l'écran de 4,7" est "gros" mais pas tant que ça puisque la partie inférieure est monopolisée pour afficher les trois boutons tactiles, adieu boutons physiques, on vous aimait bien, adieu également molette qui me manque pas mal même si avec un écran plus gros elle est bien moins utile. Mis à part ça, l'écran est lumineux et coloré et c'est un plaisir de profiter d'une résolution de 1280x768 pour surfer, une résolution supérieure à celle du Netbook de ma Maman ! C'est impressionnant d'avoir une telle résolution sur ce petit écran. La finition est bonne, on le tient bien en main et il n'est pas trop imposant (faut dire que je lorgnais sur un Galaxy Note 2, donc niveau encombrement, je me préparais au pire ^^). Niveau connectique, on reste dans le classique avec un connecteur jack, une prise micro-usb qui fait office de SlimPort HDMI, que je n'utilise pas personnellement pour le moment. Par contre, caché sous le capot, on retrouve un petit monstre de puissance : un processeur SoC Qualcomm Snapdragon S4 Pro APQ8064 à 1,5 GHz accompagné de 2 Go de mémoire RAM et ça change tout par rapport au 512 Mo du Nexus One qui étaient aussi utilisés pour héberger le système. J'ai opté pour la version avec 16 Go de mémoire Flash et j'ai bien fait puisque je consomme déjà 7 Go sans avoir mis de MP3. Gros bémol tout de même, il est impossible d'y adjoindre une carte micro-SD ce qui limite forcément la capacité (on peut rajouter un HD via l'USB Host mais ce n'est pas très pratique, surtout niveau encombrement ^^). Enfin, il a deux capteurs photo, un de 8 Mega à l'arrière et de 1,3 à l'avant.

Le système Android 4 n'apporte pas d'énormes changements par rapport à Android 2.3.7 si ce n'est une harmonisation de tout le système qui est la bienvenue. Pour ma part, je suis toujours déçu par le "launcher" de base que j'ai remplacé dès le départ par le vénérable "LauncherPro" mais celui-ci ne semble plus très compatible et a finalement planté pour ne jamais refonctionner... Du coup, j'suis passé à "Apex Launcher" qui propose quasiment les mêmes options et qui comblent les lacunes de celui de base. Sinon, on peut noter une bonne mise à jour de toute la partie photo qui vaut le détour. Tous les derniers GoogleTrucs sont désormais intégrés : "Google Livre", "Google Films" et autres "Google à la plage". Par contre, le "Google Video Player" ne lit que quelques formats et il faut donc installer un lecteur de vidéos. J'avais acheté une licence "RockPlayer" mais celle-ci est liée au IMEI de mon Nexus One... Dommage, je l'aimais bien. Du coup, j'utilise "BS Player" et "MX Player" en attendant de me décider. 

Après, je suis assez "rétrograde" dans ma manière d'utiliser mon smartphone, c'est à dire que je ne supporte pas les applis dédiées à tout et n'importe quoi... Une appli pour un site internet, à quoi ça sert ? Une appli pour mes mails alors que j'utilise uniquement GMail, non merci. Idem pour mes flux RSS et tant d'autres choses. Les seules applications spécifiques que j'utilise son celle de mes banques et celle pour Twitter. D'ailleurs, j'utilise pour ce dernier "Plume" qui profite bien de la puissance du Nexus 4. Pourquoi j'utilise "Plume" ? Parce qu'il apporte la gestion du multi-comptes comme je le conçois et permet de mettre en muet certains hashtags ou certains comptes, pratique. J'avoue n'avoir pas renouvelé ma garde-robe d'applications mais mon utilisation sur le Nexus One me satisfaisait déjà, alors mis à part pour ce qui est photos/vidéos, rien de spécial, mais j'attends vos conseils (comme "TV Show Favs" ou bien "Deep Sleep Battery Saver" conseillés par l'excellent @DZombie sur Twitter).

