mardi 8 octobre 2013

[CINÉMA] Rush Hour ? Fast & Furious ? Non, Rush !


Pour une fois, je ne vais pas vous parler d'un film sorti il y a au moins une décennie, ce qui est presque la règle sur ce blog vous en conviendrez, mais bien d'un film qui est encore en salle actuellement ! Incroyable, n'est-ce pas ? Sorti le 25 septembre dernier, "Rush", puisque c'est de lui qu'il s'agit, est un film que j'ai connu de manière assez originale. Je n'ai pas vu une seule bande-annonce, je n'ai pas lu une seule critique et je n'en ai même pas entendu parler dans des magazines et autres médias "de masse"... Non, j'en ai juste lu beaucoup de bien via Twitter et ses 140 caractères, et ce à de très nombreuses reprises. C'est ce bouche à oreille 2.0 qui m'a décidé à me bouger jusqu'au cinéma le plus proche et à aller le voir à la séance de 22h50 ce samedi. J'avais tout de même lu rapidement le pitch pour savoir où je m'étais les pieds. Le plus drôle, c'est que j'y suis allé sans savoir qui étaient les acteurs ou même l'équipe technique et c'est à la fin du film, au moment du générique que j'ai vu apparaître le nom du réalisateur !... Mieux vaut tard que jamais...

Alors, pour vous cher lecteur (oui, je n'ai qu'un lecteur, alors je le chouchoute et je le vouvoie, à moins que tu préfères que je te tututes, tu me diras ça ^^), je vais remettre les choses dans l'ordre et vous donnez les informations "essentielles" à la visualisation de ce film : le réalisateur n'est autre que Ron Howard (mais si, le gars qui jouait Richie Cunningham dans la série "Happy Days" et qui a fini par réaliser quelques perles comme "Willow", "Cocoon" ou bien encore "Apollo 13" ou "Un homme d'exception" mais aussi quelques bouses comme "Le Grinch", "Da Vinci Code" ou bien "Anges et démons", on peut dire qu'il alterne le bon et le moins bon...), accompagné au scénario d'un Peter Morgan au mieux de sa forme (déjà à la plume pour "Au delà" et "360" entre autres). Pour conclure avec les poids lourds de l'équipe, sachez qu'on retrouve, comme compositeur, un débutant du nom de Hans Zimmer (je ne vous fais pas l'affront de le présenter : "Gladiator", "Inception", les "Batman" de Nolan, et bien d'autres). Côté casting, on trouve Chris Hemsworth ("Thor" ou bien encore "Avengers") et Daniel Brühl ("Good bye, Lenin !" et "Joyeux Noël") dans les rôles principaux, respectivement James Hunt et Niki Lauda, entourés d'Olivia Wilde (la charmante "Numéro 13 dans la série "House") et d'Alexandra Maria Lara ("La chute" ou "L'affaire Farewell"), jouant les rôles des épouses des deux pilotes. Voilà, vous savez déjà grosso-modo où vous allez mettre les pieds, et je vous rassure tout de suite, c'est du bon !

Pour moi, les meilleures histoires sont celles de rivalités. Je prendrais pour exemple l'excellent "Capeta" (animé japonais retraçant l'histoire d'un jeune coureur automobile qui part à la poursuite de son rival en kart, formule 3000, etc. jusqu'à la F1) ou bien encore le génial manga "Hikaru no go" (manga et animé contant l'histoire d'Hikaru, hanté par un champion de Go du nom de Saï, qui va poursuivre son rival Akira tout au long des 23 tomes de ce manga que je vous recommande chaudement). Et avec "Rush", vous êtes en plein dedans sauf qu'il s'agit d'une histoire vraie qui s'est déroulée dans le milieu de la Formule 1 au début/milieu des années 70 ! Magistralement filmé et conté, le duel entre Niki Lauda le technicien sérieux et James Hunt la tête brûlée s'avère des plus intéressant à suivre sur l'écran géant. Tout commence comme une simple rivalité de deux jeunes pilotes de Formule 3000 qui finira en passes d'armes d'anthologie dans le monde de la F1, le tout émaillé de l'effroyable accident qui interviendra au milieu de la saison 1976. Cette histoire est presque universel, montrant comment la rivalité de deux hommes, qui s'apprécient malgré tout, permet de les pousser dans leurs derniers retranchements ! Lauda le dit d'ailleurs dans le film et dans la bande-annonce : "Si je reviens, c'est à cause de toi".

Comme déjà dit, le film est très bien filmé/monté et les passages embarqués en F1 sont impressionnants, et plus particulièrement les passages de course sous la pluie où l'on se rend compte que les pilotes sont de vrais inconscients puisque la visibilité est plus que réduite ! De même pour les passages de la vie "courante", forcément moins spectaculaires, quoique, et qui sont montés de façon à avoir le point de vue des deux principaux protagonistes, ce qui permet de ne pas focaliser sur l'un ou l'autre, créant ainsi de l'empathie pour les deux coureurs. Ces derniers prennent d'ailleurs la parole à tour de rôle en voix-off afin d'accentuer encore plus le côté documentaire de ce film. Je retiendrais également la performance des acteurs, et plus particulièrement celle de Daniel Brühl qui crève l'écran dans son rôle de Lauda, perfectionniste et méthodique. D'autant plus que la ressemblance physique entre les acteurs et les personnages réels est assez bluffante (au moins pour les quatre personnages principaux : Lauda, Hunt, et leurs femmes). La musique de Hans Zimmer est parfaitement synchrone avec le propos et reste bien dans la tête (le thème principal est celui que l'on entend dans la bande-annonce).


 
Les acteurs à côté des vrais personnages, y'a quand même quelque chose, non ?


Il y a quelque chose qui rend ce film touchant, prenant, émouvant, et qui fait qu'on reste scotché pendant 2 heures à notre "siège baquet" de cinéma alors même qu'on connait cette histoire, de loin pour moi il est vrai (et cela doit être le cas d'une majorité de trentenaires de mon espèce). Le vrai Niki Lauda a d'ailleurs affirmé lors d'une interview que le film était très proche de la réalité et que le travail fait par Brühl était bluffant notamment au niveau des mimiques et de la démarche (il aurait même affirmé lors de la première vision du film : "Merde, mais c'est moi" ^^). La rivalité entre le perfectionniste Lauda et Hunt le playboy qui a brûlé sa vie par les deux bouts illumine la toile et on ne voit pas le temps passer. Je me suis même pris à chercher des informations sur cette saison de Formule 1 '76 en sortant du cinéma alors qu'il était 1 heure du mat', c'est vous dire ! J'ai déjà précommandé mon Blu-Ray et je n'ai pas grand chose à ajouter à tout cela si ce n'est : "Allez voir ce film, bordel de m*rde !" ^^




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/me connaissait la rivalité Mansell/Piquet, Prost/Senna, Schumacher/Hakkinen, mais pas Lauda/Hunt, voilà qui est réparé !

Billet posté le 8 octobre 2013

dimanche 6 octobre 2013

[AMIGA] Gribouillis : Petite entrevue avec Yomgui


Après l'article dédié à Gribouillis, LE logiciel de dessin pour MorphOS dédié aux tablettes graphiques, voici une petite entrevue avec son créateur, Yomgui !


BatteMan : Pourquoi avoir développé les premières versions de Gribouillis ? Était-ce pour un besoin personnel ou juste pour t'amuser/tester une tablette et son fonctionnement ?

Yomgui : Quand je commence un projet d'envergure, j'ai toujours beaucoup de raisons ! Donc oui, par besoin personnel, par envie, par demande, ...


BatteMan : La différence entre Gribouillis 2 et la version 3 est frappante, le logiciel s'est "professionnalisé" et est devenu un logiciel complet à part entière. Qu'est-ce qui a motivé cette progression ?

