lundi 27 août 2012

[TEST] Uncharted : la douche dorée...


Mes vacances sont terminées depuis plus de deux semaines désormais et je n'ai toujours pas mis à jour mon blog... une honte, j'vous le dis ma bonne dame et mon bon m'sieur ! Bon, on va essayer de réparer tout ça en reprenant doucement mais sûrement avec mes impressions sur quelques jeux Vita picorés, voire dévorés, durant les derniers mois. Aujourd'hui, on va donc commencer avec une demi-déception, à savoir "Uncharted: Golden Abyss", puis nous enchaînerons doucement mais sûrement avec "WipeOut 2048", "Escape Plan", "Everybody's Golf", "Super Stardust Delta" et peut-être encore un ou deux jeux (je vous les donne histoire de me mettre un petit peu la pression, sinon, aucune autre critique ne paraîtra ici même avant noël ^^).

Alors oui, Uncharted sur Vita est une petite baffe graphique (pour ne pas dire une grosse tarte dans les dents ^^) qui démontre que la dernière née de chez Sony en a dans le ventre, et pas seulement. Pour tout dire et sans être trop présomptueux avec cette jeune Vita, je pense qu'on peut le comparer sans trop le faire rougir à "Uncharted: Drake's Fortune", le premier épisode de la PS3. Les graphismes et les environnements sont relativement identiques, l'ambiance également, la seule petite faiblesse pour la Vita venant des textures moins fouillées. Bien évidemment, la Vita est bien aidée par sa résolution qui n'est pas celle d'une PS3 (960x544 contre 1280x720 en 720p pour la console de salon) mais cela ne m'empêche pas d'être émerveillé par une telle prouesse, ce qui en soit est déjà un petit exploit.

Mais voilà, Uncharted n'est plus ce qu'il était pour moi, notamment depuis le 3ème opus (voir la critique que j'avais faite sur ce blog) qui, bien qu'encensé par la majorité de la presse et même des joueurs, m'a montré que la soupe commençait à sentir le réchauffé. J'attendais du coup pas mal de cet épisode Vita pris en main par un autre studio de Sony (eh oui, ce ne sont pas les Naughty Dog qui sont à la manoeuvre sur cette mouture mais le studio américain SCE Bend Studio, à qui l'on doit le moyen "Resistance: Retribution" sur PSP et les plus sympathiques "Syphon Filter", toutes consoles confondues). Alors qu'un retour aux sources était promis, ou peut-être souhaité par des amateurs de la même trempe que moi, je salivais déjà comme un "crève la dalle" que je suis et me voyais renouer avec un Nathan Drake plus typé aventure/plate-forme qu'action (bon, j'enjolive sûrement le 1er épisode de Drake... même certainement, saleté de mémoire et de nostalgie). Mais non, il s'agit toujours de la même formule, réutilisée jusqu'à plus soif, jusqu'à plus faim, jusqu'à donner la nausée... C'est déjà ce que j'avais ressenti avec le 3ème volet qui ne m'avait pas procurer beaucoup de plaisir et encore moins de surprises puisque toutes les ficelles des premiers épisodes y étaient réutilisées. Et cet épisode Vita est le même à peine moins pire... quelque peu aidé par les quelques nouveautés de gameplay plus ou moins intéressantes venues gonfler artificiellement les différentes séquences de jeu (on pourra se souvenir du canoë qui est plutôt pas mal, tout comme le fusain ou le nettoyage des antiquités trouvées ici et là qui s'avèrent rafraîchissant sans être longs et chiants, mais on oubliera très vite les passages sur les troncs d'arbre où on doit ré-équilibrer Drake avec le "sixaxis", TOUJOURS à la moitié de la traversée et TOUJOURS en s'arrêtant sur lesdits troncs...).

Quant à l'histoire, même si elle n'est pas anecdotique, elle n'est guère plus intéressante. De ce point de vue là, le 3ème est clairement un aboutissement. On se retrouve donc, tel Esteban et Zia, à aller chercher les Cités d'Or, mais aussi le pourquoi du comment de la mort d'une troupe de conquistadors au coeur de l'Amérique Centrale. On y suit Marissa, on lutte contre un ex-compagnon de "fouille" et contre un général guerillero qui s'y croit un peu de trop mais qui n'est plus que l'ombre de lui-même. Comme d'habitude, le méchant a une armée plus que nombreuse pour l'aider, et nous on a que notre b#te et notre couteau (bon, on a aussi un arsenal assez fouillé allant du fusil de sniper en passant par les sempiternelles grenades sans oublier la mitrailleuse lourde portative qui défouraille sa génitrice ^^). L'absence d'Ammy Hennig (au scénario des 3 Uncharted canal historique et également au scénario de "Legacy of Kain") est très vite remarquée... surtout au début de l'aventure. L'histoire a bien du mal à décoller et quand elle le fait enfin, elle ne le fait pas de la meilleure des manières...

En bref et pour faire court, j'ai fini cet Uncharted parce qu'il fait parti de la série Uncharted... Est-ce que je l'aurai fini s'il était appelé "TrucMucheBidule 0" ? Je ne sais pas... Reste que le personnage de Drake est toujours aussi bon, que le gameplay n'est pas mauvais du tout même si j'ai failli casser la manette... euh... la Vita sur certains passages de gunfight. Mais on retrouve ce syndrome de la redite que j'avais déjà plus que repérer dans le 3... Et je pense qu'enchaîner les épisodes comme je l'ai fait ne m'a pas aidé (j'ai fait le 3 en fin d'année dernière et celui-ci en début d'année). Il ne s'agit pas d'un mauvais jeu, ni même d'un mauvais Uncharted, mais il s'agit peut-être pour moi du Uncharted de trop (le 3 était déjà à la limite d'être de trop) qui a bien mis en évidence toutes les redondances et répétitions de la série. Du coup, vivement "The Last Of Us", en espérant que ce ne soit pas QU'UN Uncharted à la sauce "Zombies et infectés".

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/me adore Drake, rêve de voir Nathan Fillion dans le rôle de Drake au cinéma, mais il a un petit peu trop soupé des Uncharted en jeu vidéo... (à noter que toutes les captures d'écran de ce billet viennent de ma petite Vita à moi grâce à l'option de screenshot de cette dernière \o/)

Billet posté le 27 août 2012