Mais alors pourquoi, pourquoi diable acheter un Nexus 4 ? Tout d'abord parce que mon Nexus One ne pouvait plus être mis à jour même en utilisant une rom custom. Mais aussi pour son prix "réduit" sur le Play Store qui place cet équivalent du Galaxy S3 ou de l'iPhone 5 à la moitié du prix de ces concurrents, séduisant quand on a un abo sans engagement, j'peux vous le confirmer. Ensuite, il faut avouer que le Nexus One arrivait à bout de souffle après 3 années de bons et loyaux services, de ce fait un grand nombre d'applications ne voulaient plus s'installer, ou alors ramaient à mort. Des applications ? Mais je croyais que tu n'avais rien de plus sur ton N4 que sur ton N1 ? On m'aurait menti ? Eh oui, car il y a un autre pan applicatif à Android, les applications "ludiques" ou, en d'autres termes, les jeux ! Et là, mon achat de "Rayman Jungle Run" sur N1 m'a fait comprendre qu'il était temps que je change. Et la sortie de jeux comme "Shufflepuck Cantina" ou encore "Temple Run 2" ont confirmé ce besoin. Alors, c'est sûr, je ne suis pas un gros joueur sur mobile, préférant et de loin ma PS3 et surtout ma Vita en ce moment (d'ailleurs j'ai rechopé "God of War : Ghost of Sparta" PSP à pas cher et faut que je le commence ce soir après avoir fini ce billet ^^), mais il y a quand même quelques perles qui valent le détour comme Rayman donc mais aussi un jeu disponible dans le dernier Humble Indie Bundle et qui s'appelle "Super Hexagon". Addictif au possible, simple comme c'est pas permis et difficile comme on ne peut l'imaginer, le jeu est tellement bon qu'il justifie à lui seul de jouer sur un mobile !

Au final, j'ai donc acheté parce que mon N1 était à la fin de sa route, parce que je voulais prendre un portable puissant qui allait être suivi à minima pour les mises à jour système (même si j'ai été un peu échaudé par mon N1 de ce côté là...) et qui me permettrait de tenir quelques années sans en changer, parce que le capteur est pas mauvais (pas excellent non plus) et qu'il me permettra d'immortaliser certains moments de la vie de mon zouzou, parce qu'il était relativement pas cher et parce que je ne voulais pas m'encombrer d'une interface constructeur (et sur ce point, j'suis servi ^^).

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/me n'a pas été bouleversé par ce nouveau smartphone, même si le changement est bien présent, surtout niveau puissance.

Billet posté le 10 mars 2013

vendredi 28 janvier 2011

[MOBILE] Instapaper et InstaFetch sont sur un bateau...



Alors que j'étais parti pour vous parler de "Game Dev Story" (que je vous conseille d'acheter de toute urgence si vous avez un truc sous iOS ou sous Android et que vous ne l'avez pas encore fait), voilà que j'ai découvert, tout récemment, et grâce à un tweet d'un certain @capap ^.^, le site internet Instapaper qui fonctionne en osmose avec une application et qui vous permet de stocker les liens des articles que vous découvrez au fil de vos visites sur le net mais que vous n'avez pas le temps de lire. Dit comme ça, ça n'a pas l'air sexy, mais à l'utilisation, c'est tout simplement énorme, comme "Game Dev Story", mais je vous reparlerai de ce dernier un peu plus tard ^.^

Instapaper a été créé par une seule et unique personne, Marco Arment, en Janvier 2008. Instapaper a connu un boum de ses utilisateurs grâce à la sortie de l'application éponyme sur l'AppStore en Juillet 2008. Actuellement, Instapaper compte 1 million d'utilisateurs et possède nombre d'applications non officielles en plus des applications officielles pour iPhone et iPad. Pour ma part, j'ai jeté mon dévolu sur une de ces versions non officielles, puisque l'officielle n'est pas disponible sous Android, du nom de InstaFetch (disponible pour les téléphones sous Android et Windows Phone 7). Après ce petit tour du propriétaire qui ne vous apprend pas grand chose, passons aux choses sérieuses et voyons ce qu'est Instapaper et ce qu'il permet une fois combiné à une application sur smartphone (ou tablette ou ordinateur, même si cette dernière solution est sans doute la moins attractive).

