À l'occasion de la mise en place d'une rubrique "Présentations" dans les forums d'AmigaImpact.org par notre cher webmestre adoré (SteaG, si tu me lis ^^), j'ai écrit une petite prose sur mon parcours d'Amigaïste. Comme ce blog est en friche depuis novembre dernier (d'ailleurs, "La Bible Amiga" a finalement été envoyée à Scr33tch, Khephrens ayant souhaité lui offrir), je profite de l'occasion pour reposter cette longue tirade ici, avec quelques modifications histoire de permettre au novice en Amiga de comprendre un petit peu de quoi je parle ^^
De plus, comme il n'est jamais trop tard pour bien faire : "BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2013 !" ^^
Mon pire ennemi, le Joteker vous le dirait, sans doute même mieux que mon inusable Altefred et mon indéfectible Robinet, je suis un gamer jusqu'au bout des doigts, mais à fortiori un Amigaïste avant tout.
J’ai commencé à jouer réellement à partir de Noël 1991 quand le Père Noël, bien aidé par mon grand-père et ma maman, m’a apporté un Amiga 500 avec son écran 1083S et son joystick "Quickjoy Topstar" (voir ci-contre), le tout accompagné du « Starter Kit » comprenant les disquettes (désormais usées jusqu’à la corde ^^) de F-18 Interceptor, Indiana Jones & la dernière croisade (version arcade) mais aussi Fusion Paint et Kindwords, respectivement des logiciels de dessin et de PAO ! Que d’heures passées sur ces disquettes !
Je me souviens encore avec une certaine nostalgie et aussi une certaine appréhension de mon premier « Guru Meditation » ! J’ai cru que mon cœur allait sortir de la poitrine ! Ce message rouge clignotait telle une alarme (cf la "bannière" de ce billet) et, à 11 ans, j’ai pris peur ! J’ai stoppé net l’ordi et quel soulagement ce fût de constater qu’en le rallumant, il fonctionnait parfaitement. N’ayant pas de connaissance en informatique et pas d’amis équipés d’Amiga, je profitais des sorties en course pour regarder les rayons de jeux dans les magasins. C’est à l’occasion d’une sortie, dans un magasin "But" (on trouvait de l'Amiga partout ou presque à cette époqe...), que je suis tombé amoureux de Croisière pour un cadavre. Cette boîte, son contenu, ce jeu ! Il m’aura fallu quelques années, et l’aide d’une soluce…, pour en venir à bout.
Puis j’ai découvert le magazine Amiga Dream fin 1993 et sa fameuse disquette, notamment la disquette du n°2 avec le casse-briques Poing ! Que d’heures passées à jouer à cet excellent jeu avec mon beau-père, tout comme sur Pinball Dreams. L’année 1993 correspond aussi à l’année de notre déménagement qui me permettra de rencontrer mon voisin et ses milliers de disquettes Amiga… non originales évidemment… Il me les filait par tiroir de commode entier ! Ne connaissant pas les joies de la copie à l’époque, je testais les jeux rapidement et restais scotché sur certains, dont un nommé Flashback ou un autre appelé Dune. Mais n’ayant que peu de temps à leur consacrer, je ferais plus ample connaissance avec eux plus tard, mais ils m'avaient déjà fortement impressionné à l'époque ! Ce même voisin m’offrira un peu plus tard une extension de mémoire de 512 ko pour mon A500. Cette extension m’a fait découvrir les joies d’avoir 1 Mo de mémoire (c'était énorme à l'époque), ce qui apportait des bonus dans certains jeux dont des « sons » supplémentaires dans CpuC ^^ (le bruit de craquement des planches du bâteau, le cri des mouettes quand on est sur le pont, etc.)
En 1995, j’arrive au lycée et je découvre, avec beaucoup de hasard et de surprise, que je ne suis pas le seul Amigaïste au monde ! En effet, alors que je suis inscrit au club aéronautique, le prof demande si on peut faire un petit jeu type QCM sur informatique facilement. Et là, à mon grand étonnement, les Jumeaux présents dans la salle (on est 5 ou 6 à ce club) pensent que ça pourrait être simple de le faire en AmigaGuide ! AMIGAGUIDE ! Mon sang n’a fait qu’un tour puisque l'AmigaGuide était un format de document-texte permettant d'insérer des liens hypertextes et plus, l'ancêtre du HTML en quelque sorte, ou alors son cousin, mais uniquement disponible sur Amiga !