Yomgui : C'est une progression «logique», si on veut que le logiciel soit utilisé, il faut aussi tenir compte des retours utilisateurs, c'est ce que j'ai «tenté» de faire. Ce n'est pas toujours simple, pour une personne seul, de les satisfaire :-D.
J'ai eu de très bonnes remarques et suggestions de la part de Highlander et Sébastien de RMS.
On a créé une page Wiki pour nos discussions et améliorations.


BatteMan : Une autre version est-elle prévue à plus ou moins long, voire très long, terme ? Si oui, sais-tu déjà ce que tu veux ajouter et peux-tu nous en dire plus ?

Yomgui : Oui, j'ai beaucoup d'idées pour la Gen4. Mais mon départ pour le Québec, l'adaptation de la famille pas toujours évidente, le travail et l'âge (j'ai du mal à tenir le soir après 3h du mat :-)), ce n'est pas évident.
J'aimerais trouver des «clones» pour mes projets, c'est sûr !


BatteMan : Merci Yomgui pour ton travail acharné sur tes différents logiciels qui t'a coûté tant de nuits blanches, mais le résultat en valait la peine ! Milles mercis même !

Yomgui : Merci à toi et à tout ceux qui soutiennent les développeurs !


Depuis cet échange qui date du 12 février 2013, Yomgui a ajouté quelques précisions sur AmigaImpact il y a quelques jours suite à la mise en ligne de mon article sur Gribouillis, précisions que je me permets de copier-coller ici car elles sont intéressantes :
Coucou les gens de l’autre côté de la flaque !
Bon je vais pas louper ce fil tout de même, alors un grand merci à Battou pour son article ! (NDBatteMan : Mais tout le plaisir est pour moi ^^)

Quelques informations sur ce qui est noté :
a) Oui je pense à faire une version ne demandant pas d’installation «globale» de python et autres. Le truc c’est que je dois refaire une version spéciale de python pour cela. Cela va simplifier l’installation !
b) Le lancement de l’application peut-être très lent à la première exécution, car python génère des versions «compilées» des fichiers .py qu’il va lire au fur et à mesure. J’ai bien le moyen de lui demander de le faire une bonne fois pour toute pendant l’installation, mais comme cela n’arrive que la première fois (ou si vous modifiez la date du fichier .py dans le futur par rapport au .pyo).
c) Oui je travaille toujours dessus, mais les changements importants des derniers moments font que quasiment tous les outils ont disparus (sauf la brosse ;-) ). Je dois tout remettre avant de le livrer, sinon vous allez penser à une régression !
d) Mes principes :
- le meilleur potentiel est montré avec une tablette graphique,
- la souris doit toujours pouvoir être utilisable,
- tout doit être configurable,
- cibler le débutant (même jeune, très jeune) comme le pro (vieux ou jeune ;-) ).
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/me se demande quand il pourra repartager une bonne "bière" avec Yomgui, maintenant qu'il est parti en Terre Québécoise !

Billet posté le 6 octobre 2013 (et écrit le 12 février 2013 pour Amiga=Power)

vendredi 4 octobre 2013

[AMIGA] Gribouiller avec talent !




Cette fois-ci, et histoire de ne pas laisser ce blog mourir à petit feu, voici un article que j'ai écris pour le numéro 51 du magazine associatif Amiga=Power (magazine de l'association AFLE), numéro sorti en avril 2013. Bonne lecture et surtout bonne découverte d'un logiciel pas comme les autres !

Sieur Guillaume "Yomgui" ROGUEZ, à qui l'on doit de nombreux logiciels de qualité sur MorphOS (on ne citera pas le portage de Blender et du langage Python, on n'oubliera Helios, la pile Firewire écrite intégralement par le monsieur, et on ne pensera pas non plus à pyMUI qui permet de programmer des interfaces en Python simplement et en utilisant l'interface graphique utilisateur MUI spécifique à l'Amiga), s'est encore surpassé en nous sortant de son chapeau, et sans doute de ses nombreuses nuits blanches, Gribouillis dans sa version 3 (plus exactement la 3.1.500) ! Gribouillis est un logiciel de dessin orienté tablette graphique pour MorphOS, mais fonctionnant également avec une souris, et qui permet une foultitude de choses et bien plus. N'étant pas graphiste, je ne vais pas vous faire un article exhaustif de toutes ses fonctions (surtout que vous en retrouverez une partie dans le compte-rendu de l'Alchimie 111111 disponible dans le numéro 49 d'Amiga=Power, et prochaienement ici, si j'y pense ^^) mais je vais plus me pencher sur le côté utilisateur et feeling d'utilisation.


Une installation pour les noobs

Si vous ne connaissez pas Grunch, l'installation ne sera pas simple mais n'aura rien d'insurmontable. Par contre, si vous êtes un fervent utilisateur de Grunch, ce que vous devriez être si vous le testez (un test bientôt dans A=Power ? ^^), il vous faudra juste patienter que ledit logiciel récupère les archives et vous les décompresse au bon endroit, et voilà, c'est fini. Sinon, vous allez sur le site de Yomgui (à l'adresse suivante, pour tout ce qui traite de Gribouillis : http://yellowblue.free.fr) et vous récupérez les archives de Gribouillis 3, de Python 2.5, de PyMUI, de PyCairo et de PIL (pour Python Imaging Library). Décompressez l'archive de Gribouillis où vous voulez, décompressez les autres en Ram: et copiez les tiroirs libs dans sys:libs et c dans sys:c (jusque là normal ^^). Il se peut que le fichier C:Python, qui est en fait un lien logique vers C:Python2.5, n'ait pas été copié correctement. Il va vous falloir recréer le lien. Rien de bien compliqué, rassurez-vous. Lancer un Shell, tapez "cd c:", entrée, puis tapez "delete Python" et enfin "makelink Python Python2.5" et le tour est joué !

Si après un double-clic sur l'icone de Gribouillis, celui-ci refuse de se lancer... ne vous laissez pas abattre ! Soit vous pouvez le lancer via le Shell, encore une fois, en vous plaçant dans le dossier où se trouve Gribouillis et en tapant ensuite "C:Python Gribouillis.py", ou alors en faisant un petit script de lancement à placer dans le répertoire de Gribouillis (il suffit de faire un simple fichier texte avec dedans "C:Python Gribouillis.py" sans les guillemets, de lui ajouter une icone et, via les informations de l'icone en question, mettez le en projet et donnez comme "Outil par défaut" "IconX").

Vous êtes désormais les heureux possesseurs et futurs utilisateurs de Gribouillis 3. Si vous avez une tablette graphique, Wacom Intuos 3 ici, vous allez pouvoir tirer pleinement profit de ce logiciel pensé pour les utilisateurs. Et si vous n'utilisez que la souris, vous allez pouvoir vous amuser et découvrir les très bonnes idées de ce programme qui ira loin, j'en mets ma main à couper le feu !


Premières impressions

Au premier lancement, on se demande si on a bien cliqué sur l'icone (ou si on a bien entrée la commande shell), puis au bout de 5 secondes un écran s'ouvre avec une fenêtre et une fenêtre d'information. L'image sur la fenêtre d'information est un dessin d'un zorro faisant un 3 avec sa célèbre épée (ou d'un joli papillon bleu) ! Et c'est tout. Après un clic sur la fenêtre d'info, un splash screen en fait, celle-ci s'en va et vous laisse seul face à votre page blanche. Et là, il faut explorer les menus et les préférences du logiciel pour vous rendre compte que c'est un logiciel pensé pour l'utilisateur. En effet, tous les raccourcis clavier sont paramétrables. Vous avez des fenêtres pour chaque fonction, affichables ou non selon vos besoins/envies. Comme vous avez pu le lire dans l'article dédié à l'Alchimie 111111, paru dans le n°49 de votre cher magazine, Yomgui a travaillé en étroite collaboration avec des graphistes (Highlander et Sébastien Poelzl de chez RMS-Communications) ce qui permet d'avoir un outil qui répond vraiment aux demandes des graphistes. Après, quand on est débutant/novice, Yomgui a fait en sorte qu'on ne soit pas non plus dépaysé car on fait ce que l'on veut avec l'interface graphique. Il y a quelques habitudes à prendre, comme la barre espace qui déclenche la géniale roue de sélection (menu prévu pour être accessible rapidement pour les utilisateurs de tablette surtout) mais aussi la fenêtre avec son espace de travail créé en fonction des besoins du dessinateur, tout simplement novateur, puisque la taille de votre graphisme s'adapte à vos besoins et non l'inverse. Ici, vous n'êtes plus limité par la taille de votre dessin mais juste par vos envies. Par contre, le déplacement dans le dessin est du coup obligatoire et se fait aisément avec le stylet ou avec le bouton du milieu de la souris.