Tout d'abord, Instapaper permet, comme je l'ai dit en intro, de sauvegarder des articles et autres pages web que vous lirez plus tard. Pour cela, vous installez un petit bookmarklet dans la barre de favoris de votre navigateur internet (bookmarklet qui fonctionne d'ailleurs parfaitement avec OWB MorphOS 1.11 !) et vous cliquez dessus dès que vous êtes sur une page intéressante. Une fois ceci fait, le lien de la page est envoyé à Instapaper qui stocke tous vos liens de manière chronologique. Quand vous avez un peu de temps, vous allez sur votre page Instapaper (voir la première capture d'écran en haut à gauche avec des liens en attente de lecture tout frais ^.^) et vous cliquez soit sur le lien en question qui va vous renvoyer à la page que vous lisiez ou que vous vouliez lire, soit vous cliquez sur le bouton "text" et là une version dépouillée de tous les chichis visuels est alors affichée. Vous pouvez classer ces liens dans des catégories, les archiver, les effacer, les marquer comme "favoris". Voilà ce qu'est Instapaper, pratique mais pas ultime.

Mais c'est là qu'interviennent les applications pour smartphones/tablettes ! Car avec celles-ci, vous allez également pouvoir, via l'option "Partager le lien / Partager la page" (en tous les cas pour InstaFetch sous Android) suivie de "Ajouter à InstaFetch" ou en envoyant le lien de la page à une adresse mail générée automatiquement et uniquement pour vous par Instapaper, ajouter des pages intéressantes à votre liste Instapaper. Vous pouvez également synchroniser vos différentes listes, celle qui est sur votre smartphone et celle hébergée chez Instapaper, afin d'avoir votre liste à jour où que vous soyez (voir la capture au milieu à droite pour la liste sous InstaFetch). Et enfin, vous allez aussi pouvoir lire toutes vos pages mises en attente sur votre smartphone ! Et c'est ce dernier point qui rend le tout ultime ! (oui, je sais, j'abuse des !, mais je trouve l'idée tout simplement géniale !) Ultime car InstaFetch utilise NReadibility qui permet de ne conserver que le texte d'une page HTML, et il combine cela au téléchargement des articles sur votre téléphone. Vous vous retrouvez donc avec les articles que vous avez envie de lire dans un format totalement lisible (voir capture ci-contre à gauche) et que vous pouvez lire n'importe où même si vous n'avez pas de connexion, que demande le peuple ? Une option "nuit" pour avoir un affichage du texte en blanc sur fond noir ? Elle est disponible dans la version pro (qui est gratuite pendant 7 jours apparemment), tout comme un mode permettant la synchro uniquement en Wifi et quelques autres options sympathiques.

Instapaper associé à InstaFetch, ou à son application iOS (applications officielles disponibles sur l'AppStore), Bada ou Blackberry (j'suis pas sectaire) est vraiment le combo ultime pour ne pas perdre du temps et pour ne rien louper des informations potentiellement intéressantes que l'on aurait peut-être zappées autrement.
Du coup, j'Instapaperise les liens qui m'intéressent pendant ma pause au boulot (via le navigateur web de l'ordinateur et le bookmarklet ou via mon Nexus One et InstaFetch), je synchronise InstaFetch avant de partir le soir afin qu'il me télécharge tous les articles en attente et qu'il me les transpose dans un format bien lisible, et je lis tout ça durant le trajet qui me conduit chez moi. Ultime je vous dis !




PS : Voici une petite astuce pour les articles ne tenant pas sur une seule page, ce qui fait que vous n'aurez que la première page sur Instapaper si vous ne rusez pas : pensez à envoyer le lien de la version imprimable de l'article sur Instapaper, ou utiliser la version "En une page" proposée par certains sites.


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/me trouve ce système vraiment excellent ! Fallait y penser !

Billet posté le 28 Janvier 2011

jeudi 26 août 2010

[MOBILE] N1, T2 et C4 ! Touché ! Coulé !!



Cela fait maintenant quelques semaines (en fait presque trois mois puisque je l'ai depuis le tout début du mois de Juin) que j'utilise avec plaisir le Nexus One by Google (oui c'est LE téléphone de Google, même si c'est un téléphone fabriqué par HTC) comme téléphone mobile en remplacement de mon Motorola Razr 3 qui était quand même bien pourri... Je l'ai traîné deux ans celui-là et je dois dire que j'ai lutté pour ne pas réutiliser mon vieux Samsung... Enfin bref. J'ai donc profité de la fin de mon abonnement 9Mobile (9Mobile qui a depuis été racheté par SFR), pour faire jouer le Service Clients afin de grappiller un maximum de points à ajouter à mon compte et pour demander le renouvellement de mon abonnement à 20 EUR (1h30 de comm', appel illimité de et vers ma 9box, SMS illimités) en lui ajoutant l'option FI (Full Internet) à 15 EUR, ce qui me permettait d'avoir un abonnement smartphone relativement bon marché. Mais voilà, le N1 n'était pas dispo au Service Clients et en suivant les forums dédiés à Android (le système d'exploitation de Google pour les smartphones), j'ai vite compris qu'il était quasi impossible d'en avoir en renouvellement via le SC... Du coup, je suis allé à la boutique SFR du coin qui n'en avait pas non plus mais attendait un arrivage. J'y suis retourné le 2 Juin et là, il n'en restait plus qu'un, mon mien à moi !

