mercredi 18 octobre 2017

[AMIGA] Slart your engine !


Ou Slarti, l'as des sous-titres

On voit débarquer, depuis quelques semaines/mois maintenant, un nombre assez incroyable de nouveaux jeux pour nos vieilles bécanes. Mais par contre, on ne voit rien poindre, ou pas grand chose en tout cas, côté "Amiga NG", comme on dit dans les milieux autorisés, et ce, que ce soit niveau jeu ou niveau logiciel. Il suffisait de le dire pour que des développeurs nous sortent coup sur coup, en ce début d'année 2017, trois nouveaux logiciels 100% inédit : CookieMaster, un gestionnaire de cookies pour OWB et iBrowse, Emotion, un lecteur de vidéos pour AmigaOS 4, et Slarti, celui dont nous allons parler présentement.


Présentation et gestation

Nous devons ce logiciel d'édition/création de sous-titres au hongrois Zoltán 'Lazi' Lázár, de Symbiose Software, qui a développé son logiciel grâce à Hollywood. La version MorphOS a été la première à être mise en ligne car Lazi avait reçu des dons via l'action "Support our developpers" lancée par l'association WarmUp. Il a ainsi voulu remercier les utilisateurs MorphOS. À noter qu'un système de dons assez original a été mis en place par Lazi. En effet, chaque donation, peu importe le montant, vaut 1 point et à chaque palier de 5 points franchi, une nouvelle version est mise en ligne (reste à venir, au moment de l'écriture de cet article, les versions pour AmigaOS 3.x, Linux x86, Linux ARM, Windows, OSX Intel). D'ailleurs, une fois toutes les versions en ligne et le palier des 45 points atteint, Lazi mettra à disposition son "applet" Hollywood et, si le cap des 50 donations est franchi, il libérera le code source de son application. Original, n'est-il pas ?

L'auteur présente son logiciel de la manière suivante : 
Ce programme a été conçu afin d'aider à la création ou à la modification des sous-titres vidéo. Un fichier sous-titres contient les informations temporelles de chaque ligne de texte que le lecteur vidéo peut afficher pendant qu'il joue une vidéo. Alors que le fichier sous-titres n'est qu'un simple fichier texte, l'éditer manuellement peut vite devenir difficile. C'est là que Slarti vient vous aider.

En effet, une fois que vous aurez chargé la vidéo dans le logiciel (avec quelques restrictions au niveau des vidéos, voir ci-après le passage intitulé "Dysfonctions et affections") ainsi que son éventuel sous-titres à traduire, vous pourrez afficher à la fois une miniature de la vidéo avec les sous-titres en dessous. Une ligne de temps représentant l'emplacement des sous-titres est également présente et on y retrouve également la partie dédiée à l'édition des sous-titres, dont une partie est d'ailleurs réservée à la traduction.



Utilisation et petits oignons

L'auteur a fignolé la livraison de son application. En plus de la carte d'utilisation du logiciel disponible dans l'archive, carte qui reprend une capture d'écran du logiciel et indique la fonctionnalité de l'ensemble des boutons de l'interface de Slarti, Lazi a mis en ligne un site internet dédié à son application à base d'onglets défilants du plus bel effet (en tout cas sous OWB). Ce site est d'ailleurs à retrouver à l'adresse suivante : http://kezdobetu.hu/software/slarti.php

L'interface est simple mais efficace et l'utilisation en est aisée, on comprend vite ce qu'on peut faire et comment, même sans avoir "RTFM" comme on disait dans le temps (Read The Fucking Manual, ou en bon françois, ayez l'obligeance de bien vouloir lire ce satané manuel que nous avons écrit pour de bonnes raisons). L'avantage de ce logiciel est de pouvoir afficher en temps réel la vidéo et ses sous-titres, originaux ou traduits, mais aussi de pouvoir faire vous-même vos propres sous-titres pour une vidéo qui en serait dépourvus. Dans ce cas, il vous faut insérer le texte qui sera affiché, mais surtout indiquer les données temporelles qui sont prises directement depuis la vidéo, ce qui enlève une sacré épine de la botte de foin.

Pour ce qui est de la traduction, nous avons les champs du fichier .srt original à gauche et juste à côté les champs dédiés à la traduction. On peut donc traduire les sous-titres sans se préoccuper des données temporelles, pratique. Et si vous voulez voir ce que donne votre traduction, vous cochez la case dédiée et ce seront alors vos sous-titres traduits qui s'afficheront dans l'espace dédiée de la GUI, en dessous de la vidéo.

