Après avoir enfin pu mettre la main sur Super Stardust Portable
(alias SSP), disponible sur le Playstation Store pour 7,99 EUR, je vais
vous donner mon avis sur ce jeu après quelques heures passées en
compagnie du dernier né des finlandais d'Housemarque.
Parlons tout d'abord des modes présents sur cette version de poche. Seuls les modes Arcade, Planète et le nouveau mode Impact sont pour le moment disponible. Toutefois, les modes Infini, Survie et Bombardier ne sont pas encore intégrés et ne le seront apparemment que lors d'une prochaine mise à jour qui devrait être disponible pour les fêtes de fin d'année (cette mise à jour sera sûrement payante mais le tarif ne sera sûrement pas élevé, à l'instar des mises à jour disponible pour Super Stardust HD sur PS3). Cette mise à jour apportera aussi les musiques arcades et rétros du jeu, une bonne chose tellement ces musiques permettent d'atteindre la "zone" plus rapidement sur la version PS3.
Après avoir téléchargé les 75 Mo du jeu, on peut enfin mettre les mains sur ce que je considère, je devrais garder le suspense mais je vais quand même le dire, comme LE shmup de la PSP. Tout commence avec une présentation minimaliste et sobre qui va donner le ton : le logo du jeu et la petite musique qui va bien sur un fond de ciel étoilé. Le menu est lui tout aussi minimaliste mais reste totalement fonctionnel (Jouer, Records, Stats de jeu, Options, Aide). Et là, vous vous demandez quelle est la différence entre "Records" et "Stats de jeu"... Le premier permet de mettre vos records en ligne afin de les comparer avec vos amis du Playstation Network, le second quant à lui vous permet de mater vos scores sans vous connecter au PSN et il permet également de voir votre temps de jeu et le nombre de parties lancées. Et, chose rigolote, vous constaterez que les statistiques des modes de jeu non encore implémentés sont déjà disponibles... Alors, est-ce que le jeu a été sorti à la va vite ou est-ce juste une façon de simplifier les prochaines mises à jour ? Allez savoir.
Parlons désormais du jeu en lui-même, ce qui est sans doute le plus intéressant. La jouabilité a été adaptée de la version PS3 de la meilleure des manières possibles (en tenant compte des contraintes de la PSP, notamment le manque de deuxième stick analogique...). Vous déplacez le vaisseau avec le stick analogique, vous pouvez tirer dans huit directions grâce aux boutons croix, rond, triangle et carré (respectivement bas, droite, haut et gauche et vous obtenez les diagonales en appuyant sur deux boutons simultanément). Et chose plus que notable et apprise lors de la lecture de l'interview de Kimmo Lahtinen (développeur en chef de cette version), ils ont mis en place une interpolation pour les tirs, ce qui "simule" un stick analogique avec les huit directions disponibles. Bien que non perceptible au départ, cette technique révèle toute sa puissance et sa précision quand on commence à scorer. D'autre part, si vous appuyez à répétition sur un ou deux boutons, le tir dans cette direction sera alors dispersé et vous donnera par exemple l'effet de vague avec le Gold Meter (l'arme "lance flamme"). Enfin, cerise sur le gâteau, si vous appuyez sur trois boutons alors que vous êtes armé du Gold Meter, vous ferez automatiquement la spirale (le "lance flamme" tourne alors autour de vous, créant une sorte de bouclier de fortune). Bien pensé, vraiment. Enfin, le changement d'arme se trouve sur les flèches bas et haut mais aussi sur la touche Select. Cette dernière n'est pas très pratique, mais la flèche bas suffit largement (vu qu'il n'y a que trois armes à cycler). Enfin, pour en finir avec les contrôles, le boost se trouve sur la gâchette L et les bombes s'activent quant à elles avec la gâchette R, comme sur PS3 donc. À noter que la configuration des boutons est paramétrable mais la configuration de base reste la meilleure (petit bémol, on ne peut pas assigner les déplacements du vaisseau sur la croix directionnelle...).