Voilà comment je suis entré en possession d'un N1 tout neuf à pas cher (59 EUR car je l'avais au tarif nouvel abonné et j'ai pu faire jouer mes points récupérés au forceps via le SC) avec un abonnement à pas trop cher également. Depuis deux mois, je m'en sers intensivement, tellement que le PowerBook n'est quasiment plus utilisé (il me servait principalement pour surfer sur le net en attendant que MorphOS arrive dessus, eh oui, MorphOS, l'OS Amiga nouvel génération, arrive sur certains PowerBook G4, mais aussi sur PowerMac G4 et même G5 et est déjà disponible pour certains eMac et Mac Mini !).

Entrons donc dans le vif du sujet et commençons par parler de la bêbête en elle-même. Le design en "galet" est vraiment sympa et les touches sensitives (eh oui, ce ne sont pas des touches mécaniques) sont bien réactives, une fois qu'on a pris l'habitude, parce qu'au début, je dois avouer que ce n'était pas ça. Petit bémol tout de même au niveau des touches car il n'y a pas de touche dédiée au déclencheur de l'APN et c'est dommage. Autre détail énervant, la prise USB du N1 n'est pas un mini-USB standard comme on retrouve sur la PSP, les manettes PS3, mon Canon EOS et tant d'autres trucs USB... c'est un port micro-USB, standard quand même mais pas "démocratisé" qui oblige à avoir un autre câble dans le sac du boulot, ou sur le bureau. Sinon, le processeur Snapdragon à 1 GHz de chez Qualcomm fonctionne bien même s'il chauffe bien aussi quand on commence à l'utiliser intensément. Doté de 512 Mo de RAM et de 512 Mo de mémoire interne (pour installer les logiciels et le système), le Nexus One est une belle machine qui tire parti de son écran AMOLED de 3,7" et de 480x800 de résolution. D'ailleurs, l'AMOLED est tout de même bien sympa avec une lisibilité excellente, évidemment moindre en plein soleil mais il reste lisible. Pour terminer le tour du propriétaire, le N1 est doté du bluetooth, Wifi, GPS, gyroscope ainsi que d'un capteur APN de 5 mégapixels avec flash à DEL (oui, c'est français DEL, pas comme LED ^.^). Les caractéristiques me font plus penser à un ordinateur portable qu'à un téléphone, mais c'est ça le progrès technologique... ^.^