D'ailleurs en parlant de tablette, sachez que les tablettes Wacom sont pour la plupart bien gérées par Poseidon (nom de la pile USB de MorphOS) via la classe hid.class mais celle-ci ne semble pas prendre en compte la pression, en tout cas pas sur ma tablette Intuos 3. Mais vous savez que je suis malin, donc vous vous doutez que j'ai pris la même que celle de Yomgui et que du coup j'ai récupéré, avec son autorisation bien sûr, sa Wacom.class. Celle-ci permet, entre autre, de gérer la pression mais aussi d'utiliser la tablette en mode absolu, c'est à dire que la tablette représente votre écran : si vous êtes au bord de la tablette, alors le pointeur se trouve au bord de l'écran, etc. Ce mode permet un tracé beaucoup plus précis et fin qu'en mode relatif, équivalent au mode de fonctionnement de la souris. Pour le moment, cette classe USB n'est pas disponible sur le site de Yomgui mais elle sera sans doute incluse dans une prochaine version de Gribouillis ou de MorphOS.


Alors, on dessine ?

Si vous avez suivi mes pérégrinations dans les différentes démopartys et autres rassemblements, vous aurez sans doute noté que je ne suis pas à l'aise avec la souris, pour dessiner, ou avec le clavier pour ce qui est de coder. Mais ayant investi dans cette tablette, et devant l'énorme boulot fait par Yomgui, je me devais de m'y mettre. Fan de la bande dessiné en ligne "Les autres gens", désormais finie, j'avais eu comme ambition de créer une première case dans le style "Les autres gens" justement en me basant sur la pochette de l'intégrale de The Police nommée "Message in a box". J'ai donc scanné ma pochette, l'ai ouverte avec Gribouillis, ai modifié l'opacité du premier calque à 40% et ai ensuite créé un nouveau calque histoire de "décalquer" et gribouiller celle-ci. Dans la tradition "Les autres gens", je ne vais travailler qu'en noir et blanc, ce qui me simplifie aussi la tâche.

Première étape, trouver le meilleur niveau de zoom... Prendre le coup de main avec le stylet également... Ensuite me créer une brosse dédiée uniquement à l'effaçage de mes bêtises, et je vais en avoir besoin. J'ai choisi de faire une brosse avec une opacité minimale de 1.00, ce qui permet de tout effacer sans réfléchir (et comme je ne travaille qu'en noir sur fond blanc, ça me va). Petite astuce, pour activer la gomme, il faut maintenir la touche "e" pendant qu'on dessine (ceci est bien sûr modifiable dans les préférences de Gribouillis, comme tous les raccourcis d'ailleurs). Après quelques essais, je commence à prendre de l'assurance et à finir le pourtour de l'étoile, ouf ! Ensuite, je me suis attaqué à la partie "facile", c'est à dire faire les arcs de cercle. Pour cela, je me suis servi de l'outil "Ellipse guide" qui affiche un guide permettant de tracer des portions de cercles/ellipses. Une fois ce guide activé, votre "pointe de crayon" restera coller sur le tracé et il ne reste plus qu'à appuyer pour dessiner aux endroits où on veut, très facile du coup de faire un cercle parfait ! Même méthode pour les lignes droites avec le "Line guide". Ces deux outils conservent leur origine et leur "direction", ce qui est très pratique pour dessiner des droites parallèles ou des cercles à l'intérieur de cercles, cela m'ayant d'ailleurs également servi ici.

Ensuite, pour ce qui est des traits à l'intérieur de l'étoile, j'ai usé voire abusé du "undo" et je me suis aussi aidé de la rotation pour toujours donner des coups de crayon de gauche à droite, pratique encore une fois.

Pour la dernière étape, la boing ball, j'ai utilisé à fond les outils "Ellispse guide" et "Line guide" pour un résultat que je trouve satisfaisant, ce qui n'est pas si mal pour un mauvais comme moi.


Au final ?

C'est du tout bon ! Le logiciel n'a jamais planté durant toute l'utilisation (compter presque 4 heures pour un pas doué comme moi, 3 minutes 30 pour Highlander ^^), l'ergonomie est vraiment au rendez-vous et les outils qui m'ont manqués sont des outils de dessin basiques tel que le remplissage. Un autre petit détail m'a gêné au moment de recharger mon image, les différents calques n'avaient été sauvés. J'ai donc chargé mon image principal puis j'ai ouvert mon "dessin" en tant que calque, mais impossible de les remettre bien l'un au dessus de l'autre, mais je pense que c'est simplement parce que je n'ai pas su faire.

Après cet essai poussé de ma part, mais aussi de ma chérie qui a testé et a approuvé l'utilisation de la tablette et de Gribouillis 3, à tel point qu'elle ferait bien ses fonds de cartes avec (elle est prof' d'histoire-géo ^^), je dois dire que le travail accompli me semble plus que colossal. Je sais que Yomgui ne souhaite pas en faire un logiciel de dessin à la DPaint ou à la TVPaint, mais c'est bien tout ce qui me manque pour l'adopter et jeter tous les autres : des outils de base que l'on trouve dans ces derniers pour dessiner "au pixel" mais peut-être verrons-nous ces options arriver dans une version 4, qui sait ?


Note Amiga=Power : 5/6



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/me partagera avec vous sous peu un petit entretien qu'il a eu avec Yomgui, histoire de compléter cet article.

Billet posté le 4 octobre 2013 (et écrit le 11 février 2013 pour Amiga=Power)

mercredi 28 août 2013

[AMIGA] Redécouverte de l'Amiga CD32, LA console de C=



Ahlala ma bonne dame, si vous saviez comme on est bête quand on est jeune. J'étais l'heureux possesseur d'une CD32, la console de Commodore qui n'était qu'un clone d'Amiga 1200 avec un lecteur de CD et une puce en plus (la fameuse puce Akiko qui ne sert finalement pas à grand chose car pas utiliser dans les jeux mais elle sert à faire la conversion "chunky to planar" bien pratique pour les jeux en 3D "à la Doom") et d'une extension SX32 de chez DCE qui ajoutait de la mémoire, une sortie RGB et un port IDE (qui permettait de brancher un disque dur sur la machine !). Mais voilà, ne m'en servant pas ou trop peu, j'ai revendu ma CD32 et mon SX32 il y a quelques années et je n'ai conservé qu'une autre CD32 "spare" que je n'avais pas rallumée depuis. Mais voilà, profitant d'une petite-annonce sur AmigaImpact.org, j'ai acheté quelques jeux CD32 pour compléter ma petite collection et je suis finalement retombé dedans ! Du coup, j'écume les divers sites de ventes à la recherche de jeux et d'une hypothétique SX32 (mais vu les prix, on va oublier) et depuis deuxt mois, j'ai doublé ma collection de jeux. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, j'ai eu aussi quelques déconvenues que je vais vous narrer ici !