Et puis, petit bonus sympathique, le logiciel peut aussi sauver votre "projet" en cours afin de vous permettre de le reprendre plus tard.



Dysfonctions et affections

Cependant, même si l'auteur a prévenu dans son amigaguide que son logiciel avait quelques restrictions, il est important de les relever car celles-ci peuvent s'avérer contraignantes. En effet, j'ai essayé de charger plusieurs vidéos sans succès... Je chargeais la vidéo et le logiciel se fermait, sans prévenir. En fait, Slarti n'accepte pas tous les formats d'encodage ni les vidéos de trop grosses résolutions, ces dernières faisant ralentir l'application. La solution sera alors de convertir au préalable votre vidéo pour pouvoir la charger dans Slarti. 

Voici un exemple de commande à utiliser avec Mencoder :
mencoder Ma:video/A/Convertir.mov -oac mp3lame -ovc lavc -lavcopts vcodec=mpeg4 -vf scale=320:200 -o Ma:Video/Converti.avi

Autre bogue gênant, le plantage à l'utilisation des flèches gauche/droite. Ces dernières permettent normalement d'avancer ou de reculer de 3 secondes dans la vidéo et, par effet ricochet, dans les sous-titres. Sur la vidéo de démonstration, Amiga Tribute/Still Alive de Eric Schwartz, cela ne pose pas trop de souci tant que l'on n'a pas commencé à éditer la traduction... Et sur les quelques vidéos que j'ai testées par la suite, ça plantait systématiquement. Le plus ennuyant ici, c'est que cela fait perdre l'ensemble du travail effectué... Pas glop...

Ensuite, il reste un petit bogue mais qui est moins pénible : vous ne pouvez quitter le champs d'édition d'un sous-titre que via la touche Entrée. Si vous procédez différemment, en appuyant sur la touche ESC ou en cliquant en dehors de ce champs par exemple, vous perdrez alors les raccourcis clavier et l'affichage des sous-titres fonctionnera mal, affichant vos "enrichissements" de texte (à savoir les <i></i>, <b></b>, <u></u> ou autre \n, ce dernier permettant un retour à la ligne). Il vous suffira de cliquer à nouveau sur un champ sous-titre et d'en sortir en appuyant sur Entrée, et tout rentrera dans l'ordre !



Évolutions et conclusion (et fin des rimes en -ion ^^)

Il ne manque pas grand chose à Slarti pour qu'il devienne parfait. Le plus problématique reste les "fermetures intempestives" (des plantages ?) de l'application qui font perdre l'ensemble du travail si l'on n'a pas au préalable sauvegarder. Ensuite, l'utilisation de Mencoder ou FFMpeg pour lire les vidéos permettrait sans doute d'augmenter la compatibilité vidéo, mais il faut aussi voir que Slarti n'est pas un lecteur vidéo. Pour pouvoir faire des sous-titres, nous n'avons finalement besoin que du son et d'une vidéo même dans une résolution minuscule, la prévisualisation dans Slarti se faisant d'ailleurs dans une résolution plutôt réduite.

Slarti est un programme original et novateur, sur nos plateformes en tout cas, possédant une interface claire et simple. L'idée de ce programme est vraiment excellente, dommage que les quelques plantages que j'ai eu durant mes tests m'aient un peu refroidi... En effet, pas simple d'avancer quand on perd tout (ou alors, il faudrait penser à sauvegarder à chaque édition d'un champs... ou bien il faudrait que Slarti fasse une sauvegarde automatique). On n'était pas loin du sans-faute et de l'indispensable, mais peut-être que cela sera le cas dans une version prochaine, c'est en tout cas tout le mal que je souhaite à Slarti et à son auteur !


"Petites astuces d'utilisation"

  • Si vous partez de zéro, utilisez le mode "Learn" : vous créerez les tempos de début ou de fin, et créerez donc un champs sous-titre, en appuyant sur la touche F1. Une fois fait, vous pourrez revenir en arrière insérer le texte dans les champs ainsi créés.

  • Pensez à faire des sauvegardes régulières de votre projet, surtout à cause des risques de plantage (on en a surtout quand on débute... après, on sait ce qu'on doit/peut faire et on plante moins ^^).

  • La vidéo que vous souhaitez sous-titrer se charge très lentement ? Ne vous inquiétez pas, une fois que vous aurez sauvegardé votre projet, le recharger se fera très vite !

  • Un clic droit sur la vidéo qui est en train de se jouer équivaut à la fonction "Learn", pratique !