Avant de parler des applications propres au téléphone et à Android, j'aimerais revenir un petit peu du côté de la technologie pour voir ce que cela donne en terme d'utilisation. Tout d'abord, le premier point important pour un téléphone, c'est... le téléphone, évidemment. De ce côté là, le son en réception est bon, l'accroche au réseau aussi même si on sent que le N1 n'aime pas être coincé dans une petite ruelle entourée d'immeubles. D'ailleurs, l'accroche au réseau data (GPRS, Edge et 3G) est également correcte même si j'ai eu quelques mésaventures lors de la réactivation du data (j'utilisais "APNDroid" pour couper/réactiver le GPRS/Edge/3G) qui ont nécessité le redémarrage du téléphone, mais bon ce soucis semble "résolu" depuis Android 2.2 alias Froyo. Ensuite, l'écran tactile est de bonne qualité, que ce soit à l'affichage, très fin, ou à l'utilisation, il répond très bien à mes grands doigts boudinés. Comme dit plus haut, les boutons sont sensitifs mais répondent bien une fois que l'on est habitué. Le N1 est également pourvu d'un trackball mécanique (et non optique, comme le HTC Desire) et lumineux, mais je m'en sers peu et j'ai pour ma part désactivé toutes les notifications qui peuvent se faire via la lumière du trackball (très désagréable la nuit ^.^). Le haut-parleur est quant à lui est là pour dépanner et c'est tout, sa qualité étant relativement médiocre, mais bon, l'utilisation de ce genre d'appareil se fait plutôt en solitaire et donc avec un casque sur les oreilles, et là, le son est bon (je ne suis pas mélomane ni spécialiste donc je n'affirmerais pas qu'il est génial ou mauvais, pour moi il est plus que correct et c'est le principal). Et dernier point sur le côté technique, la durée d'utilisation d'un N1 en pleine charge est d'environ une grosse journée avec utilisation du Wifi et la 3G durant trois petites heures (mon utilisation habituel de la toile se faisant dans le bus le matin et le soir, avec une heure de trajet à chaque fois, plus quelques fois de temps à autres dans la journée). Arrivé le soir, il faut recharger impérativement. Par contre, si on l'utilise comme téléphone, alors on peut compter 4 ou 5 jours sans le charger (ce qui m'est arrivé durant mes vacances. Ça semble dans les normes actuelles pour les smartphones et finalement, il n'y a rien de bien gênant à recharger son téléphone tous les soirs (le mien me sert de réveil donc j'ai laissé le chargeur près de la table de nuit ^.^).

Enfin, le N1 est pourvu de base d'une paire d'écouteurs estampillés du logo Android (le petit robot sympathique) de qualité moyenne, d'un chargeur de batterie, d'un câble micro-USB et d'une pochette pour ranger le téléphone, elle aussi estampillée avec le logo Android. Et mine de rien, ce dernier point est quand même bien sympathique parce qu'on n'est pas obligé de repasser à la caisse juste après acheté le téléphone pour prendre une housse ou une quelconque protection.


Passons maintenant à Android, le système d'exploitation pour mobiles de Google, et à ses applications.


Android arrive tout doucement mais sûrement à maturité et est devenu, avec sa version 2.2 appelée Froyo, une valeur sûre des OS pour smartphones, tellement sûr qu'il grignote des parts de marchés à tous les autres OS disponibles sur le marché, et même à iOS, l'OS d'Apple. Mais ce n'est pas grâce au Nexus One que ce petit miracle s'est produit vu que sa commercialisation par Google a été arrêté, que SFR les a vendu au compte-goutte et que l'accueil du public n'a pas été exceptionnel... non, cela est du au fait que ce système est ouvert et que tous les fabricants de smartphones peuvent utiliser Android. Et du coup, les smartphones sous Android sont légions, allant du très bas de gamme au téléphone haut de gamme, de quoi satisfaire un panel très large de clients.

J'ai acheté le N1 pour une raison simple, SFR ne faisait pas (et ne fait toujours pas il me semble) le HTC Desire (copie carbone du N1 avec juste un meilleur capteur photo, un poil plus de mémoire, des boutons mécaniques et un trackball optique). Du coup, soit je changeais d'opérateur, soit je prenais le N1. J'ai choisi le N1 et je ne le regrette pas. Android met son temps à démarrer (une bonne minute) mais une fois que c'est fait, on ne l'éteint que rarement (mis à part pour mes soucis avec APNDroid et la perte de la connexion data, je ne l'ai jamais redémarré et j'ai au jour d'aujourd'hui une uptime de plus de 30 jours !). Une fois lancé, il faut configurer son compte GMail, car pas de compte GMail, pas de téléphone utilisable apparemment. Comme j'ai ça, pas de soucis pour moi, mais ça en rebutera certains qui n'aiment pas confier toute leur vie numérique au géant Google... et on peut les comprendre. L'avantage de cette "synchronisation" avec GMail, c'est que justement, vous êtes synchronisés et avez une sauvegarde de vos contacts, de votre agenda, de votre Picasa ou de votre GMail (totalement paramétrable, on peut tout désactiver). Et vous pouvez même synchroniser votre compte Facebook, votre compte Twitter ou même votre compte Microsoft Exchange. Du coup, j'ai été tout étonné, la première fois que j'ai allumé le N1, de retrouver les quelques photos dispo sur mon Picasa (surtout que mon forfait data n'était pas encore actif... bonjour le hors-forfait...). L'interface est sympathique même si j'ai préféré remplacer le "Home" d'origine (l'interface d'accueil qui regroupe vos gadgets, vos applis préférése, etc.) par "Launcher Pro", qui permet d'avoir un "Home" fonctionnel en mode paysage (ce que ne permet pas le "Home" d'origine) et apporte tout plein de petites nouveautés utiles (dont un mode à la "expose" pour afficher les différents bureaux).