Avant de vous raconter mes aventures/exploits, refaisons un petit peu le point sur l'historique de cette console. Elle a été présentée le 16 juillet 1993 à Londres et a finalement été lancée le 15 septembre de la même année, uniquement en Europe et au Canada. En effet, le constructeur américain n'a pas pu vendre sa console dans son pays à cause d'un brevet... Elle était, selon Commodore, la première console 32 bits avec lecteur CD (mais c'était sans compter la FM Towns de Fujitsu sortie en 1991 au Japon). Comme je l'ai dit en introduction de ce billet, il s'agit en fait d'un Amiga 1200 recarrossé (on peut même adjoindre à cette console, un clavier et une souris de base !). Avec cette machine, C= a voulu pousser au maximum l'image de machine dédiée aux jeux vidéo qu'avait l'Amiga tout en visant les joueurs qui ne voulaient pas d'ordinateur. Vendue 2490 FF, la console 32 bits entrait de plein pied dans la guerre des consoles et C= se voyait déjà chatouillé Sega et Nintendo qui ne proposaient à l'époque que des consoles 16 bits et espérait conquérir 10% de part de marché. D'ailleurs, C= Angleterre se permit même de faire deux gros coups d'éclats niveau communication avec une publicité magazine et une publicité affichée devant le siège de Sega UK qui ne manquaient pas de piquants (voir ci-contre et ci-dessous) ! Il est intéressant de noter que les ventes de jeux CD32 ont dépassé en volume pour la fin d'année 1993 et l'année 1994 les ventes de jeux PC CD-Rom et même Mega-CD... Malheureusement, les comptes de C= étaient dans le rouge depuis plusieurs mois, et la CD32 qui devait les en sortir n'arriva pas à produire le miracle tant attendu. La fin de C= entraîna l'arrêt de la production de la console, et la fin des stocks précipita la chute de la CD32 qui ne se vendit qu'entre 100.000 et 320.000 exemplaires (le dernier chiffre étant un chiffre annoncé par C= au milieu de 1994 et qui s'avéra quelque peu exagéré). La console continua toutefois de vivoter avec quelques jeux sortis par la suite et connaîtra même les joies du Full Motion Video (FMV) qui lui permettait de lire les Video CD (ancêtre du Laser Disc et du DVD, notamment compatible avec le CDi de Philips) ou bien encore du SX32 (une version SX32-Pro apporta même un processeur 68030 à la console !).



Revenons maintenant à mon "retour" sur CD32. J'avais et j'ai toujours sur cette console une majorité de jeux originaux. Ayant reçu de nouveaux jeux, j'ai voulu les tester pour voir si les CDs fonctionnaient bien. Mais voilà, je n'avais plus de câble 3xRCA->Péritel pour pouvoir brancher ma console sur ma TV à tube... (eh oui, j'utilisais auparavant la sortie RGB de la SX32...). Du coup, j'ai commandé sur eBay un câble SVidéo+2xRCA->Péritel afin d'avoir un meilleur affichage que la sortie vidéo composite sur RCA en utilisant la sortie SVideo et en ayant le son sur la prise péritel. Mais voilà, ce que je ne savais pas, c'est qu'il fallait que la péritel de la TV en question accepte le SVideo, ce qui n'est évidemment pas le cas de ma TV à tube... De ce fait, l'affichage était nickel mais en noir et blanc. Après avoir enlevé mon quadrupleur de péritel, j'ai réussi à avoir de la couleur sur ma TV à tube mais avec des couleurs qui bavaient de partout... Grosse déception donc ! J'ai tout de même tenté de brancher ma CD32 sur ma Sony Bravia 46", un écran TFT donc. Et pareil, affichage en N&B sur la première prise péritel.... Mais, il y a un mais de taille, l'affichage est nickel sur la seconde péritel ! Propre, net et en couleurs ! Youhou ! Conseil : testez les diverses entrées péritel de votre TV afin de trouver celle qui est compatible SVideo (généralement, c'est la seconde).

Une fois que j'ai réussi à avoir un affichage nickel, j'ai bien évidemment joué ! Et un truc m'a très rapidement déstabilisé... En effet, je n'avais JAMAIS de musique dans les jeux même si je mettais l'option, alors que j'avais bien tous les autres effets sonores. Ça m'a frappé notamment avec "Brian The Lion" qui n'avait pas de musique ni dans l'intro/menu ni dans le jeu... J'ai voulu vérifié si la console savait lire un CD Audio via son lecteur intégré (si vous mettez un CD Audio dans la CD32, vous arrivez à un lecteur de CD Audio plutôt bien foutu, voir ci-contre), et là, c'est le drame ! Rien, que dalle, que pouic, pas de son ! Le CD se lance, tourne, on peut avancer dans les pistes et même changer de piste, mais pas de son ! Après avoir tout démonté, changé le lecteur CD (j'en avais un "vieux" qui déconnait un peu mais que j'avais gardé), inspecté la carte-mère, vérifié les condensateurs à la loupe et avoir tripoté/enfoncé toutes les nappes possibles, toujours rien... Je pense que la CD32 ira faire un tour chez ce bon vieux Cosmos mais j'ai déjà récupéré une autre CD32 qui ne devrait plus tarder d'arriver, en espérant que celle-ci me sorte le son de ces satanées pistes audio !

Je continue pour le moment ma quête de jeux CD32 et comme j'ai pas mal de jeux sans jaquette, j'ai commencé à regarder pour me les réimprimer. Il s'agit de jaquettes CD au format standard, ce qui ne pose pas de souci pour les imprimer. Le plus compliqué étant de retrouver des scans potables de celles-ci ! J'ai cherché et j'ai trouvé quelques sites sympathiques que vous trouverez en lien à la fin de ce billet. J'ai également trouvé des traces d'une initiative sympathique lancée par des fans de la CD32 sur le forum EAB : ils ont recréé un paquet de jaquettes pour les jeux qui n'en possédaient pas (certains jeux étaient vendus en grosse boîte cartonnée et n'avait de fait pas de jaquette au format CD), mais malheureusement, impossible de mettre la main sur l'archive contenant tout ce matériel hautement intéressant... Si quelqu'un a ça sous le coude, ça m'intéresse. J'ai également trouvé quelques sites intéressants sur la CD32, qui offrent des listings des jeux et autres informations. Reste plus maintenant qu'à attendre la sortie éventuelle de la PyRamIDE, une carte d'extension qui s'enfile dans la CD32 et qui est en développement chez DaFR34K (que quelqu'un se lance dans la création d'une carte apportant mémoire, lecteur de carte SD et sortie RGB pour que mon bonheur soit total (ou alors que je rechope une SX32... mais il va falloir que je dise adieu à un de mes reins à mon avis ^^).

La CD32 n'est pas la console qui a révolutionnée le monde vidéo-ludique à sa sortie, elle n'a même pas pu sortir Commodore de la panade financière malheureusement, mais elle permet d'avoir accès facilement à des grands jeux du monde Amiga sans se prendre la tête. Évidemment, elle n'est désormais plus très simple à trouver, elle se vend relativement chère mais il est arrivé que des packs tout neuf refassent surface et soit vendus à un prix "honnête". Après, je ne mettrais pas plus de 50 EUR dans une CD32 seule (c'est d'ailleurs le prix de ma dernière acquisition), et pour les jeux les prix varient entre 5 EUR pour les jeux facilement trouvables à plusieurs dizaines d'euros, voire une centaine, pour les raretés. Et après, si vous n'êtes pas trop regardant niveau "légalité", vous pouvez récupérer des compilations de jeux Amiga (des jeux qui ne sont d'ailleurs pas tous sortis sur CD32, mais sur 500 ou 1200) toutes prêtes embarquant une centaine de jeux à chaque fois (appelés CD100, CD200, CD350, CD444 et CD888, voir l'article qui a été consacré au CD200 sur Obligement)...


Et en conclusion de ce billet, voici la publicité française de l'Amiga CD32 datant de novembre 1993 !



Divers liens intéressants pour finir : 

Projet PyRamIDE de DaFR34K :
http://www.a1k.org/forum/showthread.php?t=32822 (carte d'extension qui mérite qu'on la suive de très près : mémoire, IDE, lecteur disquette et port horloge pour y mettre une carte USB par exemple !)


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/me attend un arrivage de nouveaux jeux et surtout une nouvelle CD32 (avec de nouveaux jeux également !). Youhou !

Billet posté le 28 août 2013

lundi 26 août 2013

[TEST] L'attaque des blobs mutants venus de l'espace !