  • Si quelqu'un a compris à quoi servait la partie de droite de l'interface (notamment les Trim et autres), merci de me contacter ^^

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/me a été agréablement surpris par ce logiciel, dommage pour les plantages qui nuisent à l'expérience...

Billet posté le 18 octobre 2017 (écrit le 9 mars 2017)
(paru initialement dans le n°58 d'Amiga=Power)

lundi 2 octobre 2017

[AMIGA] Premiers pas d'un MorphOSien sous AmigaOS 4.1 Final Edition


Premiers pas d'un MorphOSien sous AmigaOS 4.1 Final Edition

 Bébé fait un pas
(en référence au film "Quoi de neuf, Bob ?" avec Bill Murray, et à la célèbre disquette "Premier Pas")

Cela faisait des années que je côtoyais AmigaOS 4, par le biais de mes essais dans les différents rassemblements Amiga notamment. J'avais même, au début de l'année 2009, sauté le pas et acheté AmigaOS 4.1 Pegasos II, que j'avais installé et brièvement testé (voir les articles sur mon blog datant de mars 2009 : http://www.batteman.com/2009/03/amiga-1eres-impressions-sur-os4-version.html et http://www.batteman.com/2009/03/amiga-os41-sur-peg-deuxieme-impression.html). J'avoue qu'à l'époque je n'étais pas allé plus en avant dans mes essais car le fait de ne pas pouvoir utiliser ma Radeon 8500 m'avait bien refroidi.

Et puis, j'ai eu l'immense honneur et la grande joie de récupérer à l'Alchimie 0xb (celle de 2015 donc) un Pegasos 2 ! Cela faisait quelques années que je m'étais séparé du mien et j'avoue que ça manquait. Du coup, j'ai profité de cette occasion pour récupérer tout ce qu'il faut pour faire fonctionner la bête : une petite carte graphique Radeon 9000 Pro à 128 Mo, mais qui finalement n'a que 64 Mo..., 1 Go de mémoire, une carte SATA en PCI. Pour le reste, j'ai dépossédé mon Pegasos 1 pour récupérer sa tour, son alimentation et son clavier/souris. J'étais donc prêt mais... rien n'allait se passer comme prévu.


Tout d'abord, relancer la machine.

Revenir sur un Pegasos, c'est revenir à ses fondamentaux. Le firmware et ses lignes de commandes, BootCreator, l'USB qui n'est pas reconnu dans ledit firmware, etc. J'ai par conséquent commencé par batailler ferme pour le faire démarrer. Après avoir tenté tout ce que je pensais possible après l'Alchimie, je me suis résigné à attendre l'Amigâteries 2016 de ce cher Huno. Je voulais en effet tester les "périphériques" d'un Pegasos 2 fonctionnel sur le mien et vice-versa, afin de diagnostiquer ce qui n'allait pas et ce que j'allais devoir racheter. A ma grande surprise, tout était fonctionnel... Le seul truc qui manquait, c'était un clavier PS/2. Comme je n'en avais pas, l'affichage de la petite "pastille" de l'Openfirmware mettait une bonne minute avant d'arriver... 

La fameuse pastille qui n'apparaissait pas !

Ouf, tout allait donc bien et je repartais de mon week-end regonfler à bloc, bien décidé à finir cette installation. Et là, voilà qu'après avoir acheté un clavier PS/2 dans un vide-grenier, je constate que je n'arrive jamais à voir mon lecteur DVD et mon HD en même temps... Encore une fois, il s'agissait d'un problème matériel que j'ai résolu en changeant... de nappe IDE, ouf ! Après avoir bêtement copié le MorphOS de mon Powerbook sur le HD du Peg, ce qui a d'ailleurs parfaitement fonctionner, je me suis décidé à installer AmigaOS 4.1 FE. Et là, en plus d'être d'une lenteur sans nom, je n'arrivais pas à faire fonctionner l'USB sous OS4... USB qui fonctionnait pourtant sous MorphOS... Un truc à devenir chèvre ! Ne trouvant aucune solution, je me suis décidé à aller chez CrashMidnick avec ma tour sous le bras pour voir ce qu'il en était... A la fin d'une soirée mêlant pâtes à la carbo et Pegasos, on a fini par conclure que le problème n'était pas logiciel (mon système fonctionnait bien sur sa machine) mais bien matériel et que la seule solution était de voir si on pouvait mettre à jour le firmware du Pegasos 2. Après un échange de mail avec bPlan (qui m'a demandé la version de mon firmware et la révision de ma carte-mère), j'ai reçu le dernier firmware en date pour ma machine, firmware qui activait d'ailleurs l'USB dans le firmware ! Fini le clavier PS/2 moisi et à moi mon beau clavier Apple USB intégrant un petit hub USB ! Et comme un bonheur ne vient jamais seul, une fois l'USB activé dans le firmware, celui-ci a fonctionné aussi sous AmigaOS 4.1 FE ! On était fin août et j'avais enfin un Pegasos 2 fonctionnel !