Autre avantage d'Android, c'est qu'il accepte que tous ses composants soient "remplacés", du coup, on peut remplacer l'application SMS par une autre, ce que j'ai fait également pour pouvoir utiliser une appli un peu plus sexy du nom de "Handcent SMS", elle aussi extrêmement configurable.
Pour continuer dans les applis indispensables, il y a "RockPlayer" qui vous permet de mater toutes vos vidéos sans les réencoder, oui oui, sans les réencoder ! Qu'est-ce que c'est pratique, d'autant plus qu'il gère également les .srt et qu'il est d'une fluidité incroyable sur le N1 (tourne parfaitement même avec des vidéos en 720p). Rien que pour ça, un téléphone sous Android vaut le coup (surtout que cette appli est gratuite avec un watermark ou à 9,99 dollars sans watermark).

Et depuis peu, votre téléphone Android fait même office de GPS gratuit grâce à Google Maps et Street View fusionnés dans une appli du nom de Navigation. Bon, on sent que ce n'est pas un GPS payant mais cela dépanne bien et le GPS capte les satellites très rapidement (contrairement à la PSP, je n'ai jamais eu d'autres GPS...). Muni d'un guidage vocal, ce GPS m'a déjà servi quelques fois. Seul petit bémol, il faut qu'il y ait une couverture réseau pour le faire fonctionner (au moins au moment de préparer le trajet) puisque tout se trouve sur les serveurs de Google. Gros avantage, le guidage vocal vous donne les indications des panneaux que vous voyez face à vous, style "prendre à gauche, direction Trifouillis-les-oies | Petit-Gervais", et ça, c'est bien pratique.

Le Market (nom de l'AppStore de Google) se remplit quotidiennement et dépasse aujourd'hui les 70.000 applications, de quoi trouver son bonheur. Et comme Android prend de plus en plus de poids, il est même possible d'avoir les applis de sa banque ou autre sur son téléphone, preuve s'il en est que l'iPhone n'est plus le seul smartphone d'importance sur le marché. Je pourrais citer comme applis que j'utilise de ce style, celle de ma banque (le Crédit Mutuel), celle de Canal+ (qui permet notamment de revoir toutes les émissions en clair de la semaine), celle de Paypal ou bien encore celle de la Chaîne Météo et de Télé7.
Après, on a aussi tout ce qu'il faut pour les aficionados du net : Twitter, Facebook, client IRC, client FTP, serveur FTP, différents navigateurs et... et... le lecteur Flash 10.1 ! Qui me permet de jouer à "Canabalt" via le site dédié à la version iPhone : http://www.canabalt.com (on peut même passer le tout en plein écran et du coup on y voit que du feu ^.^). Ce le lecteur Flash permet notamment de mater toutes les vidéos ou presque (pas celles du site de Gameblog... allez comprendre pourquoi...) mais reste assez limité pour tout ce qui est jeux puisque le tactile remplace la souris et qu'une pression du doigt place le curseur mais fait aussi un clic... et comme il n'y a pas de clavier sur le N1... ben on est coincé.
De plus, la résolution de l'écran permet de surfer vraiment agréablement, bref du tout bon pour faire de l'internet nomade, surtout que la version 2.2 apporte aussi le partage de connexion 3G via le Wifi ou l'USB (en gros, on transforme son N1 en routeur 3G, pratique pour surfer depuis votre ordi portable ou votre iPad, bande de bourgeois ^.^). Attention toutefois, si vous utilisez la rom officielle française 2.2, vous serez à coup sûr surfacturé, ce qui ne semble pas être le cas si vous utilisez la rom officielle US ou la rom officielle hongkongaise (ce qui est mon cas, et on ne rigole pas...). Idem si vous avez rooté votre téléphone et que vous utilisez une rom "custom", pas de soucis apparemment.
Enfin, Android intègre un lecteur de musique fonctionnel, dont on peut régler le son même en ayant verrouiller le téléphone, ce qui est pratique.