Après "Thomas Was Alone", voici un autre jeu qui a été "offert" aux membres Playstation + possesseurs d'une Playstation Vita : "Tales from Space: Mutant Blobs Attack!!!" de DrinkBox Studios (à qui l'on doit "Tales from Space: About A Blob", première version de TFS:MBA qui est disponible sur PS3, et "Guacamelee!", un troisième jeu disponible sur le PSN et qui est cross-buy et cross-save PS3/Vita, ce qui est bien pratique quand on a les deux consoles, je peux vous le dire). Je n'avais pour ma part jamais entendu parlé de Drinkbox Studios et encore moins des Tales from Space avant que cette version Vita ne me soit "généreusement" offerte, je partais de ce fait sans aucun à-priori. Et pourtant, ma toute première partie me fera me demander à quel jeu je suis en train de jouer et est-ce que j'ai bien fait de monopoliser ces megaoctets de données sur ma carte Vita... Car oui, de prime abord, le jeu ne semble pas apporter grand chose, mais de prime abord seulement.

Le principe de base du jeu est simple voire simpliste, au départ. Vous êtes un blob venu de l'espace qui a été enfermé par des scientifiques et vous décidez de vous faire la malle. Mais ce n'est pas tout puisque vous gober tout ce qui est plus petit que vous, ce qui vous fait grossir et vous permet ainsi de gober de plus en plus de chose, tel le "Katamari Damacy" version gélatineuse que vous êtes. Les niveaux doivent être exécutés rapidement et en gobant un maximum d'objets pour avoir le plus de points possible et ainsi avoir les médailles en or (rien d'obligatoire là dedans, je vous rassure). Chaque "monde" donne droit à son niveau bonus, qui ont le même but que les niveaux normaux, à savoir gober tout ce qu'il y a l'écran, mais qui cette fois se joue via le gyroscope de la Vita (un peu comme plateau sur lequel on place une bille). Petit plus de ces niveaux bonus : il bénéficie d'un affichage et d'un habillage typés Gameboy du plus bel effet ! (voir capture ci-dessous)

Et voilà que, de fil en aiguille et plutôt rapidement, je suis tombé sous le charme de ce jeu, de ce blob et de cet univers barré. Il faut dire que côté univers de jeu, les gars de Drinkbox Studios ont assuré et fait le nécessaire pour nous plonger dans une ambiance digne des films de genre des années 50-60 : le style graphique rappelle les dessins animés de chez Cartoon Network alors que la musique est juste parfaitement en adéquation avec le thème abordé, à savoir l'attaque de blobs mutants venus de l'espace ! D'ailleurs, au moment où j'écris ces lignes, j'ai la musique dans la tête alors que je n'y ai pas joué depuis plusieurs mois ! Pour rester du côté de la réalisation, la jouabilité est bonne même si les niveaux ne sont pas du niveau (les niveaux du niveau, désolé) de ceux d'un "Super Mario" 2D ou d'un "Super Meat Boy", mais on prend plaisir à les parcourir et à découvrir les nouveautés de gameplay (télékinésie, magnétisme, etc.) qui apparaissent tout au long des niveaux et renouvellent à chaque fois le plaisir de jeu !


Mis à part sa durée de vie relativement faible (comptez 3 grosses heures pour finir le premier run et au moins autant pour obtenir tous les trophées, si vous êtes un "trophy hunter", pas de platinum pour ceux qui se posent la question), le jeu m'a plus qu'agréablement surpris. Frais, original, rythmé, plaisant à jouer et avec une fin surprenante et bien vue, je dois avouer que je suis tombé en amour de ce TFS:MBA à tel point que je me suis pris l'avatar Blob sur le PSN (oui, j'ai craqué 0,49 EUR pour un avatar, honte à moi, mais il est joli, voyez sur votre gauche mesdames et messieurs ^^) et je me suis même pris son pendant PS3 lors d'une réduction PSN (que je n'ai pas encore lancé mais cela ne devrait pas trop tarder). Après, j'ai eu quelques retours de personnes n'ayant pas accrochées (coucou Slobman) mais je vous le confesse volontier, j'ai personnellement kiffé ma partie ! Disponible pour 8 EUR sur le PSN, je pense qu'il les vaut bien, à condition de rentrer dans le trip !



Quoi de mieux pour terminer cette critique que le magnifique et inoubliable court métrage :
La nuit de l'invasion des nains de jardin venus de l'espace !




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/me a récupéré "Guacamelee!" du même studio il y a peu ! Encore quelques heures de bon jeu en perspective !

Billet posté le 26 août 2013

lundi 12 août 2013

[CINÉMA] Il va se faire un nom, c'est sûr !


Étant gosse, j'avais adoré regarder certains westerns, d'autres moins mais j'avais gardé un très bon souvenir de "Mon nom est Personne" qui était pour moi un western rondement mené et efficace. Je me souviens m'être fait plaisir en l'achetant peu de temps après sa sortie en DVD et l'avoir vu avec un plaisir certain ! Mais voilà, cela faisait près de 5 ans que je ne l'avais pas revu et c'est un échange de tweets avec @DZombie qui m'a donné envie de le revoir. Et c'est ce que j'ai fait et purée, y'a pas à dire, que c'est bon !

Sorti en 1973, "Mon nom est Personne" est avant tout le dernier western du grand Henry Fonda. C'est également un film qui essaye de faire la transition entre le western classique et le western spaghetti, dans lequel le second prend inéluctablement le pas sur le premier, faisant ainsi la transition entre l'époque des cowboys héroïques ayant une morale et une époque moderne où le crime s'organise à l'image de la Horde Sauvage. Jack "Henry Fonda" Beauregard ne peut que constater que tout a changé et il le dit clairement dansle film à Personne "Terence Hill" : "C'est ton siècle, ce n'est plus le mien". Personne est toutefois là pour l'aider à faire une sortie flamboyante : Jack Beauregard contre la Horde Sauvage, seul face à une centaine de sal*pards qui "brillent comme un miroir de bordel" (citation tirée de la VF du film, qui est très bonne par ailleurs), tout cela afin que le célèbre justicier rentre définitivement dans les livres d'Histoire. Mais Jack ne se sent plus chez lui et veut absolument partir en Europe... mais avant cela, il veut venger son frère, Nevada. Mais voilà, il rencontre sur sa route, à plusieurs reprises, le très rapide et facétieux Personne qui continue à l'aiguiller vers son destin. Il dira même à Jack  : "On rencontre quelques fois son destin sur la route qu'on a pris pour l'éviter", et Jack va rencontrer son destin en cherchant à l'éviter, bien aider par Personne, il faut le reconnaître.

Ce film réussit le pari de mixer le côté western spaghetti drôle voire ubuesque avec un parti pris plus posé et plus sérieux du western classique, mélangeant ainsi bien les deux genres du film de cowboys. De plus, ce qui est très fort dans ce film dont l'idée revient à Sergio Leone qui en écrit en partie le scénario et dont le but premier est de s'auto-parodier, c'est de réunir sur la même affiche le représentant par excellence du western spaghetti, Terence Hill, qui a alors cartonné dans les différents "Trinita", et l'une des gueules de la "vieille garde" des westerns classiques, à savoir Henry Fonda. Il réunit également sur la même affiche une équipe technique qui a fait ses preuves. On retrouve ainsi Sergio Leone secondant Tonino Valerii, qui avait déjà travaillé avec Sergio Leone en tant qu'assistant réalisateur sur "Pour une poignée de dollars" et sur "Et pour quelques dollars de plus" avant de se lancer en solo avec "Le dernier jour de la colère". Sergio Leone retrouve d'ailleurs sur ce film son compositeur fétiche, l'incontournable Ennio Morricone.