Et voilà comment j’ai connu WickedVinz et slobman (qui n'avaient pas ces pseudos à l'époque d'ailleurs), et là, tout s’est enchaîné ! ^^ Possesseurs d’un magnifique A600 francisé via la bidouille d'un mélange de deux versions d'AmigaOS, équipé d'un disque dur, d'une extension mémoire portant celle-ci à 2 Mo (plus qu'énorme pour le coup) et d'une pile pour toujours avoir la bonne heure, ils vont me faire découvrir les joies de l’Amiga et de son système. On s’échangera à l’époque des fanzines Amiga en AmigaGuide justement (avec des intros et outros en anim’ gif faites sous DPaint !) : les S-Files pour eux et les PernoTeam pour moi ! De grands moments de rigolades et de découvertes à chaque arrivée d’un nouveau numéro !
J’achète finalement un A1200, toujours avec l’aide de mon grand-père, en 1996 (ça aurait du être un pack Escom avec modem, ce sera finalement un pack "Amiga Magic" avec HD). Première découverte du disque dur à la maison et premières expérimentations et formatage du HD… qui entraînera la perte sèche de Scala, le PowerPoint de l'Amiga, qui était installé sur le disque mais dont les disquettes n'étaient pas fournies… Puis vient l'achat d’une carte accélératrice MTec 030, mon 1200 passa alors d'un processeur 68020 à 14 MHz à un 68030 à 42 MHz, équipée de 1 Mo de mémoire fast offerte par le vendeur de la boutique de Belfort (ce qui portait la mémoire de 1200 à 2 Mo de mémoire "chip" + 1 Mo de mémoire "fast"). Rapidement, je suis passé à 4 Mo de fast et enfin 8, puisque la quantité de mémoire était presque plus importante que la vitesse du processeur pour gagner en "réactivité".
Pour faire évoluer son Amiga et pour avoir un peu de place, il fallait alors quasi obligatoirement passer son joli Amiga "clavier" en tour... C'est pourquoi j'ai acheté une tour Ateo Concept directement chez... Ateo Concept. C'était la même tour que celle des Jumeaux qui l’avaient achetée chez Turtle Bay Direct mais, comble du comble, leur tour était plus complète et mieux documentée… Ce passage en tour me permettra d'adjoindre un lecteur CD… qui ne fonctionnera jamais avec les roms 3.1 et la MTec… Il faudra que je downgrade en 3.0 pour que ça fonctionne avec cette carte accélératrice... je n'ai jamais compris pourquoi...
Puis vient le moment où nous sommes allés en pèlerinage à Cologne, le Home Electronic World, en 1999. Il s'agissait de la nouvelle version du grand show Amiga... qui n'était alors plus que l'ombre de lui-même, mais on ne le savait pas, et dont c'était la dernière édition, mais on ne le savait pas non plus. Quoiqu'il en soit, arrivés sur place, on était comme des gosses dans un magasin de bonbons, c'était le rêve ! Je me souviens avoir vu des configurations de malade, des personnalités du monde Amiga et m'être dit que l'Amiga ne pouvait pas être fini. Au départ, on était parti à Cologne pour acheter une carte accélératrice à base de PowerPC (les ancêtres des G3/G4, qui tournaient entre 160 et 240 MHz, la folie pour un Amiga 1200 et son 68020 à 14 MHz !). Mais une fois sur place, on apprend que Phase5, le constructeur de ces cartes, ne fait pas le déplacement. Je me rabats finalement sur une carte accélératrice Blizzard 040 et 64 Mo de ram… On y découvre DOpus Magellan, qui est un remplaçant du Workbench en 10 fois plus puissant (le Workbench étant, pour schématiser, le Finder ou l'Explorer du système d'exploitation de l'Amiga) et AmigaOS 3.5 (le Windows ou le MacOS, pour schématiser encore, de l'Amiga), la nouvelle version du système Amiga qui venait à peine de sortir. Finalement, on repartira avec une version de chaque, pas de jaloux.