Mon Pegasos 2 fonctionnel, dans sa vieille tour.


Puis relancer le système.

C'est lors de la MicroAlchimie 2016 que j'ai enfin finalisé mon installation d'AmigaOS 4.1 FE et que je suis enfin allé plus loin que le simple fait de démarrer, regarder que cela fonctionnait, pour finalement éteindre la machine avec un petit sourire disant "je t'ai bien eu". Grâce à K-L, j'ai récupéré une carte USB 2 me permettant d'avoir des débits honnêtes et surtout utilisables et j'ai surtout commencé à triturer AmigaOS 4.1 et son Workbench, moi le MorphOSien convaincu qui ne touche du Workbench que via l'UAE configuré aux petits oignons de mon MorphOS (voir l'article sur l'émulation de la CD32 paru dernièrement sur le blog) ou quand je démarre mon 1200 ou mon 600 pour lancer quelques jeux WHDLoad. Et je dois dire que le premier contact fait plaisir.

L'installation est bien faite, même si sous Pegasos, il faut un peu tripatouiller le firmware pour permettre son lancement, mais rien de sorcier et c'est indiqué dans la petite documentation. Tout comme MorphOS, on peut choisir de booter sur le CD sans faire d'installation, pratique puisque ça permet de tester sans tout casser. On configure aussi ses préférences avant l'installation si on le souhaite sinon il faudra évidemment repasser par la case "Prefs" une fois l'installation finie. Enfin, on peut installer des contributions, plein de contributions, mais là, je me demande pourquoi on nous pose la question. Tout installer directement et correctement en une seule fois, ce serait tellement plus pratique, d'autant plus que l'installation de ces contributions a pris un certain temps, voire un temps certain sur mon Pegasos... Mais ce n'est qu'une broutille, on peut faire ce qu'on veut donc c'est pas mal non plus (même si je suis adepte du "moins j'en fais mieux je me porte").

Une fois installé, le premier contact est encore une fois bon. L'interface graphique est homogène, même si un peu vieillotte à mon goût, et on sent bien le côté AmigaOS. Les icônes sont elles aussi homogènes et le tout rend bien sur mon vieil écran 17" cathodique en 1280*1024. Une fois passé ce moment de redécouverte, je pars dans les Preferences (les paramètres si vous préférez) et là, c'est la petite gifle. On retrouve encore et toujours les 35 icônes dédiées ! 35 ! Rangés par ordre alphabétique qui plus est, ça n'aide pas. Bon, on s'y retrouve quand même au final même s'il y a toujours ces histoires de "multi préférences", qui ont un nom ou une fonction identique ou presque :  AHI/Sound, Picasso96/ScreenMode/Screens, Printer/PrinterGfx/PrinterPS, Workbench/GUI/Palette, AmigaInput/Input/Pointer, Internet/URL. Du coup, quand on ne sait pas ce qu'il y a derrière, on les ouvre toutes pour savoir à quoi elles servent. Bon point malgré tout dans ces préférences, le keymap que j'avais créé pour utiliser mon clavier Apple sur mon vieux MorphOS 1.4 (car les keymaps d'AmigaOS 3.x sont compatibles MorphOS, bon à savoir aussi) fonctionne sous OS4, super pratique.