Outre le scénario et la mise en scène efficace et pleine d'humour (avec les fameux plan séquence de Sergio Leone, qui a pris soin de réaliser la scène d'ouverture et le duel final), on retrouve de nombreux clins d'oeil tout au long du film. Personne est habillé à la "Trinita" afin de bien mettre l'accent sur cette "passation de pouvoir", on retrouve aussi des clins d'oeil à d'autres westerns, de Sergio Leone cette fois-ci, comme "Et pour quelques dollars de plus" ou "Il était une fois dans l'Ouest". Et même musicalement on retrouve des clins d'oeil auditifs qui font plaisir. Ennio Morricone se parodie en reprenant des morceaux de ses propres musiques, dont le thème de l'homme à l'harmonica de "Il était une fois dans l'Ouest" ou bien encore en reprenant la "Chevauchée des Walkyries" de Richard Wagner dans le thème de la Horde Sauvage. Le DVD du film, sorti en juillet 2008, est d'une très bonne qualité même s'il est regrettable de constater qu'une longue scène n'a pas pu être restaurée (quasiment l'intégralité de la scène où Personne raconte la fable du petit oisillon qui tombe de son nid... ma préférée...). La version double DVD est d'ailleurs pourvu de nombreux bonus, dont le très intéressant documentaire intitulé "Nobody is... perfect" qui revient sur les tensions qu'il y a eu sur le tournage entre Sergio Leone et Tonino Valerii.


Je me souvenais que "Mon nom est Personne" étant bon, mais je ne me souvenais plus pourquoi. Il m'a suffit de le revoir pour me rappeler qu'il est en fait le parfait représentant du western tel qu'on le voyait quand on était gamin, à savoir un film drôle et émouvant à la fois, et sachant multiplier les morts sans toutefois être violent.
Ce film possède également une bande-originale excellente menée de main de maître par Ennio Morricone et une réalisation reprenant toutes les poncifs nécessaires du genre. Il s'agit pour moi d'une auto-parodie rondement menée dans laquelle chaque protagoniste parodie son rôle de la meilleure des façons (que ce soit les acteurs, le réalisateur ou le compositeur). "Mon nom est personne" est sans doute la meilleure porte de sortie que Sergio Leone pouvait faire à ce cinéma de genre mais aussi une belle porte d'entrée pour tout ceux n'ayant jamais vu de western !

Pour le final, voici une bande-annonce "amateur" (avec des fautes d'orthographe qui piquent, mais bon...)

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/me finira avec cette citation de Personne : "Le seul moyen d’allonger la vie, c’est d’essayer de ne pas la raccourcir." ^^

Billet posté le 12 août 2013

jeudi 8 août 2013

[CINÉMA] iMolairity !


Appréciant beaucoup monsieur John Cusack (il faudra un jour que je vous parle de "High Fidelity" ou de "Dans la peau de John Malkovich"), je me devais de venir aborder ici "Identity", ce film qui n'a pas fait grand bruit à sa sortie en salle en 2003 et qui reste un bon thriller méconnu avec une petite palanquée d'acteurs qui font plaisir à voir. Outre Cusack déjà cité, Ray Liotta ("Les affranchis" ou encore le très bon "Narc", lui aussi méconnu...), la jolie Amanda Peet ou bien encore la trop rare Clea DuVall ("Ghosts of Mars", spéciale dédicace @DZombie ^^, ou bien encore la série "Heroes") ainsi qu'Alfred Molina ("Magnolia", un autre film dont il faudra que je vous parle, mais aussi "Spider-Man 2") se partagent l'affiche dans un casting qui en envoie pas mal. Quant au réalisateur et scénariste du film, ce n'est pas un amateur non plus puisque James Mangold avait déjà réalisé et écrit auparavant l'excellent "Cop Land" (avec un certain Sylvester Stallone), "Une vie volée" (avec Winona Ryder et Angelina Jolie) puis il sera réalisateur/scénariste en 2005 pour "Walk the line" (bio de Johnny Cash avec Joaquim Phoenix), son dernier film en date étant "Wolverine, le combat de l'immortel", qu'il ne fait que réaliser cette fois et qui est sorti cette année dans les salles obscures. Avec tout ça, il y avait moyen de faire un film sympathique.

Et c'est bien le cas, Identity est un film sympathique. Il s'agit d'un thriller à la sauce "Les dix petits nègres" d'une certaine Agatha Christie mais pas seulement. D'ailleurs, les protagonistes seront au nombre de dix dans ce motel perdu et miteux où se déroule l'intrigue principale, sans doute un clin d'oeil à un certain film d'Alfred Hitchcock. Le début du film intrigue car il est construit à base de flashbacks plutôt bien amenés et la mise en scène dynamique fait que l'on accroche tout de suite. D'ailleurs, un morceau des Foo Fighters, "All my life" pour ne pas le citer, vient ponctuer musicalement une de ces premières scènes et me fait chavirer à chaque fois ^^ En parallèle de cette histoire, on apprend qu'un détenu condamné à la peine de mort pour des meurtres dans un motel, tiens donc, et qui va être exécuté dans 24 heures, doit repasser une audience devant le juge qui l'a condamné afin que son docteur démontre à celui-ci que son patient n'est pas conscient des meurtres qu'il a causé puisqu'il est atteint de schizophrénie. Le condamné est alors transféré de sa prison au cabinet du juge sous une pluie battante, à la "Seven"... Et devinez qui débarque au motel, lui aussi copieusement arrosé par une pluie diluvienne, un policier avec son détenu ! Et là le drame va commencer puisqu'ils vont se retrouver avec les autres personnes de ce motel, sans aucun moyen de communiquer avec l'extérieur (téléphones HS, routes barrées, etc.)... et les morts vont commencer et s'enchaîner, inexorablement, implacablement.

Bien construit, avec des acteurs jouant plutôt bien même s'il s'agit de rôles caricaturaux à souhait (une prostitué de luxe, une vedette de cinéma has-been, un couple qui bat de l'aile, un tenancier de motel un peu péquenot, etc.). Mais tout cela s'explique par la fin que je trouve bien amenée et qui permet de comprendre le film après coup. Après la première explication vient un twist final lui aussi pas trop mal amené qui fait que l'on ne reste pas sur sa "faim". Jamais réellement gore (les scènes de meurtres restent vraiment softs et le tout reste relativement suggéré), le film en fait parfois un peu beaucoup, sous couvert de sa fin qui lui permet quelques "originalités". Il est dommage que le principe des flashbacks mis en place au début n'ait pas été prolongé durant le reste du film puisque celui-ci aurait pu être construit uniquement sur ce principe (peut-être à la manière d'un "Memento" d'un certain Christopher Nolan). Mis à part ça, j'avoue que je l'ai revu avec un plaisir certain avec ma femme hier soir et que c'est le genre de film que je conseille à ceux qui aiment bien les films avec une fin inattendue (on est loin du "wahou" d'un "Sixième sens" mais ça le fait quand même).

Et comme j'aime avoir des avis divergents, je vais quand même vous copier-coller une toute petite partie de la critique écrite par Vincent Malausa pour Chronic'Art en septembre 2003 et qui me donne envie d'insulter le monsieur parce que lui se permet de m'insulter...
"Identity s’enfonce dans une vase narrative comme on n’en a pas vu depuis Usual suspects, Memento et autres films cultes pour endives bicéphales."
Déjà peu respectueux de ses lecteurs (je ne pense pas être le seul à apprécier les deux films cités), je ne vous invite pas à lire le reste de sa critique puisque le monsieur se fait un malin plaisir, en plus de détruire le film ce qui est son droit, de déflorer toute l'intrigue comme un malpropre, un vrai spoil comme en fait rarement (ah si, Dark Vador est le père de Luke ! ^^). Il ne voulait pas qu'on aille le voir, avec une telle critique, c'est sûr qu'on n'y va plus puisqu'on n'a plus aucun intérêt à y aller... 


Nous sommes évidemment loin d'un chef d'oeuvre ou d'une oeuvre culte avec Identity, mais le film est plaisant, bien amené et réussi à nous embarquer dans son intrigue et son tourbillon de folie en moins de temps qu'il ne faut pour le dire (le film dure moins d'1h30, alors faut pas traîner). Si vous avez l'occasion de le voir et que vous aimez les thrillers alors vous ne devriez pas être déçu, surtout si vous êtes comme moi une endive bicéphale ! ^^

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/me est vraiment une endive, et vous ? ^^

Billet posté le 8 août 2013

mardi 6 août 2013

[TEST] Thomas n'était pas seul finalement !