J’achèterais finalement une Blizzard PPC (overclockée de tous les côtés, PPC et 68k… car ces cartes comportaient deux processeurs, un PowerPC et un 68000 pour la compatibilité avec les anciennes applications) à l’hiver 2000, avec sa BVision, une carte graphique basée sur une puce Permedia 2. Content de cet achat au départ, les multiples déboires avec cette carte PPC me dégoûteront finalement du PPC pour les Amiga dits classiques, à tel point qu’après la première I.GD.R.P., une démo party de fous dans laquelle il y avait un concours de lancé de nains de jardins (I.G.D.R.P. voulant dire International Garden Dwarf Rave Party, ça ne s'invente pas ^^), je ferais tout pour me construire un A1200 68k de la mort, et j’y arriverais : Mediator (adaptateur permettant de mettre 4 cartes PCI sur son vieil Amiga) + Carte TV (pour mater la TV donc ou récupérer le signal RCA de l'Amiga) + carte graphique Voodoo 3 2000 + carte réseau + carte son Soundblaster 128 + carte accélératrice Blizzard 68060 à 62 MHz + 96 Mo de mémoire. Avec cette configuration, j'étais le roi du pétrole et je pouvais enfin afficher le l’AGA (la sortie vidéo classique que l'on pouvait afficher sur une TV) en fenêtre sur le bureau en RTG (affichage via la carte graphique), c'était le top même si on utilisait le signal RCA et qu'on avait donc un affichage un peu bâveux, mais cela permettait de ne plus avoir deux moniteurs sur le bureau (un écran VGA et un écran type TV).
Après cette période « classique » faste, je me suis jeté à corps perdu dans l’expérience MorphOS, le système d'exploitation amiga qui n'en porte pas le nom. Créé par des anciens de chez Phase5 et par divers développeurs Amiga, il est pour moi ce que l'AmigaOS aurait du devenir s'il n'y avait pas eu des querelles de droits... Pour pouvoir utiliser sereinement MorphOS, j'achète donc un ordinateur qui lui est dédié à 100%, à savoir le Pegasos, un ordinateur à base de PowerPC G3 à 600 MHz (comme les Mac de l'époque) créé par la société bPlan, comprenant pas mal de monde de chez... Phase5, encore ^^ J'achète donc un des premiers Pegasos I Betatester 2 chez feu APS, qui était un des revendeurs principaux d'Amiga en France et était situé à Marseille. Avec cet ordi et ce système, je redécouvre, je m’amuse comme un fou et les mises à jour se suivent à bon rythme. J’achèterais par la suite le Pegasos II (version améliorée du Pegasos I et permettant de mettre des G4 à 1 GHz !) de sieur Frodon, ne voyant pas les mises à jour Pegasos I vers Pegasos II promises par Thendic arrivées.
Après un bref passage sur PowerMac G4 (MorphOS a depuis été porté pour fonctionner sur pas mal de machines Apple à base de G4) qui ne me convaincra pas, j’utilise aujourd’hui un PowerBook G4 acheté quelques jours après l’annonce du début du portage de MorphOS sur cet ordinateur. Mon PowerBook restera finalement 2 ans sur MacOS… le temps que le portage soit finalisé... mais ayant traduit pas mal de catalogues officiels de MorphOS, j’ai eu la chance d’avoir accès à une version de betatest il y a un peu plus d’un an, et depuis le Powerbook n’a du booté sous la Pomme qu’une ou deux fois ^^
J’ai pas mal participé à feu Boing Attack, le fanzine des Triple A, à Amiga=Power, le fanzine toujours vivant de l’AFLE, à Obligement (quelques articles, mais surtout de la relecture), l'encyclopédie française de l'Amiga, et surtout à AmigaImpact, le site d'actualité francophone, sur lequel j’ai été propulsé webmaster grâce à cet incorrigible SteaG. Même remarque pour l’Annuaire Amiga & MorphOS Francophone, dont j’ai pris la direction suite au départ de Jedi ! Aujourd’hui, il me reste mon A1000, mon vieil A500 avec 1 Mo, une CD32, mon 1230 de la mort (Subway, une carte USB pour Amiga, Indivision AGA MKII, une carte permettant d'avoir une sortie DVI, et un disque dur de 20 Go) et je suis en train de remonter un A600 pour mon fils (qui a déjà 3 ans), j’attends juste que mon ACA620, une carte accélératrice pour Amiga 600 sortie tout récemment, revienne de chez Individual Computers.
À part ça, je joue pas mal sur PS3 et PSVita, je ne tiens pas à jour mon blog, je me remets doucement aux news et à la modération sur AI (faudrait aussi qu’on refasse un podcast à l’occasion), j’ai quelques traductions à peaufiner pour MorphOS, un keymap suisse pour PowerBook à faire (je ne vous oublie pas ^^) et des articles à écrire pour A=Power !