J'ai configuré mon système à peu près comme je le voulais. Maintenant voyons le Workbench. Bon, ben c'est le Workbench, et mes années d'Ambient ne m'aident pas. En effet, difficile de me passer des listeurs que j'ouvre d'un simple double-clic sur le fond d'écran (on en ouvre deux et on a un simili DOpus 4, pratique). Le mode listeur d'AmigaOS commence à ressembler à un vrai mode listeur, mais le principe de la navigation qui ouvre une fenêtre pour chaque dossier est assez déconcertant et est surtout peu pratique dans ce mode (on peut fermer la fenêtre parent automatiquement, mais du coup pour revenir en arrière, c'est encore plus galère). Dans les trucs qui m'étonnent toujours, 7 ans après ma première incursion dans le monde OS4 sur Pegasos, c'est le fait de continuer de lancer AsyncWB dans la WBStartup ou bien encore RAWBInfo. On a retouché le Workbench depuis, pourquoi ne pas les avoir inclus ? A moins que certains ne les utilisent pas... mais dans ce cas là, je veux des noms ^^ Enfin, si l'on peut configurer toute la GUI, j'avoue avoir eu peur de me noyer dans les réglages et de tout casser, toutefois, je tenterais sans doute d'installer d'autres skins à l'occasion. Dernier point qui m'a étonné, l'absence de raccourcis clavier fonctionnels dans le Workbench : impossible de fermer une fenêtre ouverte en appuyant simplement sur "Esc", d'effacer un fichier en pressant nonchalamment la touche "Suppr", etc. Bien évidemment, je ne doute pas qu'avec FKey et les possibilités Arexx du Workbench, je pourrais contourner ce problème. A suivre donc !


Et enfin, relancer les logiciels.

Comme je suis un grand admirateur du travail de zzd10h, j'ai voulu acquérir les logiciels de celui-ci via l'AmiStore. Si l'idée de ce magasin en ligne est louable et si sa réalisation est bonne, l'inscription est une véritable tannée ! Tout d'abord, impossible de créer un compte depuis AmigaOS 4 puisqu'il faut passer par le site internet et son "captcha" (truc qui prouve que vous n'êtes pas un robot mais que les robots doivent réussir à passer mais qui nous énervent, nous les humains). Or ce captcha n'est pas géré correctement par OWB (le navigateur gérant le CSS et tout le tuttim, mais qui galère avec les captcha, que ce soit dans sa version OS4 ou dans sa version MorphOS). Ensuite, il faut réussir à se connecter avec son username... qui n'est pas le username que l'on a donné mais celui que l'on reçoit quand on créé son compte... logique... Enfin, le paiement s'effectue par Paypal via le navigateur Internet, ce qui signifie que la préférence dédiée, à savoir la préférence URL et non celle nommée Internet (vous voyez ce que je veux dire), doit être correctement configurée sinon vous n'arriverez jamais au paiement. Par contre, une fois que ce chemin de croix est enfin terminé, c'est d'une simplicité déconcertante à utiliser. D'autant plus que les mises à jour des logiciels achetés s'affichent automatiquement et s'installent toutes seules, classe !

 SysMon de zzd10h, une des applications de son pack !

Je profite d'ailleurs de cet article pour remercier comme il se doit zzd10h pour ses logiciels, tous très bien finis et très utiles. Je n'ai pas encore craqué pour l'Enhancer Pack (un paquetage payant de mises à jour pour le système) mais je pense que ça ne saurait tarder, à voir suivant mon utilisation plus ou moins intensive d'AmigaOS.


Dir Me Up ! Et un petit post-it issu du pack de zzd10h !

DirMeUp de Glames est un autre logiciel que j'utilise pas mal. La raison en est simple : je cherchais comment faire pour ne pas utiliser le Workbench ! ^^ Sous MorphOS, quand Ambient (le Worbench de MorphOS, équivalent du Finder de MacOS ou d'Explore de Windows) était à la ramasse, j'utilisais la version 3.6 de Classaction, celle de son auteur originel à savoir de Salim Gasmi. Ici, il me faut bien un palliatif et mon dévolu s'est jeté sur DirMeUp, bien plus moderne que ce bon vieux Classaction qui ne fonctionne d'ailleurs pas sous OS4 (il fait un Guru au lancement). Avec DirMeUp, Glames a confectionné un petit bijou de fonctionnalités. Si la première utilisation peut s'avérer un peu déroutante, DirMeUp ne ressemblant pas à DOpus ou Classaction puisque ne proposant pas de double-listeur, mais une fois que l'on a compris son utilisation, on a vraiment du mal à s'en passer, à tel point que je l'ai mis dans ma WBStartup !