Après un passage plus qu'à vide, voilà que mon ch'tit blog redécolle légèrement grâce à Jimeo et son forum "GameOn" sur lequel je viens de retourner et qui m'a donné envie de me remettre un peu à jour (et en plus, ils vont faire un podcast, et ça, ça fait bien plaisir), mais aussi grâce à un week-end "barbecue Amiga" où j'ai pu discuter jeux vidéo, Amiga et qui m'a bien remotivé, et enfin grâce à un petit jeu dont j'avais entendu beaucoup de bien, notamment grâce au plaisir communicatif d'Erwan Cario dans l'émission de la mi-novembre 2012 de "Silence, on joue" qui a été dithyrambique à propos de "Thomas Was Alone". Car il s'agit bien de ce jeu dont je vais vous parler aujourd'hui, un "petit" jeu fait dans son garage par Mike Bithell, dans la même veine qu'un "VVVVVV", soit un jeu de plateforme aux graphismes minimalistes, développé par une seule personne. La jouabilité est un régal pour les doigts et la narration est un plaisir pour notre cerveau, bref, un jeu qui vaut bien qu'on s'y attarde un petit peu.

Thomas est un rectangle rouge issu d'un programme informatique et qui est doté d'une intelligence artificiel. Il est dans un programme qui a pour but de développer l'intelligence de ces IA, justement, mais le résultat va surpasser les espérances des chercheurs puisque Thomas va finalement devenir conscient et va rencontrer d'autres IA comme lui, ayant leur conscience et leur personnalité mais surtout leurs caractéristiques propres, indispensable à tout bon jeu de plateforme vous en conviendrez. De ce fait, Thomas peut sauter relativement haut mais craint l'eau, Christopher est un petit carré orange qui ne saute pas très haut et qui est très colérique alors que Claire est un gros carré bleu qui se prend pour un super-héros car elle peut flotter dans l'eau ! Ce qui est fort dans "Thomas Was Alone", c'est qu'on s'attache à ces personnages, enfin à ces formes géométriques, grâce à leurs interventions et leurs pensées ("lues" par une voix off, en anglais seulement, et traduite en français dans le texte), mais aussi grâce à leur quête qui nous emmène de niveaux en niveaux. On espère par conséquent que le programme, ou plutôt le détournement qu'ils en font, leur permettra de réaliser leur rêve et que Christopher le bougon pourra déclarer sa flamme à Laura la gymnaste, même si cette dernière est en train de tomber amoureuse de Thomas... ce qui met de facto Christopher dans une colère noire !

Pour ce qui est du jeu en lui même et de son gameplay, on se retrouve face à un jeu de plateforme avec des accents de "Lost Vikings" puisque vous allez passer d'un carré à un rectangle (via les gâchettes ou l'écran tactile) afin de passer les différentes épreuves qui barrent votre chemin pour finalement arriver aux portails de téléportation qui vous permettront de retrouver vos collègues d'infortune dans le niveau suivant, ou qui vous sépareront de ces derniers et vous amèneront à rencontrer d'autres IA ou vous laisseront seul... pas simple la vie de rectangle rouge dans un programme informatique... Voici un exemple de complémentarité que vous devrez effectuer pour avancer : Laura fait rebondir Thomas sur elle pour qu'il puisse atteindre un interrupteur qui fait monter le niveau d'eau, ce qui permet à Claire de flotter tout en embarquant avec elle Laura et Thomas pour que ces derniers ne se "noient" pas dans cette eau qu'ils ne supportent pas, et ainsi de suite. D'autres IA vont arriver au fil des niveaux et renouveler l'expérience, ce qui fait qu'on n'a pas le temps de se lasser. Autre détail important, la progression est très linéaire et l'apprentissage des différentes capacités des IA bien amené, ce qui fait qu'on ne reste jamais coincer bien longtemps dans un niveau (même si ceux-ci peuvent paraître, aux premiers abords, bien compliqués). Enfin, à la manière d'un "Super Meat Boy", il n'y a pas de vie et dès que vous échouez, vous réapparaissez au point de départ ou au dernier point de passage activé, et ce de manière instantanée ! De ce fait, la difficulté ne semble jamais élevée, mais je pense que l'on doit aussi cela à la courbe d'apprentissage bien régulière.

Bien que graphiquement simple, le jeu apporte un très gros travail sur le jeu de lumières et d'ombres, ce qui apporte un côté vivant à ces niveaux. J'adore aussi l'animation de ces carrés/rectangles quand ils sautent, puisqu'on a vraiment l'impression que ces derniers se "détendent" et "sautent" (oui, c'est vraiment limité comme animation, mais ça le fait bien). La musique de David Housden colle bien aux oreilles également et je me suis pris à la fredonner le soir après avoir posé la Vita. Enfin, il faut souligner l'énorme apport de la voix off interprétée par David Wallace (humoriste et également doubleur dans "Assassin's Creed 3") qui permet au jeu de se démarquer. C'est en effet cet voix off qui va "lire" les pensées des personnages et qui va donner de la vie à cet univers ! Et, si vous êtes anglophile, vous pourrez même écouter les commentaires de Mike Bithell, ce qui est une excellente initiative, et qui mérite d'être soulignée !


Sorti précédemment sur Mac et PC, le jeu a été disponible "gratuitement" pour les membres "Playstation +" en avril et vaut vraiment qu'on s'y attarde. Loin d'être un indispensable, il s'agit toutefois d'un jeu agréable et plaisant qui se laisse apprécier à sa juste valeur. Grâce au cross-buy, vous pourrez d'ailleurs profiter du jeu sur votre Vita ou Playstation 3 sans débourser un centime de plus, et grâce au cross-save via le Cloud vous pourrez commencer votre partie sur PS3 et la finir sur Vita. Pourvu d'une centaine de niveau, l'expérience pourra être prolongée grâce à un DLC consacré à un nouveau venu, Benjamin, pourvu d'un jetpack (vendu 2,49 EUR contre 7,49 EUR pour le jeu complet). Apportant également fraîcheur et tendresse, TWA (aucun lien avec la compagnie aérienne, je vous rassure) est généreux, sympathique et sait même être beau dans sa simplicité. Si la narration et l'ambiance sonore sont ses points forts, on regrettera toutefois le manque de difficulté, compensé cependant par un gros travail sur le level design. Bref, si vous cherchiez un jeu à grignoter pendant vos vacances sans vous prendre trop la tête, alors ce jeu est fait pour vous.

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/me a commencé le DLC et est content de retrouver cet univers, mais il sent que ça va être malheureusement trop court... mais bon, c'est toujours trop court quand c'est bon ^^

Billet posté le 6 août 2013

dimanche 10 mars 2013

[MOBILE] Passage du Nexus One au Nexus 4


 Cela va faire deux grosses semaines que j'ai reçu mon Nexus 4 (qui remplace mon Nexus One sur lequel j'avais écrit une bafouille en août 2010, ça me rajeunit pas...), le téléphone de "référence" qui a cette fois été fabriqué par LGE (HTC avait fait le Nexus One tandis que Samsung c'était occupé du Galaxy Nexus). Vendu sur le Play Store, le magasin en ligne de Google qui vend applications, vidéos, jeux mais également du matériel, on peut le trouver à un prix défiant toute concurrence si celui-ci est disponible... Et ça c'est le plus difficile.