Maintenant que nous avons vu le côté jouabilité, qu'en est-il du jeu en lui même ? Eh bien, je dois avouer que les quelques heures passées en compagnie de SSP ont été un véritable bonheur pour moi, je me suis senti comme sur PS3 ou presque. Le jeu est joli, répond bien, ne rame pas (annoncé à 60 FPS) et la jouabilité (décrite plus haut) sait se faire oublier, ce qui permet de réellement se concentrer sur le jeu en lui-même, ce qui est un vrai plus et prouve bien qu'elle a été parfaitement pensée. Toutefois, il faut ajouter un autre petit bémol en ce qui concerne la visibilité et les différentes caméras qui ne permettent pas de retrouver la visibilité disponible sur PS3... Les cinq planètes du mode Arcade s'enchaînent parfaitement, soutenues par une difficulté augmentant de manière continue (même si la cinquième planète s'avère relativement plus simple dans ces premières phases, le boss de fin se révèle être un véritable nemesis). Le mode Arcade est divisé en deux niveaux de difficultés, facile et normale. La difficulté normale enchaîne sur le mode difficile quand vous le terminez alors que le mode facile se termine avec le boss de la cinquième planète. Le mode planète permet de ne vous consacrez qu'à une seule planète, permettant ainsi de faire des sessions de jeux plus courtes, toujours pratique. Car en effet, une partie en mode normal, si vous réussissez à enchaîner sur le mode difficile, peut durer facilement une bonne demi-heure, sans possibilité de sauvegarde (heureusement, il y a une pause assignée au bouton Start et la PSP peut se mettre en veille, ouf !). Enfin, le mode impact ne vous offre qu'une seule vie, pas d'arme hormis les bombes et un boost qui se recharge beaucoup plus lentement mais qui, lorsqu'il est lancé, ne se vide pas tant que vous heurtez des ennemis, sympa mais moins intéressant et fin que le mode Arcade (mais à tester plus en profondeur également).
Pour 8 EUR, on tient là, encore une fois grâce à Housemarque et Super Stardust, une des perles du PSS et du PSN (enfin, quand j'arriverais à me connecter aux serveurs pour envoyer mes scores...). Étant parti avec un à priori négatif (je pensais que le jeu serait sans doute bon mais difficile de prise en main), j'ai été plus qu'agréablement surpris et la PSP reprend réellement du service en cette fin d'année grâce aux petits gars de chez Housemarque, mais aussi grâce à Locoroco 2 ou encore Patapon 2 sans oublier les futurs Resistance, Parasite Eve et bien d'autres. De plus, la rumeur concernant un LBP et un Motorstorm PSP continue d'enfler, ce qui constituera sans nul doute une nouvelle bouffée d'air à la PSP qui n'en finit pas d'être la console moribonde toujours vivante, et bien vivante.
Parlons tout d'abord des modes présents sur cette version de poche. Seuls les modes Arcade, Planète et le nouveau mode Impact sont pour le moment disponible. Toutefois, les modes Infini, Survie et Bombardier ne sont pas encore intégrés et ne le seront apparemment que lors d'une prochaine mise à jour qui devrait être disponible pour les fêtes de fin d'année (cette mise à jour sera sûrement payante mais le tarif ne sera sûrement pas élevé, à l'instar des mises à jour disponible pour Super Stardust HD sur PS3). Cette mise à jour apportera aussi les musiques arcades et rétros du jeu, une bonne chose tellement ces musiques permettent d'atteindre la "zone" plus rapidement sur la version PS3.
Après avoir téléchargé les 75 Mo du jeu, on peut enfin mettre les mains sur ce que je considère, je devrais garder le suspense mais je vais quand même le dire, comme LE shmup de la PSP. Tout commence avec une présentation minimaliste et sobre qui va donner le ton : le logo du jeu et la petite musique qui va bien sur un fond de ciel étoilé. Le menu est lui tout aussi minimaliste mais reste totalement fonctionnel (Jouer, Records, Stats de jeu, Options, Aide). Et là, vous vous demandez quelle est la différence entre "Records" et "Stats de jeu"... Le premier permet de mettre vos records en ligne afin de les comparer avec vos amis du Playstation Network, le second quant à lui vous permet de mater vos scores sans vous connecter au PSN et il permet également de voir votre temps de jeu et le nombre de parties lancées. Et, chose rigolote, vous constaterez que les statistiques des modes de jeu non encore implémentés sont déjà disponibles... Alors, est-ce que le jeu a été sorti à la va vite ou est-ce juste une façon de simplifier les prochaines mises à jour ? Allez savoir.