Pour revenir sur les fameuses contributions, je salue également l'énorme effort qui a été fait pour l'intégration d'UAE, le tout grâce à RunInUAE, les roms et autres ADFs disponibles directement. C'est un plus appréciable de pouvoir lancer ses jeux sans avoir à tout configurer à la main. Les logiciels fournis permettent aussi d'éviter le passage sur OS4Depot pour avoir tel ou tel logiciel, même s'il faut avouer que, comme pour MorphOS, il vous faudra immanquablement faire l'effort d'aller chercher ce dont vous avez besoin. Il pourrait être sympathique toutefois d'avoir, comme sous MorphOS ou même Amiga Classic, un pack contenant un ensemble de logiciels pré-configurés et prêts à l'emploi. Reste juste à trouver le Papiosaur (qui propose le pack Chrysalis pour MorphOS) ou le Jan Zahurancik (qui propose le pack AmiKit pour les aficionados de WinUAE) d'AmigaOS 4, et non, ce ne sera pas moi ^^


Quid de mon ressenti en tant que "simple utilisateur" ?

Les choses ont quand même bien avancé depuis tout ce temps et j'avoue que je prends plaisir à lancer mon Pegasos 2 pour utiliser AmigaOS 4.1 FE même si je ne le lance pas autant que je le voudrais (saleté de boulot, de gosses, de femme, de travaux dans la maison... ah, on me fait signe dans l'oreillette que cela s'appelle "la vie"...). L'ensemble est devenu cohérent, homogène, s'est étoffé et est réellement utilisable (je n'ai eu aucun reboot intempestif durant mes différentes utilisations, ce qui est plutôt bon signe). Toutefois, pour une personne qui viendrait à découvrir le système ou pour un MorphOSien qui ferait le même chemin que moi, les habitudes acquises ont la vie dure et il n'est pas simple de s'en défaire. Certaines choses continuent de m'énerver (les prefs, le Workbench, ce côté rétro qui n'est pas forcément voulu) quand d'autres m'enthousiasment (RunInUAE, le nouveau Shell dont je n'ai pas parlé, AmiUpdate).

Il va donc falloir désormais que je m'attelle plus sérieusement à utiliser ce système, si j'en trouve le temps, et que je fasse la mise à jour vers la version "Update 1" également. Ce sera l'occasion pour moi de refaire le point avec vous, tout en testant d'autres logiciels et en cherchant à pallier à mes petits soucis (par exemple avec Preferences disponible sur OS4Depot pour regrouper toutes les Préférences, et il y en a sûrement d'autres). Only Amiga Makes It Possible! ^^


Addendum datant de la parution de ce billet sur le blog :

 Ma nouvelle tour, mais avec un papillon et inscrit Pegasos 2 dessus
(oui, suis fainéant, pas eu le courage de prendre une photo...)

Depuis fin janvier, la situation a un peu évolué et j'ai récupéré, merci slobman d'ailleurs pour ce généreux don, une magnifique tour noir de chez RELEC (tour sérigraphiée qui a l'époque hébergeait les Pegasos 2 sous MorphOS ou les Sam440 sous AmigaOS 4 que vendaient notre cher revendeur helvète). Cette tour contenait un "antique" lecteur de disquette que j'ai remplacé par un lecteur de disque dur SATA 2"1/2 bien plus pratique. Il a fallu par conséquent que j'installe également une carte SATA PCI, que j'avais acheté il y a un bon moment maintenant à Amedia Computer (afin d'être sûr que celle-ci soit compatible à la fois sous MorphOS et sous AmigaOS 4). Après avoir bataillé pour que cette carte PCI cohabite avec la carte PCI USB 2.0, en effet, soit je perdais la carte USB suivant les ports dans lesquels étaient enfichées les cartes soit AmigaOS 4 restait bloqué sur l'image de chargement, j'ai eu le plaisir de voir le disque dur 2"1/2 inséré dans le lecteur se monter sur les deux systèmes. Seul bémol, l'insertion/extraction à chaud ne fonctionnent pas, il faut par conséquent redémarrer à chaque changement de disque. J'ai également récupéré un disque dur SATA 3"1/2 que j'ai monté dans la tour mais celui-ci n'est pas vu... Je vais voir pour y mettre plutôt un petit 2"1/2 à 7200 tours (je dois en avoir un dans ma vieille PS3 Fat). Pour ce qui est du lecteur de disque dur, je ne l'utiliserai que pour faire mes sauvegardes ou échanges de données car j'avoue avoir été déçu de mes premiers tests de vitesse de cette solution en comparaison du disque dur IDE interne, alors que celui-ci me semble pourtant asthmatique mais quasiment aussi rapide que le disque SATA... Affaire à suivre !

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/me est vraiment content d'avoir de nouveau un Pegasos même s'il ne l'utilise pas autant qu'il voudrait...

Billet posté le 2 octobre 2017 (écrit le 27 janvier 2017)
(paru initialement dans le n°58 d'Amiga=Power)