J'ai réussi à profiter du réapprovisionnement de début février pour commander mon exemplaire que j'ai reçu 3 semaines plus tard, et voici mes premières impressions. Tout d'abord, l'envoi s'est fait par Chronopost et première frayeur. Le Nexus a été livré alors que je travaillais et j'ai pu suivre sa livraison sur internet... Et que vois-je horrifié ? Il est livré alors que je ne suis pas là et en guise de signature, j'ai un vieux trait... Super... Finalement, il sera bien dans ma boîte aux lettres quand je rentrerais mais viens voir le service "remise contre signature"... Contrairement à la boîte du Nexus One, fini la boîte blanche à la Apple. Celle-ci est d'ailleurs beaucoup plus petite, sans doute parce qu'elle contient moins de chose. Il y a certes les écouteurs dans la boîte française, mais fini la petite housse en néoprène et bienvenu le câble d'alim' de taille réduite... Du coup, j'ai investi dans une housse néoprène identique à celle offerte avant par Google mais cette fois-ci au dimension du Nexus 4, trouvée sur ePay pour une poignée d'euros, et j'ai également acheté une coque Nillkin Ultra Slim, qui comme son nom l'indique est slim et tient parfaitement en place. Seul regret, elle cache le magnifique dos en verre de la bête mais elle l'empêche également de se fissurer ^^ !

Après avoir sorti la bête de sa boîte, en route vers l'utilisation ! Première étape, on utilise la petite "clef" pour ouvrir le compartiment dédié à la micro-sim, on l'installe et on démarre. L'interface d'Android 4 fait plus sobre et finie que celle d'Android 2.3 (dernière version sur laquelle était bloquée mon Nexus One). Possédant déjà un compte Google, il suffit de renseigner l'adresse mail et son mot de passe pour récupérer dans la foulée toutes les applications que l'on avait installés sur son précédent téléphone Android ainsi que tous les contacts ! Au final, on ne perd rien et c'est quand même bien pratique et surtout rapide de se refaire une configuration similaire.

Question prise en main, l'écran de 4,7" est "gros" mais pas tant que ça puisque la partie inférieure est monopolisée pour afficher les trois boutons tactiles, adieu boutons physiques, on vous aimait bien, adieu également molette qui me manque pas mal même si avec un écran plus gros elle est bien moins utile. Mis à part ça, l'écran est lumineux et coloré et c'est un plaisir de profiter d'une résolution de 1280x768 pour surfer, une résolution supérieure à celle du Netbook de ma Maman ! C'est impressionnant d'avoir une telle résolution sur ce petit écran. La finition est bonne, on le tient bien en main et il n'est pas trop imposant (faut dire que je lorgnais sur un Galaxy Note 2, donc niveau encombrement, je me préparais au pire ^^). Niveau connectique, on reste dans le classique avec un connecteur jack, une prise micro-usb qui fait office de SlimPort HDMI, que je n'utilise pas personnellement pour le moment. Par contre, caché sous le capot, on retrouve un petit monstre de puissance : un processeur SoC Qualcomm Snapdragon S4 Pro APQ8064 à 1,5 GHz accompagné de 2 Go de mémoire RAM et ça change tout par rapport au 512 Mo du Nexus One qui étaient aussi utilisés pour héberger le système. J'ai opté pour la version avec 16 Go de mémoire Flash et j'ai bien fait puisque je consomme déjà 7 Go sans avoir mis de MP3. Gros bémol tout de même, il est impossible d'y adjoindre une carte micro-SD ce qui limite forcément la capacité (on peut rajouter un HD via l'USB Host mais ce n'est pas très pratique, surtout niveau encombrement ^^). Enfin, il a deux capteurs photo, un de 8 Mega à l'arrière et de 1,3 à l'avant.

Le système Android 4 n'apporte pas d'énormes changements par rapport à Android 2.3.7 si ce n'est une harmonisation de tout le système qui est la bienvenue. Pour ma part, je suis toujours déçu par le "launcher" de base que j'ai remplacé dès le départ par le vénérable "LauncherPro" mais celui-ci ne semble plus très compatible et a finalement planté pour ne jamais refonctionner... Du coup, j'suis passé à "Apex Launcher" qui propose quasiment les mêmes options et qui comblent les lacunes de celui de base. Sinon, on peut noter une bonne mise à jour de toute la partie photo qui vaut le détour. Tous les derniers GoogleTrucs sont désormais intégrés : "Google Livre", "Google Films" et autres "Google à la plage". Par contre, le "Google Video Player" ne lit que quelques formats et il faut donc installer un lecteur de vidéos. J'avais acheté une licence "RockPlayer" mais celle-ci est liée au IMEI de mon Nexus One... Dommage, je l'aimais bien. Du coup, j'utilise "BS Player" et "MX Player" en attendant de me décider. 

Après, je suis assez "rétrograde" dans ma manière d'utiliser mon smartphone, c'est à dire que je ne supporte pas les applis dédiées à tout et n'importe quoi... Une appli pour un site internet, à quoi ça sert ? Une appli pour mes mails alors que j'utilise uniquement GMail, non merci. Idem pour mes flux RSS et tant d'autres choses. Les seules applications spécifiques que j'utilise son celle de mes banques et celle pour Twitter. D'ailleurs, j'utilise pour ce dernier "Plume" qui profite bien de la puissance du Nexus 4. Pourquoi j'utilise "Plume" ? Parce qu'il apporte la gestion du multi-comptes comme je le conçois et permet de mettre en muet certains hashtags ou certains comptes, pratique. J'avoue n'avoir pas renouvelé ma garde-robe d'applications mais mon utilisation sur le Nexus One me satisfaisait déjà, alors mis à part pour ce qui est photos/vidéos, rien de spécial, mais j'attends vos conseils (comme "TV Show Favs" ou bien "Deep Sleep Battery Saver" conseillés par l'excellent @DZombie sur Twitter).

Mais alors pourquoi, pourquoi diable acheter un Nexus 4 ? Tout d'abord parce que mon Nexus One ne pouvait plus être mis à jour même en utilisant une rom custom. Mais aussi pour son prix "réduit" sur le Play Store qui place cet équivalent du Galaxy S3 ou de l'iPhone 5 à la moitié du prix de ces concurrents, séduisant quand on a un abo sans engagement, j'peux vous le confirmer. Ensuite, il faut avouer que le Nexus One arrivait à bout de souffle après 3 années de bons et loyaux services, de ce fait un grand nombre d'applications ne voulaient plus s'installer, ou alors ramaient à mort. Des applications ? Mais je croyais que tu n'avais rien de plus sur ton N4 que sur ton N1 ? On m'aurait menti ? Eh oui, car il y a un autre pan applicatif à Android, les applications "ludiques" ou, en d'autres termes, les jeux ! Et là, mon achat de "Rayman Jungle Run" sur N1 m'a fait comprendre qu'il était temps que je change. Et la sortie de jeux comme "Shufflepuck Cantina" ou encore "Temple Run 2" ont confirmé ce besoin. Alors, c'est sûr, je ne suis pas un gros joueur sur mobile, préférant et de loin ma PS3 et surtout ma Vita en ce moment (d'ailleurs j'ai rechopé "God of War : Ghost of Sparta" PSP à pas cher et faut que je le commence ce soir après avoir fini ce billet ^^), mais il y a quand même quelques perles qui valent le détour comme Rayman donc mais aussi un jeu disponible dans le dernier Humble Indie Bundle et qui s'appelle "Super Hexagon". Addictif au possible, simple comme c'est pas permis et difficile comme on ne peut l'imaginer, le jeu est tellement bon qu'il justifie à lui seul de jouer sur un mobile !

Au final, j'ai donc acheté parce que mon N1 était à la fin de sa route, parce que je voulais prendre un portable puissant qui allait être suivi à minima pour les mises à jour système (même si j'ai été un peu échaudé par mon N1 de ce côté là...) et qui me permettrait de tenir quelques années sans en changer, parce que le capteur est pas mauvais (pas excellent non plus) et qu'il me permettra d'immortaliser certains moments de la vie de mon zouzou, parce qu'il était relativement pas cher et parce que je ne voulais pas m'encombrer d'une interface constructeur (et sur ce point, j'suis servi ^^).

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/me n'a pas été bouleversé par ce nouveau smartphone, même si le changement est bien présent, surtout niveau puissance.

Billet posté le 10 mars 2013