Pour conclure ce très long article (pour mon blog, c'est un très long article, pour d'autres blogs, c'est une introduction ^.^), je dirais que je suis content d'avoir franchi le pas même si je regrette un petit peu de ne pas avoir pris un iPhone, uniquement pour les applis et jeux (surtout jeux, puisqu'on retrouve un grand nombre de jeux Amiga sur iPhone dont l'incontournable "Port of call" que je conseille vivement à tous les possesseurs d'iPhone, tout comme les "Pinball"). S'il y avait un point négative, ce serait sûrement celui de l'absence de jeux intéressants et un peu poussé sur Android, même si cela semble être en passe d'être résolu avec l'arrivée de gros éditeurs sur Android et les conversions de jeux iPhone pour le moins alléchantes, dont "Angry birds qui ne devrait plus tarder ! Bref, si vous hésitez entre un iPhone et un Androphone, ce n'est pas ce "test" qui vous aidera à vous faire une idée ^.^


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/me est fou, du chocolat Lanv... euh, de son Nexus One !


Billet posté le 26 Août 2010

jeudi 30 avril 2009

[TEST] Croisière pour un maccabé !



Après le test fait hier, je ne pouvais pas passer à côté du jeu qui m'a fait découvrir le genre, le jeu de chez Delphine Software qui fut aussi mon premier achat de gamer et quel premier achat ! Je m'en souviens parfaitement, je l'avais acheté, dans sa version Amiga évidemment, chez But. J'avais alors 12 ans et j'avais été séduit par la magnifique boîte et par les captures d'écran visibles au dos. Mais le scénario m'avait aussi beaucoup intrigué. Quel petit garçon n'a jamais rêvé un jour d'être un détective privé ? Et me voilà, tout content dans la voiture de mes parents qui me ramenait à la maison, en train d'ouvrir fébrilement la boîte. Et là, que vois-je ? Une carte du bateau (que vous pouvez voir ci-contre), un petit livre à la couverture en imitation cuir (qui m'a servi pour la bannière de ce billet) contenant des coupures de presse et des annotations (voir le scan disponible au milieu à droite de ce billet), une roue au code étrange (en bas à gauche), et bien sûr les cinq disquettes du jeu, blanches avec le "logo" du jeu en rouge sang. Je n'avais pas encore commencé à y jouer que j'étais déjà amoureux de ce jeu. J'avais alors lu le petit livre et j'avais appris que Niklos Karaboudjan, riche armateur grec, m'avait invité, moi l'ancien inspecteur de police reconverti en détective privé, à participer à une croisière sur son yacht le 25 Mai 1927 pour que je l'aide dans l'écriture d'un roman policier. Comme il payait tous les frais occasionnés et comme je n'avais pas pris de vacances depuis longtemps je me décidais, moi Raoul Dusentier, à profiter de cette offre. Mais voilà, tout n'allait pas se passer comme prévu et à peine arrivé dans ma chambre, Hector, le majordome de Niklos, venait me chercher, paniqué. Niklos avait été tué ! Alors que je m'approchais du corps à la recherche de quelques indices potentiels, un coup me fut porté à la tête. Je me réveillais le lendemain matin à 8 heures et j'étais bien motivé à faire toute la lumière sur ce meurtre qui allait définitivement gacher mes vacances...

Mais comme je suis quelqu'un de méticuleux, j'avais déjà mené ma petite enquête sur les personnes présentes à bord du Karaboudjan III, histoire d'en connaître un peu plus sur les personnes que j'allais cotoyer pendant la croisière. De plus, cela m'avait permis de passer le temps en attendant le jour J. J'allais donc partager ma cabine avec Julio Esperanza y Soca Lambada, un fils à papa fana de courses automobiles qui possédait sa propre écurie, écurie dont il était le pilote principal. Je savais que Niklos s'était remarié avec une jeune femme prénommée Rebecca qui aimait le strass et les paillettes, et la fortune colossale de Karaboudjan l'aidait à assouvir ses envies. Daphnée Karaboudjan, la fille de Niklos issue de son premier mariage et accessoirement petite amie de Julio Esperanza, partageait sa cabine avec Suzanne Plum. Suzanne était une anglaise, une vieille amie de la famille, qui aimait l'alcool, sans doute un peu trop... Le couple Logan, Rose et Tom, était également de la partie. Tom était le notaire qui était en charge des affaires de la famille Karaboudjan. Bien établi à Paris, Tom était marié à Rose et ils n'avaient pas d'enfant. Il restait encore le père Fabiani, ami de la famille Karaboudjan qui entretenait des rapports privilégiés avec Niklos. Le père Fabiani, un peu accroc aux jeux de hasard (chacun sa petite faiblesse), avait une cabine à babord qu'il occupait avec un certain Désiré Grosjean, un militaire de carrière de l'armée française sur lequel je n'avais que peu d'informations. À cela il fallait rajouter le majordome, Hector, qui était au service de Niklos depuis de très nombreuses années ainsi que le reste du personnel du bateau, à savoir le capitaine Simon Vanmuller, la cuisinière, le mousse et la femme de ménage.