Quelques petits liens pour finir :
http://pernoteam.free.fr (mon vieux site avec des vieux trucs rigolos ^^)
http://www.amigaimpact.org
http://www.annuaire-amiga.org
http://amigapower.free.fr
http://obligement.free.fr
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/me aura finalement bien tartiné et aura passé plus de temps à peaufiner cette version qu'à écrire la version originale... ^^
J’ai commencé à jouer réellement à partir de Noël 1991 quand le Père Noël, bien aidé par mon grand-père et ma maman, m’a apporté un Amiga 500 avec son écran 1083S et son joystick "Quickjoy Topstar" (voir ci-contre), le tout accompagné du « Starter Kit » comprenant les disquettes (désormais usées jusqu’à la corde ^^) de F-18 Interceptor, Indiana Jones & la dernière croisade (version arcade) mais aussi Fusion Paint et Kindwords, respectivement des logiciels de dessin et de PAO ! Que d’heures passées sur ces disquettes !
Je me souviens encore avec une certaine nostalgie et aussi une certaine appréhension de mon premier « Guru Meditation » ! J’ai cru que mon cœur allait sortir de la poitrine ! Ce message rouge clignotait telle une alarme (cf la "bannière" de ce billet) et, à 11 ans, j’ai pris peur ! J’ai stoppé net l’ordi et quel soulagement ce fût de constater qu’en le rallumant, il fonctionnait parfaitement. N’ayant pas de connaissance en informatique et pas d’amis équipés d’Amiga, je profitais des sorties en course pour regarder les rayons de jeux dans les magasins. C’est à l’occasion d’une sortie, dans un magasin "But" (on trouvait de l'Amiga partout ou presque à cette époqe...), que je suis tombé amoureux de Croisière pour un cadavre. Cette boîte, son contenu, ce jeu ! Il m’aura fallu quelques années, et l’aide d’une soluce…, pour en venir à bout.
Puis j’ai découvert le magazine Amiga Dream fin 1993 et sa fameuse disquette, notamment la disquette du n°2 avec le casse-briques Poing ! Que d’heures passées à jouer à cet excellent jeu avec mon beau-père, tout comme sur Pinball Dreams. L’année 1993 correspond aussi à l’année de notre déménagement qui me permettra de rencontrer mon voisin et ses milliers de disquettes Amiga… non originales évidemment… Il me les filait par tiroir de commode entier ! Ne connaissant pas les joies de la copie à l’époque, je testais les jeux rapidement et restais scotché sur certains, dont un nommé Flashback ou un autre appelé Dune. Mais n’ayant que peu de temps à leur consacrer, je ferais plus ample connaissance avec eux plus tard, mais ils m'avaient déjà fortement impressionné à l'époque ! Ce même voisin m’offrira un peu plus tard une extension de mémoire de 512 ko pour mon A500. Cette extension m’a fait découvrir les joies d’avoir 1 Mo de mémoire (c'était énorme à l'époque), ce qui apportait des bonus dans certains jeux dont des « sons » supplémentaires dans CpuC ^^ (le bruit de craquement des planches du bâteau, le cri des mouettes quand on est sur le pont, etc.)
En 1995, j’arrive au lycée et je découvre, avec beaucoup de hasard et de surprise, que je ne suis pas le seul Amigaïste au monde ! En effet, alors que je suis inscrit au club aéronautique, le prof demande si on peut faire un petit jeu type QCM sur informatique facilement. Et là, à mon grand étonnement, les Jumeaux présents dans la salle (on est 5 ou 6 à ce club) pensent que ça pourrait être simple de le faire en AmigaGuide ! AMIGAGUIDE ! Mon sang n’a fait qu’un tour puisque l'AmigaGuide était un format de document-texte permettant d'insérer des liens hypertextes et plus, l'ancêtre du HTML en quelque sorte, ou alors son cousin, mais uniquement disponible sur Amiga !
Et voilà comment j’ai connu WickedVinz et slobman (qui n'avaient pas ces pseudos à l'époque d'ailleurs), et là, tout s’est enchaîné ! ^^ Possesseurs d’un magnifique A600 francisé via la bidouille d'un mélange de deux versions d'AmigaOS, équipé d'un disque dur, d'une extension mémoire portant celle-ci à 2 Mo (plus qu'énorme pour le coup) et d'une pile pour toujours avoir la bonne heure, ils vont me faire découvrir les joies de l’Amiga et de son système. On s’échangera à l’époque des fanzines Amiga en AmigaGuide justement (avec des intros et outros en anim’ gif faites sous DPaint !) : les S-Files pour eux et les PernoTeam pour moi ! De grands moments de rigolades et de découvertes à chaque arrivée d’un nouveau numéro !