Parlons désormais du jeu en lui-même, ce qui est sans doute le plus intéressant. La jouabilité a été adaptée de la version PS3 de la meilleure des manières possibles (en tenant compte des contraintes de la PSP, notamment le manque de deuxième stick analogique...). Vous déplacez le vaisseau avec le stick analogique, vous pouvez tirer dans huit directions grâce aux boutons croix, rond, triangle et carré (respectivement bas, droite, haut et gauche et vous obtenez les diagonales en appuyant sur deux boutons simultanément). Et chose plus que notable et apprise lors de la lecture de l'interview de Kimmo Lahtinen (développeur en chef de cette version), ils ont mis en place une interpolation pour les tirs, ce qui "simule" un stick analogique avec les huit directions disponibles. Bien que non perceptible au départ, cette technique révèle toute sa puissance et sa précision quand on commence à scorer. D'autre part, si vous appuyez à répétition sur un ou deux boutons, le tir dans cette direction sera alors dispersé et vous donnera par exemple l'effet de vague avec le Gold Meter (l'arme "lance flamme"). Enfin, cerise sur le gâteau, si vous appuyez sur trois boutons alors que vous êtes armé du Gold Meter, vous ferez automatiquement la spirale (le "lance flamme" tourne alors autour de vous, créant une sorte de bouclier de fortune). Bien pensé, vraiment. Enfin, le changement d'arme se trouve sur les flèches bas et haut mais aussi sur la touche Select. Cette dernière n'est pas très pratique, mais la flèche bas suffit largement (vu qu'il n'y a que trois armes à cycler). Enfin, pour en finir avec les contrôles, le boost se trouve sur la gâchette L et les bombes s'activent quant à elles avec la gâchette R, comme sur PS3 donc. À noter que la configuration des boutons est paramétrable mais la configuration de base reste la meilleure (petit bémol, on ne peut pas assigner les déplacements du vaisseau sur la croix directionnelle...).
Maintenant que nous avons vu le côté jouabilité, qu'en est-il du jeu en lui même ? Eh bien, je dois avouer que les quelques heures passées en compagnie de SSP ont été un véritable bonheur pour moi, je me suis senti comme sur PS3 ou presque. Le jeu est joli, répond bien, ne rame pas (annoncé à 60 FPS) et la jouabilité (décrite plus haut) sait se faire oublier, ce qui permet de réellement se concentrer sur le jeu en lui-même, ce qui est un vrai plus et prouve bien qu'elle a été parfaitement pensée. Toutefois, il faut ajouter un autre petit bémol en ce qui concerne la visibilité et les différentes caméras qui ne permettent pas de retrouver la visibilité disponible sur PS3... Les cinq planètes du mode Arcade s'enchaînent parfaitement, soutenues par une difficulté augmentant de manière continue (même si la cinquième planète s'avère relativement plus simple dans ces premières phases, le boss de fin se révèle être un véritable nemesis). Le mode Arcade est divisé en deux niveaux de difficultés, facile et normale. La difficulté normale enchaîne sur le mode difficile quand vous le terminez alors que le mode facile se termine avec le boss de la cinquième planète. Le mode planète permet de ne vous consacrez qu'à une seule planète, permettant ainsi de faire des sessions de jeux plus courtes, toujours pratique. Car en effet, une partie en mode normal, si vous réussissez à enchaîner sur le mode difficile, peut durer facilement une bonne demi-heure, sans possibilité de sauvegarde (heureusement, il y a une pause assignée au bouton Start et la PSP peut se mettre en veille, ouf !). Enfin, le mode impact ne vous offre qu'une seule vie, pas d'arme hormis les bombes et un boost qui se recharge beaucoup plus lentement mais qui, lorsqu'il est lancé, ne se vide pas tant que vous heurtez des ennemis, sympa mais moins intéressant et fin que le mode Arcade (mais à tester plus en profondeur également).
Pour 8 EUR, on tient là, encore une fois grâce à Housemarque et Super Stardust, une des perles du PSS et du PSN (enfin, quand j'arriverais à me connecter aux serveurs pour envoyer mes scores...). Étant parti avec un à priori négatif (je pensais que le jeu serait sans doute bon mais difficile de prise en main), j'ai été plus qu'agréablement surpris et la PSP reprend réellement du service en cette fin d'année grâce aux petits gars de chez Housemarque, mais aussi grâce à Locoroco 2 ou encore Patapon 2 sans oublier les futurs Resistance, Parasite Eve et bien d'autres. De plus, la rumeur concernant un LBP et un Motorstorm PSP continue d'enfler, ce qui constituera sans nul doute une nouvelle bouffée d'air à la PSP qui n'en finit pas d'être la console moribonde toujours vivante, et bien vivante.
En savoir plus :
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/me payerait même 40 EUR pour une version UMD du jeu avec toutes les mises à jour, Messieurs d'Housemarque, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
/me payerait même 40 EUR pour une version UMD du jeu avec toutes les mises à jour, Messieurs d'Housemarque, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Billet posté le 27 Novembre 2008