C'était armé de toutes ces informations que j'allais m'attaquer à ce qui allait être l'enquête la plus incroyable de ma carrière. Toute l'histoire allait se dérouler sur le bateau, en pleine mer. L'enquête durera 10h30, de 8h00 du matin jusqu'à 18h30, moment où j'allais désigner le meurtrier de mon doigt accusateur et vindicatif ! "C'est vous [...BIP...] le coupable !" Mais avant d'en arriver là, j'allais devoir dénouer un vrai noeud de vipères et comprendre tous les tenants et aboutissants de cette histoire. Chaque personne présente était plus qu'un suspect en puissance, chacun avait un mobile pour ce meurtre et les révélations des uns et des autres n'allaient pas m'aider dans ma tâche, bien au contraire. Alors oui, le jeu a vieilli surtout à cause du personnage qui est en 3D mais qui permettait de donner un effet de profondeur particulièrement novateur. Cet effet de personnage en 3D dans des décors en 2D sera d'ailleurs réutilisé bien plus tard dans "Alone in the dark" puis dans "Resident Evil" (je me demande même si CPUC n'est pas le premier jeu à utiliser cette technique du coup). Mais les musiques, l'ambiance, les bruitages (si vous avez 1 Mo de mémoire sur votre Amiga 500, vous entendez le bois du bateau craqué, les mouettes piaffées, etc.), et l'histoire sont toujours très bons, dommage que l'on ne puisse pas y rejouer via ScummVM (mais tout espoir n'est pas perdu puisque l'équipe de ScummVM y travaille, depuis 4 ou 5 ans soit, mais ils y travaillent). Je sais que ne suis pas objectif quand je parle de ce jeu, mais l'intrigue est tellement bien ficelée que je ne peux m'empêcher d'adorer ce jeu. Après, il faut bien reconnaître que les énigmes sont assez compliquées, que le passage où toutes les personnes à bord du bateau se décident à faire leur confession au même moment est un peu idiot, que les changements de disquettes incessants sont lourds (j'avais d'ailleurs acheté un lecteur de disquette externe pour ce jeu ^.^). Malgré cela, j'adore ce jeu !



Quelques captures d'écran de ce jeu, que je trouve toujours aussi beau.



On nous parle souvent de la "french touch" dans le jeu vidéo ! Elle a belle et bien existé fin des années 80/début des années 90 avec des studios tels que Delphine Software et ses merveilleux jeux d'aventure bien prise de tête ("Les voyageurs du temps" ou le très bon "Operation Stealth", tellement bon qu'il avait eu la licence James Bond aux États-Unis). Paul Cuisset, qui revient un peu sur le devant de la scène aujourd'hui avec un projet sur Wii, et ses compères de chez Delphine nous avait pondu un jeu d'aventure unique avec une ambiance digne d'un livre d'Agatha Christie. Ce jeu m'a fait découvrir l'univers du point & click et c'est, encore aujourd'hui, un genre que j'affectionne tout particulièrement. Si une sortie de ce jeu sur DS se faisait, je crois que je serais fou de joie (mais une compatibilité via ScummVM me comblerait déjà), tout comme une réédition de "Dune" de Cryo ! Mais cela est une autre histoire et sera sans doute l'occasion d'un autre test nostalgeek ^.^



Only for the fun : La publicité de l'époque !



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/me avait même commencé d'écrire le roman de CPUC au collège ! ^.^


Billet posté le 30 Avril 2009