J’achète finalement un A1200, toujours avec l’aide de mon grand-père, en 1996 (ça aurait du être un pack Escom avec modem, ce sera finalement un pack "Amiga Magic" avec HD). Première découverte du disque dur à la maison et premières expérimentations et formatage du HD… qui entraînera la perte sèche de Scala, le PowerPoint de l'Amiga, qui était installé sur le disque mais dont les disquettes n'étaient pas fournies… Puis vient l'achat d’une carte accélératrice MTec 030, mon 1200 passa alors d'un processeur 68020 à 14 MHz à un 68030 à 42 MHz, équipée de 1 Mo de mémoire fast offerte par le vendeur de la boutique de Belfort (ce qui portait la mémoire de 1200 à 2 Mo de mémoire "chip" + 1 Mo de mémoire "fast"). Rapidement, je suis passé à 4 Mo de fast et enfin 8, puisque la quantité de mémoire était presque plus importante que la vitesse du processeur pour gagner en "réactivité".
Pour faire évoluer son Amiga et pour avoir un peu de place, il fallait alors quasi obligatoirement passer son joli Amiga "clavier" en tour... C'est pourquoi j'ai acheté une tour Ateo Concept directement chez... Ateo Concept. C'était la même tour que celle des Jumeaux qui l’avaient achetée chez Turtle Bay Direct mais, comble du comble, leur tour était plus complète et mieux documentée… Ce passage en tour me permettra d'adjoindre un lecteur CD… qui ne fonctionnera jamais avec les roms 3.1 et la MTec… Il faudra que je downgrade en 3.0 pour que ça fonctionne avec cette carte accélératrice... je n'ai jamais compris pourquoi...
Puis vient le moment où nous sommes allés en pèlerinage à Cologne, le Home Electronic World, en 1999. Il s'agissait de la nouvelle version du grand show Amiga... qui n'était alors plus que l'ombre de lui-même, mais on ne le savait pas, et dont c'était la dernière édition, mais on ne le savait pas non plus. Quoiqu'il en soit, arrivés sur place, on était comme des gosses dans un magasin de bonbons, c'était le rêve ! Je me souviens avoir vu des configurations de malade, des personnalités du monde Amiga et m'être dit que l'Amiga ne pouvait pas être fini. Au départ, on était parti à Cologne pour acheter une carte accélératrice à base de PowerPC (les ancêtres des G3/G4, qui tournaient entre 160 et 240 MHz, la folie pour un Amiga 1200 et son 68020 à 14 MHz !). Mais une fois sur place, on apprend que Phase5, le constructeur de ces cartes, ne fait pas le déplacement. Je me rabats finalement sur une carte accélératrice Blizzard 040 et 64 Mo de ram… On y découvre DOpus Magellan, qui est un remplaçant du Workbench en 10 fois plus puissant (le Workbench étant, pour schématiser, le Finder ou l'Explorer du système d'exploitation de l'Amiga) et AmigaOS 3.5 (le Windows ou le MacOS, pour schématiser encore, de l'Amiga), la nouvelle version du système Amiga qui venait à peine de sortir. Finalement, on repartira avec une version de chaque, pas de jaloux.
J’achèterais finalement une Blizzard PPC (overclockée de tous les côtés, PPC et 68k… car ces cartes comportaient deux processeurs, un PowerPC et un 68000 pour la compatibilité avec les anciennes applications) à l’hiver 2000, avec sa BVision, une carte graphique basée sur une puce Permedia 2. Content de cet achat au départ, les multiples déboires avec cette carte PPC me dégoûteront finalement du PPC pour les Amiga dits classiques, à tel point qu’après la première I.GD.R.P., une démo party de fous dans laquelle il y avait un concours de lancé de nains de jardins (I.G.D.R.P. voulant dire International Garden Dwarf Rave Party, ça ne s'invente pas ^^), je ferais tout pour me construire un A1200 68k de la mort, et j’y arriverais : Mediator (adaptateur permettant de mettre 4 cartes PCI sur son vieil Amiga) + Carte TV (pour mater la TV donc ou récupérer le signal RCA de l'Amiga) + carte graphique Voodoo 3 2000 + carte réseau + carte son Soundblaster 128 + carte accélératrice Blizzard 68060 à 62 MHz + 96 Mo de mémoire. Avec cette configuration, j'étais le roi du pétrole et je pouvais enfin afficher le l’AGA (la sortie vidéo classique que l'on pouvait afficher sur une TV) en fenêtre sur le bureau en RTG (affichage via la carte graphique), c'était le top même si on utilisait le signal RCA et qu'on avait donc un affichage un peu bâveux, mais cela permettait de ne plus avoir deux moniteurs sur le bureau (un écran VGA et un écran type TV).
Après cette période « classique » faste, je me suis jeté à corps perdu dans l’expérience MorphOS, le système d'exploitation amiga qui n'en porte pas le nom. Créé par des anciens de chez Phase5 et par divers développeurs Amiga, il est pour moi ce que l'AmigaOS aurait du devenir s'il n'y avait pas eu des querelles de droits... Pour pouvoir utiliser sereinement MorphOS, j'achète donc un ordinateur qui lui est dédié à 100%, à savoir le Pegasos, un ordinateur à base de PowerPC G3 à 600 MHz (comme les Mac de l'époque) créé par la société bPlan, comprenant pas mal de monde de chez... Phase5, encore ^^ J'achète donc un des premiers Pegasos I Betatester 2 chez feu APS, qui était un des revendeurs principaux d'Amiga en France et était situé à Marseille. Avec cet ordi et ce système, je redécouvre, je m’amuse comme un fou et les mises à jour se suivent à bon rythme. J’achèterais par la suite le Pegasos II (version améliorée du Pegasos I et permettant de mettre des G4 à 1 GHz !) de sieur Frodon, ne voyant pas les mises à jour Pegasos I vers Pegasos II promises par Thendic arrivées.
Après un bref passage sur PowerMac G4 (MorphOS a depuis été porté pour fonctionner sur pas mal de machines Apple à base de G4) qui ne me convaincra pas, j’utilise aujourd’hui un PowerBook G4 acheté quelques jours après l’annonce du début du portage de MorphOS sur cet ordinateur. Mon PowerBook restera finalement 2 ans sur MacOS… le temps que le portage soit finalisé... mais ayant traduit pas mal de catalogues officiels de MorphOS, j’ai eu la chance d’avoir accès à une version de betatest il y a un peu plus d’un an, et depuis le Powerbook n’a du booté sous la Pomme qu’une ou deux fois ^^
J’ai pas mal participé à feu Boing Attack, le fanzine des Triple A, à Amiga=Power, le fanzine toujours vivant de l’AFLE, à Obligement (quelques articles, mais surtout de la relecture), l'encyclopédie française de l'Amiga, et surtout à AmigaImpact, le site d'actualité francophone, sur lequel j’ai été propulsé webmaster grâce à cet incorrigible SteaG. Même remarque pour l’Annuaire Amiga & MorphOS Francophone, dont j’ai pris la direction suite au départ de Jedi ! Aujourd’hui, il me reste mon A1000, mon vieil A500 avec 1 Mo, une CD32, mon 1230 de la mort (Subway, une carte USB pour Amiga, Indivision AGA MKII, une carte permettant d'avoir une sortie DVI, et un disque dur de 20 Go) et je suis en train de remonter un A600 pour mon fils (qui a déjà 3 ans), j’attends juste que mon ACA620, une carte accélératrice pour Amiga 600 sortie tout récemment, revienne de chez Individual Computers.
À part ça, je joue pas mal sur PS3 et PSVita, je ne tiens pas à jour mon blog, je me remets doucement aux news et à la modération sur AI (faudrait aussi qu’on refasse un podcast à l’occasion), j’ai quelques traductions à peaufiner pour MorphOS, un keymap suisse pour PowerBook à faire (je ne vous oublie pas ^^) et des articles à écrire pour A=Power !
Quelques petits liens pour finir :
http://pernoteam.free.fr (mon vieux site avec des vieux trucs rigolos ^^)
http://www.amigaimpact.org
http://www.annuaire-amiga.org
http://amigapower.free.fr
http://obligement.free.fr
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/me aura finalement bien tartiné et aura passé plus de temps à peaufiner cette version qu'à écrire la version originale... ^^
Billet posté le 5 janvier 2013
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